lundi 23 janvier 2006

Orgueil, préjugés & ta mère


La femme a gagné beaucoup de choses en un siècle... mais tout ce qu'elle a gagné du côté de la vie active elle l'a perdu dans sa vie privée, je m'explique :

Avant on nous proposait un panel de damoiseaux, au pire on nous forçait à en épouser un.

Donc soit on le choisissait un minimum soit pas, mais il suffisait d'être mariée pour faire ce qu'on voulait avec qui on voulait.

Polyandrie party !

Je ne fais pas l'éloge des relations compliquées, mais il arrivait très rarement qu'on trouve des femmes seules.

Bon en même temps elles étaient obligées de faire des gosses.

Mais y'en a qu'aiment ça, il parait.

Maintenant, les filles doivent faire le premier pas, car si c'est l'homme qui est rendu à le faire c'est connoté "lui il est tellement en manque qu'il sauterait sur n'importe qui", d'où la méfiance.

J'ai eu l'occasion de tester, vu le nombre de prétendants que j'ai eu l'année dernière, que les garçons ne nous considéraient plus comme des objets de convoitise mais comme des objets en série.

Genre, toutes les même.

On nous choisit comme sa voiture : en rousse, en blonde, et de toute façon, ça se change, la couleur.

Je me demande ce que ça fera quand un se mettra en tête de me customiser les jantes :s

Bref...

Les peu de fois où ça a été réciproque j'ai du prendre le taureau par les cornes, lui ouvrir les yeux, lui dégager les poils derrière les oreilles, biseauter ses cornes, tailler ses sabots... avant que celui-ci ne se décide à entrer dans la reine. L'arène, pardon.

(oui, j'ai l'humour de Pleymo, mais je me soigne)

Alors, merde, faites le premier pas, c'est pas notre rôle. Nous tous les mois on souffre le martyre, puis pendant neuf et enfin on se fait larguer à 30 ans parce que là vous aurez la maturité nécessaire pour faire le premier pas envers une minette de 18 ans...

On parle de prince charmant, je n'attends rien, mais j'aimerai, juste une fois, ne pas devoir faire toutes les démarches administratives merde.

"C'est pour un petit-ami charmant, anarchique et bigarré ? Formulaire B 12XYK19, mercii."
23.1.06 11:35

jeudi 19 janvier 2006

Sarkozy, stand by me


Depuis quelques temps, dans les couloirs de l'iut on entend des bruits de comptoirs : "blablabla Sarko" "Blablabla le Havre, Sarko mwahahaha"

Au bout de moult secondes d'enquête et d'oreille tendue j'ai compris que notre ministre de l'intérieur préféré nous faisait l'honneur de sa présence, non pas au Havre, non pas chez ma boulangère, nan... dans l'école d'ingénieur en face de notre école à nous.

Watrolaclasse.

J'ai ainsi fait du chantage à plusieurs personnes moyennant une privation d'autographe s'ils n'obéissaient pas à mes charmantes injonctions, mais ça n'a pas marché... la côte d'amour de Nico est en chute libre chez les normands de 17 à 25 ans à tendance cheveux colorés.

Bon, bah Sarko est venu, Sarko a vu, Sarko a vaincu ? J'sais pas.

Moi, tout ce que je sais c'est que l'école d'ingénieur était entourée de barrières de sécurité comme pour un concert de U2, avec une bande de ruban rouge comme sur les scènes de crime et qu'il fallait venir chercher son laisser-passer à 8 heure pour entrer dans le bâtiment que "dieu" allait frôler de ses chaussures à 1000€.

Heureusement que j'ai rien dit à mon père, il aurait campé toute la nuit sur le quai avec son T-shirt "I love Hungary" et sa carte du FN à faire dédicacer.

   

lundi 9 janvier 2006

Conte pour bloggers pas sages



-ce recit n'a rien d'érotique, pour votre dose de sexe à pile, allez donc courir sur la plage du havre de l'amûr-

Alors que la princesse Heights gambadait allégrement dans sa salle du trône on lui rappela qu'elle allait bien avoir 18 printemps.

Et ça prend de la place 18 printemps.

Il fallait donc qu'elle trouve un homme, par définition fort, pour débarrasser le château royal de tous les embarras accumulés pendant son jeune règne.

Elle s'assit sur la plus belle chaise du château, celle en simili argent incrustée platine avec des accoudoirs en velours pourpre.

Etant dans sa période rebello-rock punk, la princesse éteignit Simple Plan qui beuglait "no you don't know what it's like to be like meeeeee when nothing feels alright, welcome to my liiiiiiiiiiiiiiiiiiiiife"

Et c'est alors que le premier prétendant entra :

Il était de taille moyenne, de longs cheveux bouclés de prince tombaient sur ses épaules de prince et sa veste en cuir de prince rocker laissait entrevoir des poils de torse éparses de prince.

"Qu'as tu à me proposer ? pourquoi veux tu devenir mon tendre époux ?"

"Come over here... tintintin tintintintintin... I've got to let you know, there's something about you girl... that makes me sweat..."

(Trad : viens un peu par là, bonnasse, *j'vais lui faire sa fête* Je dois avouer... qu'il y a quelque chose en toi... qui me fait avoir très très chaud sous ma veste en queer)

Heights la princesse fut désappointée par ce premier appointment, c'est pourquoi elle fit tinter sa clochette pour appeler le suivant :

Il arrive avec ses lunettes de slapetteur, sa montre de slapetteur et son air arrogant de princeslapetteur et commence à déclamer :

"The world around us makes me feel so small, lylah

if you can't hear me call, then I can say, Lylah

Heaven will help you catch me If I fall..."

(trad : le monde autour de nous me fait me sentir tout petit - ah tient il cherche déjà des excuses pour la nuit de noce - "si tu n'entends pas mon appel alors je peux dire que les cieux t'aideront à me rattrapper si je tombe" -)

"Ouais bon Jeanne Dark tu te casses, je suis pas ta bonniche, si t'es trop bourré et que tu te casses la gueule dans les escaliers, tu te casses la gueule dans les escaliers. Moi je dois dormir la nuit pour entretenir ma beauté parfaite. Suivaaaaaaaaant"

Le prochain entre, il a un peu la gueule de l'elfe qui se tape Aragorn dans le seigneur des anneaux mais en vieux chanteur d'aerosmith un peu :

"And I can't find my way / Girl I need a change / And I do anything that just feel better / Any little thing that just feel better" (trad : et je ne trouve pas ma route, fille j'ai besoin de changement, et je ferai n'importe quoi pour me sentir mieux, n'importe quelle petite chose pour me sentir mieux)

"Les toilettes c'est au fond à gauche."

"Ok merci."

Le quatrième est élégant, dandyssime et gargarisant (que quand tu le voies tu fais des gargarismes intérieurs et inconscients)

"Bonjour, quel est ton prénom cher prince rebel ?"

"Rufus..."

"Tu sors !"

"... ôh mais HeightsyGold, slow down ! J'ai une chanson à te chanter !"

"Zyva !"

"I'm trying, tryin' to tell you, all that I can in a sweet and velvet tongue but not words could sell you... sell you on me after all that I have done... "

"Hum pas mal..."

"...Atta j'ai pas finiieuh : "I'm siiiingiiing "ooooh Jerusalem, ooooh Jerusalem see what he's picked up in the park" Let's Fuck this awful art party, want you to make love to me and only to me in the dark!"

*Princess Heights est à genoux devant le bel inconnu et commence même à nettoyer le sol de sa langue vertueuse devant ses pas, elle se décide à lui sauter au coup en lui avouant sa flamme native lorsque le Prince Rufus de Wainwrighty comprend sa méprise... ce n'était pas ce charmant majordome qu'il fallait séduire mais la donzelle sur sa chaise qui claque ! Le prince se déleste du poids de la jeune fille en fleur et embarque le majordome sur son armure cloutée avant de claquer derrière lui la porte du roosevelt hotel... euh du château royal*

Princess' Heights remonte piteuse sur son royal siège et laisse couler ses royales larmes comme autant d'espoirs quittant son corps.

Alors qu'elle allait se saisir de la dague ancestrale pour se transpercer son petit cœur inusagé une ombre sur le mur attira son attention... un lézard... oh mais... ce lézard a une couronne... une couronne qui vaut plus que mille lauriers d'or ! Une couronne de boucles brunes...

...une main se tend devant elle, une main accompagnée d'une voix qui lui dit :

"Come on my wild love : light my fire !"



/Ecrit composé et joué par Heights slapette Johnson première du nom en partant de la fin, merci à elle pour son génie, merci à Inxs, Oasis, Steven Tyler et Carlos Santana, Rufus -sans rancune aucune- et bien sûr au King Lezard/

/Idée originale d'après plusieurs expériences vécues, des chansons trop marquantes et un singstar arrosé, merci à mes rêves d'être de sublimes réalités/

 

mercredi 4 janvier 2006

Le jour où Jim Morrison m'a envoyé un S.M.S


Depuis quelques temps, il hante mes nuits, mes jours et toute phase de réflexion.

So long Jimmy... comme dirait l'autre.

Je lis actuellement un livre retraçant sa vie artistique et un peu celle des Doors, groupe dont il était le leader charismatique et l'appât médiatique.

Bref, un petit bouquin sans prétention, des collections à 2 € c'est ce qu'il me fallait... parce que j'ai besoin d'objectivité et pas de "Certains le prétendaient même..." ou "Il aurait fait ça !!!"

Je désirais ma part d'intimité avec le Roi Lezard, moi aussi. Pas de ma faute si je suis née trente ans trop tard.

Ce soir je lisais, lisais et lisais, mais il a bien fallu que je repose le livre, quand ce fut fait je me relevais, pensive, assise dans mon lit  et j'eus un sursaut de frayeur... un rat !

Sur la table vraisemblablement, puisque son ombre se reflétait sur la porte de ma salle de bain et j'en discernais parfaitement la forme... au lieu d'hurler -même si cela ne m'effraie pas, cela surprend- je fixe l'ombre qui semble s'évaporer... en fait elle prend une autre forme à force que mes yeux s'accommodent... un lézard.

Hypnotisée pendant de longues minutes je me décide à me lever, à bouger quelques objets afin de ne plus avoir de "visions"...

puis je me couche et m'endors lourdement dans la chaleur de mes draps qui pour une fois suffisent à ce que j'hiberne... de loin dans mes rêves bercés par la musique des Doors -je me souviens exactement avoir entendu leurs chansons dans ma tête- je perçois la sonnerie de mon portable... ce n'est pas réveil... et mon esprit embrumé reconnait la sonnerie spécifique aux S.M.S... Je me lève droite comme un piquet dans mon lit en soufflant un "Jim !" persuadée qu'il m'a écrit... Que c'est lui...

On a une toute autre logique, la nuit...