lundi 17 octobre 2016

I'm the fury in your bed



Je me réveille sans air dans les poumons.
"Ah oui, je suis censée faire ça, et être là, aujourd'hui."

Parce que les impôts. Parce que sinon plus de joli cozy appartement dans un endroit bien achalandé.
Ah yeah.

Alors on se lève. On se brosse la crinière. On se lave comme on peut et on y va, dans cet endroit.

God no on n'a pas envie d'y être.
Le café y est dégueulasse et trop cher rapport à ce que t'es payée, mais hey ho, pas le choix.

Et tu vas jusqu'au bout quand t'as signé, so.

C'était un joli contrat à la base, il t'aurait permis de vivre royalement du premier contrat, celui dont tu devrais pouvoir vivre depuis deux ans, vu qu'il accapare tout ton temps.

Mais non.

L'être qui comptait assez pour que tu sacrifies autant est mort avant le kiffe.
Alors... alors...

Alors il restait que ma comédie musicale préférée se montait à Paris, le Phantom, oui.
Mais Mogador a brûlé.
Alors non.

Je suis quand même passée voir Oscar, au Petit Palais.
C'était des plus émouvant. J'ai pleuré 3 fois au bas mot.

Les gens pensent que parce que je vais "remplacer" Marlowe, tout va mieux. Tout est réglé.

Je crooke un smile, et je me dis qu'ils doivent vivre des vies bien paisibles.

D'autres sentent qu'autant de fussoir dans la vie d'une fille aussi irrésistiblement attirée par le darkside vont forcément produire du soufre. Et ils s'éloignent opportunément.

Well it's a type 1 situation.

Je m'endors tous les soirs au son et à l'image, quand mes yeux le peuvent, de ça.

Les seuls qui assument d'être désabusés comme il se doit. Ni trop peu, ni trop.
Assez.
Enough is enough.

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