dimanche 14 décembre 2014

Tomorrow is your lucky day

Mon année 2014 a été meilleure que 2013 car elle ne pouvait pas vraiment être pire. 


J’ai l’impression, comme ça, qu’il ne s’est rien passé, parce que je ne suis pas allée à une succession d’enterrements, parce que je n’ai pas failli être à la rue du jour au lendemain, parce que personne ne m’a harcelée moralement et parce que je n’ai pas perdu mon job dans des circonstances catastrophiques.


Ce sont tout de même sur les cendres de ces événements que janvier a débarqué. Je n’ai jamais été si broke. Enfermée tout le mois à compter les centimes ayant glissé derrière les meubles. Faisant venir les gens chez moi parce que le moindre ticket de métro était hors budget. 


C’est là que Marlito a débarqué. 

Avec la fougue débile de sa jeunesse. 
J’ai passé une fin d’hiver à le contempler, lui et ses 3 petits mois et déjà plein d’idées à la con. De plans machiavéliques pour me rendre folle. J’ai mis du temps, presque un an en fait, à m’attacher à lui. 


Pour les humains, ça a été l’extrême inverse : à peine rencontrés et déjà amalgamés. Des nouveaux amis d'un coup très proches, et puis... des garçons. 
Et cette éternelle question.


Voilà. Mes cheveux sont pourtant très doux et sentent hyper bon. Je comprends pas.

Déceptions sur déceptions sur déceptions sur... oh oui : humiliations, parce qu'il y a eu beaucoup de ça en 2014.


D'abord il y a eu celui qui était parfait sur le papier mais que tout le monde a détesté. Mais je suis têtue. Et mon petit cœur tout mou encore plus.

[#TeamGeorge]

Ca a bien duré 5 mois, et c'était, je vous l'accorde, beaucoup accorder à un type qui ne méritait rien.

Mais ça ne m'a pas empêché d'explorer, en mars, les limites de mes frontières.



Puis il y a eu mon rayon de soleil d'avril, un cours d'architecture Perret accéléré que je vous recommande chaudement.

[Désolée]

And then, le job qui claque, sur le papier, et qu'on avait pas vu venir, alors là même que c'est ce qu'on voulait faire depuis le début sans jamais percer. Arriver sans l'avoir prévu.


Mais je voulais plus. Et j'étais déterminée à l'obtenir. Appliquer à ma vie sentimentale ce qui faisait toute la réussite de ma vie amicale et professionnelle. 

Ca a été la catastrophe des sites de rencontre, rencontre avec une population mâle vile et mesquine, lâche et faible. La confiance en soi broyée. La force de l'ascension du printemps laminée. 
Si l'été s'est avéré pourri c'est bien ma faute.



Puis il y a eu Londres. Et c'était cool.
Et puis il y a eu Bruxelles et c'était cool.

Et puis il y a eu eux.


Et oulalah.
La révolution Heightsienne : alcool, grand rouquin et rock&roll. La vie comme une fête qui n'en finit plus. De l'empowerment en barre. Des concerts à la pelle, puis des bières, puis des nouveaux gens, et cette boucle vertueuse qui se répète, et se répète, et on se prend à espérer que ça durera toute la vie.


Comme eux :

 [FOR EVER]

Mais bientôt garçon numéro 2 a laissé la place à garçon numéro 3 et...



 

Pfiou.


How do you move on? You move on when your heart finally understands that there is no turning back.
—  J.R.R. Tolkien


Ah ok.





Donc mon futur, on va l'imaginer comme ça :




Même si, de manière plus réaliste :



Enfin, tant qu'il y aura ça :



Et eux.


Je repousserai mon excipit.


“Society, as we have constituted it, will have no place for me, has none to offer; but Nature, whose sweet rains fall on unjust and just alike, will have clefts in the rocks where I may hide, and secret valleys in whose silence I may weep undisturbed. She will hang the night with stars so that I may walk abroad in the darkness without stumbling, and send the wind over my footprints so that none may track me to my hurt: she will cleanse me in great waters, and with bitter herbs make me whole.”

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