lundi 22 novembre 2021
You've been such a joke this week
mercredi 17 novembre 2021
I wonder when I'll hit the ground
lundi 13 septembre 2021
The ruins of the day painted with a scar
mercredi 11 août 2021
Don’t romanticize my life
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Quelqu'un qui voulait faire ce qu'on faisait dans l'équipe, qui l'a rejointe, et s'est barrée après une semaine après qu'on l'a formée patiemment. Quelqu'un qui nous écrivait toute la journée, notamment des trucs persos, des trucs de tous les jours, qui a claqué la porte en disant qu'on ne l'avait jamais intégrée. Et qui, incapable de gérer son propre échec, a voulu nous faire sauter.
Le truc, c'est qu'ensemble on avait parlé de l'importance de faire tourner les rôles, que les statuts avec un minimum de pouvoir qui sont tout de même nécessaires pour coordonnée une telle pieuvre même si celle-ci est organisée en horizontalité, ne doivent pas rester longtemps entre les mains des mêmes personnes. J'avais critiqué, devant cette personne, le fait que la communication du mouvement était verrouillée par deux-trois potes tou.te.s issu.e.s de la même grande école, bien sûr, blanc.he.s, dois-je le préciser ? C'est donc que j'avais conscience de cela.
Et, pour être honnête, je n'allais pas pouvoir continuer bien longtemps au rythme de 15 à 20h par semaine vouées au mouvement, de la coordination des formations (recrutement des formateurices, organisation des sessions, accueil et inscription des nouvelleaux, suivi des sessions, intégrations des personnes formées à notre mouvement, etc...)
Notre système était si bien rodé, même dans sa constante évolution, que cette personne n'a pas su par quel bout l'attaquer. Elle nous a donc taxé de racisme, parce qu'il se trouve que cette personne est racisée.
Je suis la première à dire qu'il faut écouter les minorités et que si elle estime avoir été victime de racisme, alors c'est que ça doit être le cas. Sauf que là, on parle de rapports dématérialisés. Je n'ai jamais rencontré cette personne. Je ne l'ai jamais vue en photo. Nous avions une relation quasi quotidienne, en ligne, et des échanges perso et organisationnels pendant des mois avant qu'un jour elle prenne la parole publiquement et communique sur le fait qu'elle fasse partie d'une minorité (pour dénoncer, d'ailleurs, la communication plus que maladroite de nos cheffes qui n'auraient jamais dû en être).
Entre avant et après cette info, je n'ai jamais changé de comportement envers cette personne. Du coup, étais-je déjà raciste envers elle avant de savoir qu'elle est racisée ? Auquel cas, pourquoi avoir continué à me parler, me solliciter, à se confier à moi et à vouloir collaborer avec moi au plus près ensuite ?
Dans les accusations que cette personne a répandu envers moi (et, par effet boule de neige, elle s'est mise à accuser fallacieusement toutes les personnes qui avaient fait partie de l'équipe, même celles à qui elle a continué de parler régulièrement par la suite), il y avait beaucoup de contradictions et de faits qui ne collaient pas.
J'ai exposé, froidement, les faits, les dates et les actions qu'on me prêtait qui ne pouvaient pas avoir eu lieu car je ne connaissais pas les gens incriminés à ce moment-là. Pourtant, tout le monde a préféré la croire. Devant les preuves évidentes (avec captures d'écran et témoins neutres à l'appui), la majorité s'est mise du côté de celle qui s'érigeait en victime.
Victime, elle l'est assurément, et je n'entrerai pas dans les détails, mais on a été assez proches pour qu'elle me confie une partie de ce qu'elle a traversé. Pourtant, sans que je sois un de ses bourreaux, c'est moi qui ai pris en leur nom.
Quelles étaient ses motivations ? Je ne le saurai jamais. Je pense qu'au fond d'elle, elle voulait se rendre utile, elle voulait ma place - ou ce qu'elle croyait être ma place. Imposer sa loi. Que personne ne lui oppose plus jamais de contradiction.
Car c'est cela qui a mis le feu aux poudres. Quand, vers 2h du matin, éreintées nous parlions à trois de tout et surtout de rien et qu'elle a été prise d'une angoisse subite sur le fait que la CNIL pourrait nous tomber dessus.
Je rappelle que nous étions une organisation informelle, sans existence juridique.
J'ai sans doute mal réagi sur la forme, en laissant filtrer à quel point je trouvais cette idée grotesque, et ça a suffi à la faire partir du groupe, à bloquer deux d'entre nous (pourquoi pas la troisième, qu'elle a accusé plus tard des mêmes maux, on ne le saura jamais) et à répandre les pires rumeurs sur moi en me diabolisant.
Parce que j'avais osé dire que c'était peu probable que la CNIL nous tombe dessus pour un word géré par trois personnes où on répertoriait des pseudos pour avoir une trace de qui avait été formé et qui ne l'avait pas été et pouvoir faire entrer en toute sécurité sur notre serveur les personnes l'ayant été tout en gardant dans le sas d'entrée les personnes ne l'étant pas.
Cette personne m'a accusé de la harceler parce que je lui ai demandé pourquoi. Elle a menacé, en plein milieu de la nuit, la médiatrice qui nous avait été affectée (à ma demande) pour apaiser le conflit. Les menaces, j'en ai reçues aussi, quand je lui ai demandé si elle me menaçait vraiment, elle m'a débloquée le temps de confirmer.
Plus je la mettais en face de ses responsabilités abandonnées, de ses contradictions, plus j'avais l'impression de démasquer quelqu'un qui aurait voulu être parfait et qui ne supportait pas qu'on suggère que parfois, tout humain peut se tromper, surtout à 2h du mat alors qu'on parle de tout autre chose.
Quelques semaines plus tard, quelqu'un a lancé une attaque sur notre groupe de formation, en appelant au beau milieu de la nuit (heure à laquelle cette personne se connectait et interagissait souvent, notamment quand elle envoyait des mails de menaces) pour leur dire que leur formation était annulée, en disant appeler de ma part, en utilisant mon prénom.
C'était forcément quelqu'un de l'intérieur.
Pourtant, je n'osais pas croire que c'était elle.
Je pense encore à elle. Parce que je suis persuadée qu'elle ne se sent pas mieux de nous avoir fait bannir (alors que j'étais déjà partie depuis 6 mois, c'est dire si son cerveau ne voulait pas lâcher prise sur ma personne). Elle a causé énormément de mal à moi, à au moins quatre personnes du mouvement, dont deux sont devenues des proches depuis.
Car à l'époque, je n'étais pas plus proche d'elles que de cette personne qui pourtant se croyait toujours l'outsideuse. Cette personne, qui me ressemble beaucoup plus que ce qu'elle aimerait.
Une personne qui voudrait à tout prix être aimée, populaire, avoir toujours le mot juste, qui réfléchit pendant des heures avant de poster un message pour mesurer chaque syllabe histoire de ne jamais prendre le risque que quelqu'un s'inscrive en faux. Quelqu'un qui ne supporte pas son humanité ? Quelqu'un qui ferait bien de se faire diagnostiquer, et je dis ça avec toute la bienveillance du monde.
Je l'ai vu, elle et une autre borderline, s'acharner sur moi avec la haine aveugle de celles qui ne sont pas soignées, ou si mal. Pour ça, je ne peux pas leur en vouloir. Trouver en soi l'énergie, la force de se faire aider, puis ensuite dénicher les ressources, monétaires, les bons praticiens... c'est quasiment impossible.
Et c'est là mon vrai privilège. Celui d'avoir échoué plusieurs fois à me faire soigner avant de trouver les bonnes personnes.
C'est ce qui m'a permis de ne pas me tuer en chemin, d'être toujours debout, même si, pour la vie handicapée, et d'être dans une meilleure position que cette personne quasiment un an après les faits.
Cette personne m'a extrait d'une situation qui devenait ingérable, où je me noyais de trop donner, car être utile est un privilège mais aussi une drogue. Pour ça, je pourrais presque la remercier.
Cette personne a fait se resserrer les liens dans un trio qui avait besoin d'aide, chacun à sa façon, à un moment donné. Trio qui existe encore un an après, n'a jamais été aussi proche, et qui, je l'espère va continuer sur sa lancée et pour longtemps.
Mes propos n'engagent que moi, il s'agit de mon ressenti. Si vous reconnaissez les gens que j'ai évoqués, laissez-les tranquilles. Il y a eu beaucoup de souffrances, de part et d'autre. J'en pose un morceau ici, car cela fait bien longtemps que j'aurais dû le faire.
Je clos ce chapitre sans rouvrir de plaies. Je guéris plus vite, à présent.
lundi 19 juillet 2021
Staying in my play pretend
dimanche 4 juillet 2021
I promise to never go outside again
Si Rachel Bloom et Bo Burnham avaient fait un bébé issu de leurs dépressions respectives, ce serait moi.
Ce que je préfère dans la vie, c'est la musique et faire rire les gens, je ne suis absolument pas douée dans la première catégorie et pour la seconde, disons que je choisis avec soin mes spectateurs, afin de programmer mes bides.
Johnson a toujours voulu être clown, avant même de rêver d'archéologie, mais bizarrement, elle n'en a jamais parlé. A part à Pépé, parce que lui l'avait vraiment été, Clown.
J'ai toujours détesté les ambiances trop sérieuses. J'ai toujours été celle qui blaguait pendant les enterrements, et il y en a eu beaucoup. Et quand on n'avait pas d'argent, étudiants, eh bien on avait des idées, et SingStar, pour s'égosiller sur This Charming Man, et faire un solo au score quasi parfait sur Life on Mars (eh ouais, ouais, qu'est-ce tu vas faire ?)
Donc oui, donnez moi de la musique, des ami.e.s réceptifs à mon humour mi répétitif, mi absurde, mi noir, mi calembouresque, des chats (y en a trois en ce moment qui squattent mon intérieur, à partir de quel moment il faut mettre un videur devant ma fenêtre et leur interdire l'accès ?) et je suis presque bien.
Pour être heureuse, il faudrait que je retrouve l'écriture, en régulier, et pour ma gueule, pas en vendant ma capacité à parler de tous et de rien tant qu'il s'agit de le faire avec un clavier et pas de vive voix.
J'entame un virage, un saut dans le vide, je me casse d'une situation que beaucoup envieraient. J'ai attendu d'avoir un minuscule parachute, mais parachute quand même, et surtout, j'ai un système de soutien plus béton que des cheveux d'adolescents des années 2000.
La chute est impossible quand j'ai trop de choses à faire, trop de gens à voir, et un espace sain où j'ai l'ermite pendant les 3/4 du temps restant.
J'ai toujours envie de brûler des cismecs, surtout ceux qui me préféraient bizarrement quand j'étais pas féministe tout en critiquant le fait que je me permette d'être militante maintenant alors que je me suis déconstruite sur le tard. Déjà, qu'ils l'ouvrent sur le sujet est une preuve qu'ils devraient s'immôler eux mêmes sept fois avant de parler.
La colère n'est jamais loin, mes ami.e.s écoutent patiemment mes sorties vénère en hochant doctement de la tête, parce qu'ielles savent qu'après la tempête viendra le calme, et celui-ci sera marqué par une blague finale pour signifier que maintenant le second degré est à nouveau autorisé.
Je dois être chiante à vivre, ouais, à fréquenter aussi, mais pourtant, la plupart de mes connaissances de maintenant me subissent depuis avant.
Hell, je deviens même le mètre-étalon des personnes à pét' au casque auprès de mon cercle à coup de "Si Johnson arrive à se stabliser, les autres n'ont pas d'excuses" (ne faites pas ça chez vous, chacun a sa progression, son chemin, son évolution, je ne suis un modèle pour personne et ne veux l'être).
Par contre, je suis la personne la plus folle (moi j'ai le droit) de mon entourage et bizarrement, celle que mon entourage appelle quand ça va vraiment pas, pour que je mette de l'ordre là-dedans. Ou celle que mes amies autruches fuient quand elles ne veulent pas qu'on creuse là où elles ont enterré leurs jolies têtes.
J'ai une utilité, et elle n'a aucun lien avec mon activité pro. Je l'ai compris tard. Déconstruire mon capitalisme est sûrement la prochaine étape, mais je suis en bonne voie.
Mardi, j'ai rendez-vous pour tout plaquer. Pour recommencer loin d'une situation toxique qui m'a tant apporté et tant coûté. En prenant mon temps, sans compromission. Et sans dire oui à la première boîte venue qui me traitera comme une cheap whore.
Je suis un phoenix, j'ai renaqui de mes cendres déjà, qu'est-ce qu'une fois de plus dans une vie qu'on peut stopper si tout va trop mal, sur une planète déjà condamnée, parmi des Hommes qui se sont déjà collectivement suicidés mais ne veulent pas qu'on leur rappelle ?
Et bon dimanche !
lundi 17 mai 2021
You might not wanna lose your power
– Vous ne pensez pas que les femmes vous ont fait autant de mal que les hommes, dans votre vie ? Je veux dire, votre mère, ces militantes, ces filles qui vous harcelaient au collège...
– Non.
– Mais les femmes vous ont fait beaucoup de mal, pourtant ?
– Aucune ne m'a violée, ne m'a fait de chantage au suicide, ne m'a poussée à me suicider, ne m'a dit d'arrêter mon traitement, n'a tenté de me tuer, n'a abusé de moi...
Je n'ai jamais été sous l'emprise d'une femme. Et tout ce qu'elles m'ont fait subir, ou presque, peut être expliqué par la misogynie qu'elles ont intériorisé pendant des années. Ce qui n'excuse rien, mais explique beaucoup.
Pour se faire bien voir par "les hommes©", pas mal de mes congénères ont fait des conneries. Comme se tirer dans les pattes. J'ai perdu une très bonne amie, très proche, parce qu'elle avait besoin de se sentir valider par un type lambda et que pour ça, elle m'a sacrifiée, moi et notre dizaine d'années de relation. Elle m'avait prévenue : les hommes passent avant tout.
Je me demande si depuis, elle s'est demandé "pourquoi ?" et surtout "est-ce que ça me rend heureuse ?"
Je sais qu'elle a trouvé, si ce n'est "le" bon, un mec relativement bien, et ça me rassure. Parce qu'elle avait assez souffert de ce côté là pour toute une vie.
Perso, j'ai toujours fait passer l'amitié avant tout, sûrement parce que je n'ai pas de famille au sens habituel du terme, et que mes amies ont la lourde charge d'incarner ces deux rôles à la fois. Il se trouve qu'aucune de mes amitiés masculines n'a duré, les hétéros se sont lassés de ne pas parvenir à me choper, les queers m'ont traité comme de la merde (comme des mecs qu'ils sont, ai-je envie de dire, mais d'autant plus malmenés par notre société hétéronormée) ou m'ont fait leur coming-out trans (mazel tov).
Donc oui, dans ma vie, dans ce que je vois, ma binarité extrême : boys = bad, girls = bad because of the boys se vérifie à chaque fois.
Mes boss les plus tordues se comportent exactement comme leurs patrons se sont comportés avec elles, parce que c'est valorisé, parce qu'il faut en passer par là, et après des décennies à faire semblant, elles deviennent qui elles imitaient.
Ma psy m'a aussi accusé de repousser volontairement tous les hommes, mais à part les vieux vicelards dans les parcs, personne n'a tenté une approche, amicale ou autre, depuis deux ans. Depuis que je suis hors de leurs codes.
Je connaissais ma partition par coeur avant, les robes, les talons, les push-ups, les épilations, la blague bien placée au bon moment, les remarques graveleuse avec un air innocent, ouvrir grand mes yeux bleus et serrer mes lèvres. Les mecs sont des filles faciles. Rien de plus simple que les pécho. Sauf que la société nous a aussi fait intégrer que là n'était pas notre place. Qu'on devait dire "non non non" pour ne pas paraître pour une marie-couche-toi-là. Une femme l'a même revendiqué, dans une soirée, en disant qu'elle aimait ce jeu et que ses "non" voulaient souvent dire oui.
Oh j'imagine que ça peut être drôle, jusqu'au moment où on se rend compte qu'on est seule à jouer...
Il y a celles qu'on appelle les "pick me", dont la devise pourrait être "moi j'ai que des potes mecs, les filles ça me saoule trop !", et j'en ai bon nombre dans mes proches. Je refuse de les juger. On nous a élevées pour devenir comme ça, pour être optimisée pour attirer l'oeil et plaire au mâle (même si pour ça, il faut lui dire "non non non" #cultureduviol).
Moi même, je n'ai pas fini de me déconstruire - et on ne parle que de féminisme, de binarité et de culture occidentale blanche.
Je ne me sens pas meilleure qu'elles. Je veux être là quand elles avaleront la pilule rouge. Je veux amortir leur chute.
lundi 10 mai 2021
Players only love you when they're playing
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samedi 8 mai 2021
I'm not phased, only here to sin
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jeudi 11 mars 2021
I swear to God I cannot take you anywhere
lundi 15 février 2021
And now it chills me to the bone
J'aime relever les vérités qui reviennent comme des rengaines, les schémas, les déjàvus.
Parmi ceux-là, il y a le fait d'être coupée au montage. Systématiquement, dès que je participe à une œuvre collaborative, c'est mon témoignage, mon intervention, qui finit sur le sol de la salle de montage.
Mon égo ayant été broyé par mon milieu professionnel depuis de longues années, je ne le vis pas mal. Je suis même ravie de pouvoir dire "j'y ai participé" sans avoir à subir les reproches éventuels sur une phrase maladroite, des mots mal choisis.
J'aime bien être là sans l'être totalement.
La preuve : dans une pièce pleine de monde, c'est dans le coin situé dans l'angle mort du plus grand nombre que vous me trouverez. J'observe longtemps avant d'entrer en contact, comme un chat qui renifle avant de se laisser gratouiller.
Je suis difficile d'accès dans tous les sens du terme. Je le subis autant que je fais tout pour ça. Du coup, quand je me rends dispo, il vaut mieux être au rendez-vous. Comme la comète, dont le prochain passage pourrait être pour le siècle d'après.
Pourtant, quand c'est utile, je suis un livre ouvert. Ici, quand on me demande de parler "pour la science" (de mon identité, sexuelle, psychologique, professionnelle...), quand on me demande d'écouter.
Je suis une toute petite pierre dans beaucoup d'édifices.
Cette diversité, cette volonté d'être partout, tout le temps, m'a épuisée. J'ai eu beau avoir une dream team de soignants qui m'ont rattrapée par le collet, je n'ai pas stoppé ma course à temps, pas avant d'avoir été complètement carbonisée.
Cette période étrange où l'on ne contrôle plus rien permet un contrôle total. Presque aucun événement imprévu ne peut m'atteindre. Tout est comme sur du papier à musique. Je ne peux même pas provoquer de petits désastres juste pour voir ce que ça fait.
Plus de GHB glissé dans mon verre, plus de menaces de morts, plus de crises d'angoisse consécutives à des trahisons, plus de complots contre moi.
Juste mes 24m², mon gros chat et, de temps en temps, des mails prouvant que j'avais une vie, avant. Me demandant de signer un droit à l'image par-ci, de valider des épreuves par-là, de confirmer comment on doit me genrer, si l'on doit m'anonymiser.
Des preuves que j'existe ailleurs que dans ma tête, que dans mon univers proche. Que dans les trois lieux publics que je fréquente encore.
Preuve que je ne suis pas (tout à fait) coupée au montage de la vie.