mardi 8 novembre 2011

Let it out, let it out, let it all out

J'ai une furieuse envie d'être partout et de tout faire à la fois. 
Je suis actuellement sous l'emprise de 3 cafés et d'un demi-litre de thé glacé. Je ne sais pas ce que je dis.

Je sais juste qu'ils ont bâché Oscar. 
Ils l'ont bâché. 

Au Père-Lachaise, j'ai failli ne même pas en croire mes yeux, ne même pas tourner dans son allée, heureusement que j'étais traînée par une grande blonde sinon je serai sûrement partie sans demander mon reste. 

J'avais la plus jolie des roses à lui offrir - as usual, et elle a fini chez Modi - as usual. 

J'avais connu Oscar karschérisé, Oscar martyrisé, mais pas Oscar bâché. 

Je me remets déjà difficilement de la disparition de mon chat d'adoption, faudrait voir à pas perturber mes petites habitudes de grand-mère in disguise. 

Bien. Sinon du côté personnel, j'embrasse toujours autant de filles sans jamais embrasser de garçon, tout le monde date sauf moi. Moi je vais à la Cigale voir ce qu'il y a de plus enthousiasmant actuellement : Miles Kane et ses jambes démesurées dans un pantalon sûrement volé à Jim et Foster the People qui donne un sens à ma vie musicale depuis quelques mois maintenant. 

Je n'ai pas vu le soleil depuis 3 jours, mais je m'en fiche pas mal. Je suis un vampire. 

Laissons mon destin entre les mains de ce manuscrit ressorti de mes fiches de lecture passées : du rock, une histoire d'amour hors des sentiers battus et un grand blond musicien. S'il est publié, je reste dans l'édition, j'ai quelque chose à y faire. S'il ne l'est pas, let's go to Prague (or New York) et let's write. 

Oui je sais. On dirait que moi aussi je suis la mouvance "c'est la crise". Crise existentielle chez les 3/4 de ma famille, crise économique dans les 3/4 du monde, j'ai bien le droit à ma petite parenthèse d'"envoyons tout valser" !.

Il y a des mecs qui bâchent Oscar Wilde, je peux bien disparaître du monde pendant 3 mois.

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