Le principe est simple : un texte par jour, pendant une semaine à huit jours, sur une thème donné, avec des références culturelles heightsiennes glissées comme easter eggs pour les plus fidèles lecteurs.
Si, pendant longtemps, elles ont été "improvisées", j'arrive à un âge où je me suis forcée à me prendre en main et à produire un semblant de "plan" et de matrice à suivre à chaque "épisode".
L'occasion où jamais de traiter de l'évolution d'un personnage et de ses sentiments, tout au long de son (auto) éducation.
Le thème de cette année a été, très clairement, l'unilatéralité.
C'est un thème cher à Zweig - mon maître, après Oscar - et je vous renverrai vers Lettre d'une inconnue si vous ne comprenez pas à quoi je fais allusion.
L'unilatéralité, c'est très important, pour moi, dans ma vie, dans ma construction humaine propre, mais c'est aussi un concept que je n'ai jamais compris. C'est une solitude extrême, c'est un poste d'observation absolu, c'est la maîtrise totale de la "relation" à l'objet concerné. C'est aussi d'une lâcheté totale lors qu'elle est sue mais ignorée - ce qui n'est pas le cas ici.
J'ai voulu insuffler quelque chose de pur à l'héroïne qui est /spoiler/ seule du début à la fin. Enfermée dans sa tête, et ainsi, sa voix n'est peut-être pas si étrangère à celle avec laquelle je m'exprime sur ce blog.
C'est une nouveauté aussi que j'explique mon projet (mais bon, je le fais à la fin et pas au début, je ne suis toujours pas très arrangeante avec mes lecteurs) et que j'exprime ma démarche.
J'ai besoin de cadre dans mon écriture, c'est pourquoi je force un peu le trait pour une première.
Sentez-vous libres de me dire ce que vous en avez pensé, je ne suis pas insensible aux retours.
Et surtout, lisez dans l'ordre, voici un récapitulatif :
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