mercredi 4 novembre 2009

'Cause I gotta have faith

Je suis frappée du syndrome « Emily dans Friends », petit rappel :
Ross veut épouser Emily mais prononce le nom de Rachel au moment fatidique. Dès lors, Emily pardonnera à Ross s’il promet de ne plus fréquenter Rachel.
C’est un peu ce qui m’arrive sur plusieurs tableaux. La clandestinité relationnelle.
Qui peut être premier degré : des gens en couple par exemple. Lorsque l’un ne me porte pas dans son cœur et qu’il incite l’autre à ne plus me fréquenter. La plupart du temps, cela fonctionne pendant un moment, et puis, la curiosité, la nostalgie et peut-être un peu de vice font que la personne enchaînée reviendra vers moi tôt ou tard. (peut-être est-ce une règle générale et que je l’ignore, je n’en parle pas : la clandestinité, on en parle pas).
Mais il y a des versions de relations clandestines plus capillotractées que celles-ci. Celle où Emily et Ross ne forment qu’une seule et même personne.
Le genre de gens chiants à deux personnalités dont l’une dit à l’autre : méfie-toi d’Heights, tandis que l’autre a développé une relation/addiction.

Ce sont mes petits cancers à moi.
Et cela ne fait que quelques années que je l’ai réalisé et que je les enlève un à un de ma vie.
Ces gens qui te fréquentent pour l’unique raison de se conforter dans leur choix de ne pas m’approuver dans leurs vies.
Ces gens qui ont besoin de ton avis pour faire exactement le contraire de ce que tu leur conseille.
Bien sûr, je ne les guillotine pas instantanément.
Surtout que je ne les repère pas tout de suite.
Et que la confiance ça met du temps à s’acquérir.
Seulement quand on donne toutes les raisons à quelqu’un de vous faire confiance et qu’on ne l’obtient pas, il ne faut absolument pas se demander pourquoi. Non : il faut fuir.
Loin ou pas. Mais renvoyer cet Emily de Friends avant qu’il ne vous fasse douter de vous-même.
Car si l’on a confiance en quelqu’un qui n’a pas confiance en vous malgré tous vos efforts, on a forcément confiance en son jugement, et son jugement en l’occurrence est de vous juger « pas à la hauteur ».
Une personne comme cela balayera votre confiance en vous en une seule décision. En une obstination. En un jugement.
Une solution à cela ? Oui : fréquenter des gens qui ne vous jugent pas. C’est rare, certes, mais cela existe, j’en ai fait rentrer dans ma vie au moins deux l’année dernière.
Oui encore : fréquenter des gens ouverts qui auront l’intelligence de voir vos efforts, de les reconnaître et de faire la part des choses, même s’ils ne peuvent s’empêcher de vous juger. Des gens qui font la différence entre mon passé et mon présent, des gens dont le cervelas n’est pas figé (hors je suis moi-même quelqu’un d’assez psychorigide sur tout un tas de truc, et revancharde, et qui ne pardonne pas, jamais). Là le problème c’est que la personne en question va sûrement partir pour au moins un an au Japon et vous laissera seule devant vos Sushis à Paris à attendre qu’elle se connecte sur Skype
Oui enfin : car il faut être honnête les gens qui ne vous font pas confiance sont légion, sont la majorité, et c’est bien normal, vous n’êtes pas jésus, vous n’êtes pas dracula, vous n’hypnotisez pas les foules et finalement c’est tant mieux parce que les gens comme ça finissent souvent grillés dans leurs bunker, enfin bref : la dernière solution c’est de porter des masques.
Mais c'est comme le voile intégral : ça désidentitise, ça uniformise, c'est dangereux.
Parce qu'après tout je suis une personne de confiance. Je suis une personne fiable.

Et vous savez comment je le sais ?
Parce que sinon je ne serai pas le témoin du mariage de M.
Parce que sinon je ne serai la marraine de L.
Parce que sinon je n'aurais pas été élue à l'unanimité et sans même m'être présentée à la tête d'un des plus gros budget de notre projet éditorial.
Je suis quelqu'un de confiance, je peux donc me faire confiance, et si tu me fais douter, c'est que tu es nocif.

And so you're out, never to come back.

(Petite leçon péremptoire à destination de mes pioupious préférés qui manquent cruellement de Faith)(et pas que la brunasse de Buffy, hein)


Baby

I know you're asking me to stay

Say please, please, please, don't go away

You say I'm giving you the blues

Maybe

You mean every word you say

Can't help but think of yesterday

And another who tied me down to loverboy rules




mardi 3 novembre 2009

Never picture me with wings









8 règles de savoir vivre Heightsien :

1) Ne jamais me bloquer le passage. Quelconque passage. Ce serait comme stationner derrière un poney.

2) "Never trust a man with curly hair" (Sue, Glee)

3) Je pardonne tout à un garçon aux gentlemen only que je retrouve à 5h du matin devant ma porte en rentrant d'une soirée.

4) Je ne vomis jamais.

5) This love's for gentlemen only (and never forget : Love is all Love is evil, more than ever).
6) On doit arrêter de tirer des oeuvres moisies des fesses de mes idoles (d'abord Alexandre et The Doors d'Oliver Stone et maintenant Dracula par Kamel Ouali ? Si quelqu'un monte Oscar Wilde on ice j'exécute les otages.)
7) Mes goûts, même les plus discutables, sont indiscutables.

8) Enfin : le blond est une espèce en voie de disparition. Sauvez le blond. Confiez-le moi. Et ne vous accouplez surtout pas avec lui si vous avez un taux de mélanine trop élevé (ou si vous n'êtes pas moi).