vendredi 29 mai 2015

Women seem wicked when you're unwanted



DarkJohnson est une création des Hommes.
Née des colères divines d'un bébé Heights et de la torture sociale subie à l'adolescence, DarkJohnson n'est jamais repartie.

Elle est là, elle fait partie de moi. Comme Dexter et son Dark Passenger. Le Fantôme et sa face cachée, nourrie par un monde toujours plus noir, et des humanoïdes toujours plus vils.

J'ai l'immense possibilité de faire du mal. Beaucoup de mal. Si je voulais, j'aurais des compétences recommandées par 1000 pouces en l'air de Staline, Ben Laden et Adolf sur Linkedin.

DarkJohnson a appris à se mouvoir dans l'ombre, comme Rorschach. A se dissimuler derrière un déploiement d'intelligence, comme Ozymandias. 

Elle est ma propension au désordre, mon chaos absolu, le what if? murmuré à mon oreille par un Loki un peu envahissant. 

Quand quelqu'un entre vraiment dans ma vie (ce qui est rare et cher, comme une pléiade en marbre ou un poney en diamant), je lui signale ma cohabitation toute particulière, à l'intérieur de moi-même, avec ce nuage noir de pulsions et de désirs morbides qualitatifs (oui, car DarkJohnson fait des plans pour faire les choses mal bien, comme les pires des pires des pires). 

C'est à ce moment là que la nouvelle personne, fraîche comme une fleur dans ma vie, qui ne connait de moi que mon horreur absolue de m'imposer, mes manières sans compromissions et ma bienveillance sans limites pour mes amis, me dit "Han bullshit JohnsyJones, no way t'es comme ça !".

Je hausse les épaules, je remets mon syndrome de Cassandre en bandoulière et je m'enroule dans ma security blanket de "Au moins, je l'aurai prévenu(e).". Et la relation suit son cours.

Puis arrive un moment où DarkJohnson se pointe, créé une mini tornade émotionnelle sans rapport avec cette nouvelle personne. C'est alors que je lui confie mon désarroi et compte lui prouver en même temps de quoi je suis capable, en me servant de cet exemple - car les gens demandent tout le temps des preuves, des preuves, des preuves.
Et généralement, la nouvelle relation, toujours idéaliste comme un bouddhiste extrémiste, me dit "mais non Johnsonounette, c'est pas si vilain ce que t'as fait, mais non mais non, allez, viens te rouler dans le champ de pétunias de notre amitié naissante."

Là, je commence à avoir un doute, parce que quand j'emploie les méthodes des gens (la rationalité, les preuves, les démonstrations, tous ces trucs qui font perdre un temps fou alors qu'il suffirait d'accepter que de base JE SAIS) c'est quand même que c'est important pour moi de leur faire comprendre un truc. Du coup, s'ils me disent que non, que j'ai rien à me reprocher, c'est ptet qu'effectivement, moi aussi je suis une pâquerette. 

Alors l'espoir naît, insidieux et gluant. Il se colle à mes entrailles et atteint bientôt un stade critique au fur et à mesure que l'aveuglement de mon interlocuteur croît "Mais non Johnson tu serais incapable de ça." "Mais non Johnson moi je sais que t'es pas comme ça." "Mais non Johnson t'es une vraie gentille en fait."., je commence à m'en persuader moi-même. 
Ma resting bitch face s'illumine parfois, je commence à me dire que c'est chouette d'avoir des amis aussi chouettes, que tiens, j'ai pas vu DarkJohnson depuis un moment . Mais a-t-elle jamais existé en fait ? Boarf on s'en fout, y a tout un tas de champs de mimosas à parcourir en se tenant par la main !

Et puis vient le jour où la nouvelle relation ne l'est plus tout à fait. 

Où elle t'assoit en face d'elle, l'air constipée, dans une pièce sombre et étriquée et où elle te dresse, d'un ton très sérieux, la liste de ses griefs. Où elle t'explique à quel point tu lui as fait mal, et comment, et avec la clef anglaise, et dans la salle à manger. Où elle te dit, en somme, que tu as rendu sa vie zone toxique, car c'est un mal lattent, que tu lui as fait. Un mal qui dure, qui dure depuis longtemps, en silence, en rampant. Que voilà l'addition et que maintenant il faut payer ma bonne dame. Alors DarkJohnson, dans un dernier effort de révolte, se dresse sur la barricade du "MAIS JE TE L'AVAIS DIT BON DIEU DE BON DIABLE !", alors là, au choix, on enfonce les clous du cercueil avec la petite phrase au choix : "oui mais jcroyais jpouvais t'changer..." "oui mais je voulais pas y croire..." "oui mais pas à ce point quand même...". Alors tu te lèves, et tu te casses, parce qu'il y a plus rien à faire. DarkJohnson te regarde passer, d'un air entendu, et te fait comprendre que sa plus grande victime, ça reste encore toi, et les mirages de relations viables qu'elle te laisse entrevoir. 

Et puis tu te retournes, et tu la regardes, et tu te dis "Merde, Darkie, comment j'ai pu être aussi perso et égoïste et t'abandonner seule à ton déséquilibre pendant tout ce temps ?" et le seul hug sincère que tu prodigueras dans ta vie ce sera pour elle. Dark-toi. Parce que les seules relations qui marchent dans ta vie sont avec des gens qui ont accepté ce côté sombre mais qui toujours s'en méfient. Qui ne baissent jamais tout à fait leurs armes, car on ne sait jamais. Ces gens qui parviennent à gagner le respect de DarkJohnson et à l'endormir, un tout petit peu, car on sait bien que jamais personne ne l'apprivoisera. Qui le voudrait ? Ces gens qui te prennent au sérieux, qui t'écoutent, te respectent et te croient.

DarkJohnson est un organe que j'ai essayé pendant vingt ans de m'amputer et qui repoussait, repoussait, repoussait. A raison. Car elle m'est vitale. C'est moi aussi. Elle m'est d'une utilité sans pareilles, un génie du mal est tout de même un génie. Beaucoup de gens passent à côté de moi en ne l'acceptant pas, comme on adopterait un membre d'une fratrie mais pas l'autre. 

Ceux qui m'aiment ne me polissent pas. 
Et voilà pourquoi dans ma vie, il y a beaucoup plus d'appelés que d'élus. 
Et voilà pourquoi n'attendez pas de moi des hugs, des sourires et un coming-out de gentille fille qui a bon fond. 
Passez votre chemin si vous savez que ça vous rebute, si vous restez malgré tout, c'est que c'est votre tête qui ne va pas. Que vous vous croyez élu des dieux, capable de remettre sur le droit chemin quelqu'un qui n'est même pas perdu. Ne jetez à personne la malédiction d'être votre idéal. 
Personne ne mérite ça. 

jeudi 21 mai 2015

How low can you go now



11. "Arrête de t'auto-congratuler d'être une licorne ascendant flocon de neige."

On peut critiquer tant qu'on veut le MBTI - et là n'est pas le sujet - personnellement, le fait d'être typée INFJ a éclairé beaucoup d'aspects très sombres de ma vie. Ca m'a fait accepter que je n'avais pas besoin de changer pour avoir le droit d'exister, qu'on avait beau n'être qu'1% de la population, on était quand même 1% de la population.

Le "Arrête de te la péter" revient comme une rengaine, et je sais qu'il est inutile, dans ces cas là, de poursuivre le dialogue, parce que la vérité, c'est que ma première réaction à mon type a été de flipper grave.
Ca veut quand même dire qu'on est foncièrement différents de 99% des autres gens.
Et vas-y pour établir des connexions viables en partant de là.

Maintenant, au moins, j'ai une notice, et je peux emprunter les mots des autres pour expliquer à mes gens que "non c'est pas que j'ai pas envie de te voir, c'est que ça m'épuise, c'est pas toi, c'est comme ça que je suis câblée.", par exemple. Je ne suis pas random et irrationnelle, je fonctionne différemment, mais hey, c'est chouette d'être tous différents, non ? We are the world, toussa toussa.

Je commence pourtant à distinguer quelques effets pervers, notamment le fait que maintenant les autres savent exactement de quoi il en retourne, et que quand ils merdent avec moi, c'est en toute connaissance de cause. Alors qu'avant, je prenais toujours une (trop) grosse partie des responsabilités.

Je pense à ce besoin capital d'authenticité me faisant rejeter tout ce qui est superficiel, prétendu, maniéré. Chez moi, l'honnêteté est affichée, ça passe ou ça casse. Je ne demande pas que la personne en face adopte mon pacte, mais je ne peux supporter qu'elle passe outre. J'ai un radar à bullshit extrêmement sensible et quand on me sort des fausses excuses, des prétextes fallacieux ou des postures non sincères, je le sens, je le sais. Ca me heurte et ça me fait vous reconsidérer complètement, vous et votre place dans ma vie.

Je n'ai aucune idée d'où ça vient, mais le fait est que je provoque des réactions épidermiques aux gens. La team paillette de s'écrier alors : "mais au moins tu ne laisses personne indifférent !". Certes. Mais c'est un peu difficile à vivre quand, sans préavis, tu deviens la personne à abattre d'une personne que tu côtoies à peine, or else, l'obsession personnifiée d'une autre.
Et c'est ce qui me fait me rouler en boule sur mon canapé en chouinant "mais moi je voulais juste des gens sains avec qui regarder mon plafond en silence."

Ca m'arrive régulièrement d'avoir des relations qui s'effondrent du tout au tout car la personne n'a pas pris au sérieux l'avertissement que j'adresse à chaque ami potentiel (en dehors du "quand je dis non, c'est non" qui devrait même pas avoir besoin d'être formulé, et qui n'est respecté par personne dans la vraie vie, pas même les plus convaincues des féministes autour de moi) : "Je sais vraiment pas ce que je fais socialement, je comprends tout aux gens mais ne sait absolument pas comment me comporter avec eux, alors surtout sois honnête si jamais j'empiète un peu trop, si jamais je fais/dis quelque chose qui te heurte.". 

On est dans une société où tout le monde encaisse, et le résultat, c'est que parfois, 3, 4 ans après avoir commencé ce que je pensais être une super amitié, on me sort "non mais en fait je te l'ai jamais dit mais quand tu fais/dis telle chose, ça me blesse et ça me heurte, mais maintenant c'est trop tard je suis blessée et heurtée du coup tu peux rien y faire à part changer complétement ¯\_(ツ)_/¯".

Me balancer ça équivaut à me dire "kikoo notre relation c'était une caméra cachée pour le Truman show 2 !". Et notre relation, c'est comme l'immeuble à la fin de Fight Club.

Et non je ne changerai pas. C'est déjà une torture de me contraindre à socialiser profondément avec des gens, de leur faire intégrer les règles très strictes selon lesquelles il m'est possible de faire partie de leur vie - sans quoi j'en bave beaucoup trop et je leur en fais baver... L'authenticité et la transparence totale ont toujours été la meilleure solution, ça passe, ça casse, mais au moins on est fixés, dès le départ. Pas de temps, pas d'énergie perdue. 

Sauf qu'entre les gens qui font de moi leur new project, qui estiment que je suis le bad boy qui a besoin de leur amour pour retrouver le droit chemin, ceux qui fantasment sur toutes les zones d'ombres de ma personnalité en s'imaginant "Elle dit ça mais elle pense ça !" ALORS QUE NON ou pire "Elle ne le dit pas mais je sais ce qu'elle ressent.". Et les derniers, ceux qui pensent qu'ils ne passeront pas le casting de ma vie et qui se disent "en faisant comme ça ou comme ça j'aurais plus mes chances et tant pis si ça provoque des mauvaises choses, on les cachera sous le tapis, y a aucun moyen que ça ressorte, jamais." ...

Sérieusement, vous êtes tous une bande de tarés, tous les 99% que vous êtes. En quoi dire que je ne fais pas semblant est différent de quand je dis "non" ? Qu'est-ce qui vous permet de passer outre ? De vous servir de moi comme d'une toile blanche où répandre vos projections ? D'interpréter romantiquement un certain malêtre et mon aura noirâtre ? Pire encore, de vous abstenir de me dire ou proposer des choses parce que "voilà comment Johnson va réagir". 

12. "Laisse-moi donc empiéter sur ton libre-arbitre".


mardi 19 mai 2015

Only in my memory



La nappe retombe un peu trop et me cache la moitié de la télé. J'arrive quand même à comprendre, et puis, allongée, je dépasse pas la largeur de la table de la salle à manger. Je suis bien cachée et bien entourée en même temps. Ils sont derrière, dans leurs fauteuils. Ils reniflent, tournent les pages, et de temps en temps, se lèvent pour aller changer la chaîne.

Le matin, je zone en pyjama sous cette table, c'est comme ça que j'ai été élevée à Amour, gloire et beauté. Je comprenais pas tout, bien évidemment, mais dans cette torpeur du levage, ça m'allait très bien. Quand il faisait beau, et que mes grands-parents s'affairaient dans le jardin, j'avais le droit aux dessins animés. 

C'est en rentrant, en fin de matinée, que j'ai demandé à Pépé si je pouvais changer de chaîne. Mettre la 3. Il m'a dit "mais pourquoi faire ?", parce que dans ma famille il faut toujours tout justifier. On est très control freak. Je lui ai dit "y a une émission que j'aime bien". Il a eu son regard de méfiance et il m'a dit qu'il allait regarder avec moi mais que si c'était pas pour les enfants, on éteignait la télé.
J'ai dit ok. Parce que Pépé et moi on regardait McGyver, quand je me levais de la sieste, donc il avait forcément bon goût.

Je lui dis "avant y avait La croisière s'amuse, j'aimais bien, c'est drôle souvent, mais maintenant y a ça, c'est comme Zorro un peu." Sous les yeux effarés de Pépé, je lui vantais les mérites des Mystères de l'ouest, une série dont je n'avais pas la moindre idée qu'elle existait depuis déjà trente ans.

Il a rigolé en réalisant quel était le sujet de mon argumentaire et je lui ai dit "alors je peux ?", il a commenté le fait qu'Artemus était un sacré rigolo, et j'ai bien cru qu'il allait tout éteindre quand il s'est fait tirer dessus en plein coeur - heureusement, son carnet de croquis était rangé dans sa poche de veste et a arrêté la balle.

Du coup, avec Pépé, on a regardé Les Mystères de l'ouest. Et là Mémé est entrée. Il y a eu un blanc. Parce que Mémé aimait pas trop que Pépé rigole pour rien. Je savais que j'étais bonne pour refaire ma plaidoirie de zéro. Alors je lui répète tout, elle me dit "ah oui La croisière s'amuse." "Non Mémé, ça c'était avant, maintenant y a ça, c'est comme Zorro un peu mais pas pareil." "Tu veux des pommes de terre à la crème à midi ?" "Et y a Artémus qui est rigolo, et..." "Bon tu éteins la télé maintenant." "Mais c'est bien hein... Maman elle me laisse regarder." "Vas jouer un peu.".

Bon, là ça voulait dire que c'était fini Les Mystères de l'ouest avec Pépé. Y avait peu de chances qu'il proteste. Ca voulait surtout dire que Mémé voulait regarder son émission et que bon, vu qu'elle faisait des pomme de terre à la crème à midi, on pouvait pas trop protester. 

Alors je suis sortie de sous la table.

lundi 4 mai 2015

Just let them go




Un soir, à Hyde Park, Damon Albarn a pleuré.
Et moi, à ce moment là, je pensais bien jamais le voir.
Pas avec Blur en tout cas.

Je n'ai jamais aimé les gens médiocres, j'ai toujours eu l'intuition assez affûtée pour dénicher ceux qui comptaient. Ceux qui allaient faire l'histoire. Ou du moins quelques morceaux.

Je me gargarise un peu de ça, sous mes trois couches de draps. J'aime beaucoup empiler les draps sur moi quand je bosse, j'ai dû avoir une vie antérieure en toge.

Je me réveille sur mon canapé même pas déplié - j'ai abandonné le lit au chat.

Samedi soir, on m'a oubliée sur le dancefloor.

Non mais vraiment.

Mes compagnes de fiesta m'ont oubliée là. Enfin, c'est ce que je me suis dit, pour ne pas me dire autre chose. Mais c'était triste quand même.

Alors je leur ai fait coucou, à travers la vitre du fumoir, parce qu'il faudrait pas leur laisser le terrain du "mais on était mortes d'inquiétude !", et j'ai pris mon noctilien, comme il y a 5 ans. Comme il y a 4 ans. Comme il y a 3 ans. Comme il y a 2 ans. Comme l'année dernière.

Je connais la place de la Bourse par cœur, de nuit comme de jour, mais surtout de nuit. C'était le N16 et maintenant le N15. Je suis la seule à composter mon billet, au creux de la nuit. Mais j'estime que payer ce tarif est plus justifié quand un type doit gérer la lie recrachée par les boîtes et les bars. 

J'essaye de pas gêner, de pas déranger. Je suis dans cette bulle d'infinie tristesse dont je ne me départirai jamais. 

J'ai compris que je n'étais qu'un second rôle dans toutes les histoires de ma vie. Un épisode, une éclipse. Ces séquences qui peuvent me perturber jusqu'à des années après leurs courtes durées ne sont en fait pas mes histoires, pas mon histoire. Elles ne m'appartiennent pas et je n'ai été qu'un élément perturbateur au mieux, une figurante au pire. 

C'était le cas de la dernière histoire, que je présente comme "mon dernier brisage de coeur", quand en fait je suis arrivée bien après le déluge, alors que la tragédie était déjà jouée entre les principaux protagonistes. Trop bonne, trop conne pour comprendre que je n'étais rien qu'un pion. Un mort-pion.

Sauf que je suis tout sauf conne. Je finis toujours par comprendre ce qui s'est passé. La Vérité dont tout le monde se passe, justement. Les gens l'évitent avec beaucoup de précaution. Ca ne les intéresse pas. Les gens vivent dans le fantasme et les chimères et se servent de tous ce qu'ils trouvent pour renforcer leurs lubies, y compris des autres. De leur vie qui n'a rien demandé.

Je suis seule avec mes superpouvoirs dans mon noctilien, j'ai une bulle, c'est déjà ça. Je suis stable, stoïque, et j'ai un chat super doux. De quoi je me plains ? De rien. Si quelque chose m'irrite, j'y remédie. 

On m'a oublié sur cette piste de danse, on s'est servie de moi dans ces bras, parce que je suis une plante verte. 

Je suis celle qui aide à aller mieux, je suis celle qui occupe pendant un temps en attendant de trouver autre chose de mieux. De forcément mieux. 

J'aimerais que quelqu'un me détrompe, mais l'histoire se répète. Je ne suis la personne de personne. Je suis de passage, utile parfois, mais comme un putain de sapin de noël en plastique, qu'on range 10 mois de l'année. 

Mais tant que j'en ai conscience, ça m'affecte moins. Moi, ce qui me touche, ce qui me guide et ce qui me réjouit, ce sont les immémoriaux, ceux qui font l'histoire.

L'important, c'est Damon Albarn qui pleure à Hyde Park.