Hier, je n'aurais pas pu vous montrer cela :
Et c'est signé par deux de mes idoles, les gars de We are scientists.
Vous connaissez mon amour pour Wilde, pour les poneys et pour les rockstars (well, vous connaissez mon prénom, aussi, maintenant)(et je sais qu'apprendre que je ne m'appelle pas réellement Heights, ni Johnson d'ailleurs, vous fera une sorte de fussoir, mais c'était pour la bonne cause du slapettism).
Mon année musicale a été forte en "rayons les noms sur ma checking-list des groupes à voir avant d'être bouffée par les vers".
C'est un peu la même chose avec le concert des Arctic Monkeys de samedi dernier. Alex n'a plus vraiment de charme aussi bien physiquement que dans le maniement de sa plume. Il veut devenir une légende du rock un peu trop vite, et sans passer par la case OD, grand bien lui fasse, mais le "nouveau look pour une nouvelle vie" lui va si mal que sur scène, il était dépassé dans tous les sens du terme par ce chien fou de Miles Kane. Clairement moche. Si. Mais avec tellement de charme, de présence et surtout de joie et d'envie qu'il a balayé son pote. Mais Alex qui chante Do me a favour et 505 restera un grand moment. Surtout pour mon utérus qui a envoyé la demande chimique à mon cerveau de lui faire des quadruplés dans l'instant. Ou alors était-ce lorsqu'il a lancé "Ladies" avant I bet that you look good on the dancefloor.
Il y a eu le magique Neil Hannon. Qui, tout seul ou presque, a conquis les parisiens les plus blasés le temps d'une nuit à châtelet. Il faisait partie de la liste. Il fera, je crois, toujours partie de la liste.
Il y a eu les Kooks en septembre dernier, à la Flèche, et rien que ça, je n'osais en rêver. Un Luke Pritchard à l'encontre de tout ce que l'on peut lire sur le net à son propos. Un peu ballot et sûrement un peu concon, peut-être, mais un mec dispo et toujours prêt à faire plaisir à son public. Généreux et talentueux. Je ne demande pas à tous mes musiciens préférés d'être des génies transcendantaux. Pas à tous.
Il y a eu la déception IamX au Divan en octobre, Chris a peut-être perdu une de ses plus fidèles fidèles. Mais je continue d'aduler son travail en studio, et je ne demande pas à tous mes musiciens préférés d'être des génies scéniques en renouvellement constant. Pas à tous.
Il y a eu Shaka Ponk trois fois. D'abord aux Solidays, au tout début de l'été, puis devant la mairie du 3ème en plein milieu de l'été, puis en plein hiver, le 25 novembre dernier, et c'est cette date que je retiendrai d'entre toutes. Parce que là non plus, même si je m'y attendais un peu, en fait non je ne m'y attendais pas, voilà, j'ai vu Bertrand Cantat sur scène. J'avais même pas osé le mettre dans la fameuse liste. Je ne demande pas à tous mes musiciens préférés d'avoir un casier judiciaire vide. Je crois que je n'aurais plus de quoi aller voir des live. D'une manière générale, j'apprécie vraiment plus les Shaka pour me réchauffer en période hivernale que pour me faire danser tout l'été, j'en suis la première surprise. De toute façon, ils sont tellement intelligents qu'ils arrivent à me captiver all-year-long. Et ça, c'est pas donné à tout le monde (REP A SA Robert Francis*).
Il y a eu Kill the young. Ma revanche sur la vie. Un moment de décompression et de libération absolue. Je ne sais pas, je suis fière d'eux, alors que je ne les connais pas, que je ne les ai jamais approchés, que c'était la première fois en live, mais je me suis sentie aussi proche d'eux que d'un groupe de potes.
Et puis la soirée Black XS, du beau monde, Miles Kane encore, la découverte de Morning Parade et de ma chanson de l'année (Under the stars) et l'évidence Foster the people.
En plus de Solidays, et des Klaxons (enfin !), et d'Iam (enfin !!) et de Moby (si si, bondir avec 100 000 personnes pieds nus dans l'herbe au soleil couchant, ça n'a pas de prix), il y a eu Rock en Seine et la découverte de The Horrors et d'un Faris à suivre. Le monumental concert magistral d'Archive dont les aurores boréales au dessus du parc de Saint-Cloud resteront gravées sur ma rétine. Et puis Deftones, Interpol, 1/3 de Nirvana... et les Arctic, déjà. Et Miles, déjà. Assise dans l'herbe avec plongée sur le concert et son public comme des fourmis excitées, un, puis deux, puis trois verres de champagne à la main.
J'oublie sûrement quelques dates. Je me désole de n'avoir que deux concerts prévus dans les mois à venir, surtout que ce sont des redites ; Foster the people & Shk Pnk (oui mais c'est leur Olympia...). Le chanteur de The Rapture chante trop faux pour que je m'aventure seule à un de leur concert. Les noms ne me viennent pas spontanément. A part Rufus Wainwright, que je n'ai toujours pas vu. J'aimerais voir Ed Harcourt, si, et Tom McRae, mais ils se font rares. Laisser une chance sur scène à The naked and famous (ratés à Rock en Seine et à la Flèche).
La dernière grosse rature sur la liste sera quand je serai posée dans le Gerschwin Theater, à Broadway, à New York, à les Etats-Unis. Because I'm gonna see WICKED bitches !
Alors oui pour vous, c'est peut être sacrilège de conclure une note comprenant autant de grands noms par une comédie musicale kitsch, mais pour moi, dieu sait que ça veut dire beaucoup.
Et parce que je suis partageuse, voici la playlist des titres que j'ai passé en boucle dans mes écouteurs, comme une forcenée, pendant que je chômais, je corrigeais, j'éditais... http://grooveshark.com/playlist/Heights+Johnson+s+Playlist+2/67053653
*On parie combien qu'il est en désintox ou mort dans un caniveau sans que personne n'ose nous le dire ?
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