lundi 24 mars 2008

Please tell me silly stories of golden youth, so lost & beautiful...



Ok. La révélation de ce lundi de Pâques m'est apparut un peu comme Jésus zombifié à Marie-Madeleine.
En fait le garçon avec qui j'ai eu le plus de contact physique cette année est...
Carl B.
Je saiiiiiiiiiiiiiiis...
C'est déprimant.
En même temps j'ai jamais été une "grosse chaudasse" comme on dit par chez moi. Plutôt du type trop brainy pour savoir saisir les occasions.
Je vais avoir 20 ans incessamment et je réagis toujours comme une fille de maternelle devant le grand méchant loup.
Si un garçon -non gay- s'assoit à côté de moi, je me retrouve presque malgré moi à 1 mètre de lui à force de déplacer ma chaise.
C'est maladif je crois.
J'en suis à regretter que les garçon n'aient pas plus tenté leurs chances quand j'étais completly drunk.
Parce que soyons honnête, je ne serais pas contre des flirts d'une soirée de temps en temps. Sauf qu'il n'y a pas de soirées dans ma vie. Et pas de types célibataires-demonâge-hétéro dans les quelques soirées de ma vie.
Et franchement, si j'ai pas ma demie-bouteille de rosé dans le sang, autant essayer de s'approcher d'une tigre du Bengale mangeur d'enfant à la diète forcée depuis le printemps 92.
Parce que moi, je suis violemment repoussante.
Pas seulement à cause de mon physique... dirons nous... particulier !
Mais parce que je dégage des ondes d'un négativisme frôlant le négationnisme de mon hétérosexualité.
Je veux dire, s'ils implantaient mes chromosomes à toutes les nonnes, on n' aurait plus à fermer les couvents.
Je ne sais pas, sûrement ce complexe du "j'ai toujours pas de grand-frère" qui me bloque. Ou autre chose. Ou rien du tout d'ailleurs.
Seulement je suis nerdy et irrécupérable, quand vous autres vous offrez des plaisirs solitaires avec la page centrale de Playboy ou des sites bien peu poétiques, moi, la seule chose qui réussisse un tant soit peu à me faire décoller sont soit les écrits de Sade (jusqu'à un certain point...) et les nouvelles un peu barrées en langue anglaise (non mais pas queeee des trucs sanguinaires).
Je crois que je suis un nœud Gordien. Et j'attends de pied ferme Alexandre* et son coup d'épée.
*Non pas toi chouchou d'amour, j'ai beau tourner ça mille fois dans ma tête, t'es trop vieux, et trop hum... glam'. Et trop pas célibataire. Mais ne pleure pas j'ai déjà réalisé bien d'autres de tes fantasmes -dont celui de la jeune ado qui chante tes chansons top-of-her-lungs dans son lit et hurle la dernière note au bord de l'extase.

vendredi 21 mars 2008

Look at your watch now




Dar(jee)ling limited, aurait pu s'appeler cette note.
Mais non. Le temps presse. Mercredi prochain, Samuel Benchetrit m'offre le cadeau rêvé pour mes 20 ans, et je tenais à l'en remercier publiquement.
Quant à Wes Anderson, je regrette sincèrement qu'il n'ait pas pensé à embaucher Matt Gubler pour le rôle de Brendan l'assistant albinos ou presque, parce que c'est le seul reproche que j'arrive à formuler envers son film.
Le plus drôle de l'année. Sans Conteste. Non mais remballez vos ch'tis (et je critique en connaissance de cause... si si, comme Dan Brown, Marc Levy et mes ex, j'ai testé et maintenant je peux dire ce que ça vaut. Hum.).
Mes paillettes dans les yeux se sont un peu effacées avec le déluge de ces premiers jours de printemps... et surtout lorsque j'ai vu le reportage fait sur Ségolène Royale au salon du livre et diffusé dans l'édition spéciale d'hier (canal + bien sûr...), le passage sur Lassalle, le député Modem, j'étais juste à gauche de la caméra (oui je sais, je passe trop bien en hors champ), et je suis donc bien placée pour témoigner :
Tout ce qu'on dit sur les journalistes qui manipulent l'opinion : cévré.
Même si le propos était humoristique, les commentaires de Blakowski n'avaient rien, mais rien... mais rien à voir avec les questions posées par le -charmant- journaliste présent sur place.
La conversation sur le salon était en gros ceci : "Hey Jean, bien ou bien ? Décidemment on se croise partout, ça en d'vient burlesque. Dis t'as essayé de pécho ma mother la dernière fois à l'assemblée, mon pôpa il était pas très joisse ! Oh et puis ma belle mère, tu lui en as fait 4 des bisoux mon salo ! allez je me casse, à la revoyure ma poule."
Et le reportage : "alors ça fait quoi de se faire écraser le caquet par la ségo ?"
et on se moque des réponses complètement à côté de la plaque... alors oui, c'est drôle, mais Karl Zéro avait l'honnêté de mettre "réalisé avec trucage"... lui.

lundi 17 mars 2008

There's something that can be done to bring us back together as one




Petit Quizz : quel con a déclaré (publiquement) "chanter c'est se faire du bien à l'âme" ?
Même si je sais que ça sera trouvé en deux secondes trois quart.
****
Rentrer chez soi avec, au creux de la main, écrite l'adresse de Roman Polanski.
Envoyer une invitation VIP à un certain Mossieur Gérard Depardieu rue ******* de ***** dans le ** arrondissement.
Rire d'une blague qu'un académicien a fait coincé entre deux poumons de l'édition française dans un taxi parisien.
Se faire abriter par le parapluie gentlemanement proposé par un auteur de Polar Texan très très Wasp et absolument formidablement trop cute. A qui j'ai pourtant brisé le coeur en révélant que son idole Tony Parker était un piètre vocaliste.
Tout cela, ça s'est passé en dehors du salon... A croire qu'it's up to me Paris Paaariiiiis...
Si vous m'avez râtée cet aprem, vous m'avez peut-être croisée dans le métro, un peu énervée, mais avec une rose rouge à la main.
D'habitude, les roses rouges, je les offre, et exclusivement à des gens morts de grande renommée. 
Vos regards m'ont touchée entre le "oh la dernière socialiste sur terre" et le "oh elle est renfrognée parce qu'elle vient de quitter l'ami cher à son coeur".
Et non, l'amour n'a toujours pas sonné à mon stand (enfin j'ai quand même ravagé quelques coeurs, deux ou trois, comme d'habitude, mais des coeurs qui ne m'intéressent pas, comme d'habitude, des coeurs encadrés par des corps moches ou des intentions purement basses. Je suis désespérante.) 
A tiger is a tiger, not a lamb, Mein Herr
You'll never turn the vinegar to jam, Mein Herr.Goodbye Mein Lieber Herr ?
Tu n'as pas plus que deux jours...
Tick Tick Tick Tick...

dimanche 16 mars 2008

Just give me something to hold on...

 


Vendre des pages imprimées à couverture cartonnée au parc expo de porte de Versaiiiilles, c'est aussi aller chercher la maîtresse de l'auteur et la faire rentrer par "le sérail", en prenant soin de bien draguer deux ou trois des mecs de la sécu Yougoslave.
Quand une grande blonde maquillée et pimpante et une petite chataîgne au décolleté plongeant font de grands yeux pitoyant à n'importe quel type en costard : ça fonctionne.
Oui, je n'ai mesuré l'indécence de ma tenue que lorsque, telle une petite fille, je croise un de mes dessinateurs de BD préféré (mais si, le plus populaire sur le web) et que celui ci me fixe longuement alors je me dis "oh pitaing, il lit mon blog ? C'pas vrai ? Il m'a pas reconnuuuuuue ?".
Parce qu'en fait non, il m'a pas reconnue, il a juste vu derrière la dentelle de mon corsage mes attributs qui ont profité aimablement des 5 kilos pris à me sentir désespérément seule à San Francisco sur Seine. J'avais pas pensé à ma prise de poids quand j'ai mis ce haut taille 40. Mea maxima culpa. Mais merde... ce blogueur/dessinateur porte décidément bien son nom...
Après ce tumulte dans ma naïveté cérébrale, je file aux toilettes (me rafraîchir la chevelure - je rappelle que je suis une princesse, je n'aurais rien d'autre à y faire), c'est là que je croise Philippe Geluck (qui se lave les mains après avoir fait son pissou, je tenais à le préciser pour mes nouveaux amis les paparazzi avec qui ON PEUT, oui, ON PEUT avoir des conversations de 20 minutes passionnantes même s'ils sentent mauvais de dedans la bouche.)
Sauf que les conversations avec les paparazzi ça déclenche des alertes à la bombe, ne cherchez pas, ça doit être une coutume Israelienne.
On le savait PUTAING CONG SA MERE, qu'en invitant Israel on allait pas brouter dans les alpages... mais de là à évacuer près de 10 000 personnes en une demie heure, on s'est quand même pas préparé.
Chambardement après l'annonce : les auteurs et la caisse d'abord, si ça avait été bactériologique on serait mourru tous figés les mains pleines de billets. Y'a pire. J'ai pas eu peur pour ma vie, seulement pour mes cheveux qui allaient frisoter. Ca n'a pas manqué.
Celui qui a fait la blague a commit un criiiime capillaire à mon égard, et doit être jugé comme il se doit. De plus, il a bouleversé l'ordre naturel des choses et depuis, mes vieils Arch Nemesis me rappellent, je me souviens des dates d'anniversaire, et j'ai le courage d'offrir des sablés aux journalistes de 2 mètres aux yeux d'opale du Petit Journal de canal+ (comment je vous kiffe trop ! - sauf toi, le petit brun qui bafouille cracra peuuuh).
Un jour de plus dans ma Heights Life. A la fin du salon je vais être dans l'obligation de me suicider, tellement je serais vide. D'énergie et d'occupation. Sauf si je prends un abonnement au quotidien avec les cahiers du cinéma (clin d'oeil lubrique)
Non je n'ai toujours pas rencontré l'amour, c'est pour après-demain, ou mercredi. J'sais pas. 
XO XO.
Heights Païn Johnsy Johns, live from my bed, all alone with my courbatures.
Cadeau Bonus : imaginez Jean-Louis Debré qui saute comme un cabri du stand Fayard jusqu'au notre pour claquer la biz à Docteur Mamour Patrick Pelloux sous l'oeil intrigué d'un des frères Bogdanov lui même fuyant le périmètre où Laurence Boccolini sévit.
Je veux dire, après tout ça, on a la classe ou on l'a pas. Moi perso, ...là, je l'ai pas. 

samedi 15 mars 2008

They say the future’s out to get you...

 

...you know that I won't let you fall !

Que ce soit clair : Les lecteurs de mon blog sont soit :
_Des vieux gens de ma vie qui ne me parlent plus depuis un bail mais qui gardent un oeil bienveillant /vicieux sur les news de ma life.
_Le Blue Eyes Clan qui se dit que lire mon blog vaut mieux que de passer un coup de fil ou que prendre le train...
_Mes ex, qui croient que je sais pas qu'ils viennent toujours ici (mwahahaha)
_Des vieux de la vieille des blogs qui repassent une fois l'an, histoire de.
_Et des mix de tout ça, c't'à dire des gens que j'ai pas encore rencontré IRL parce que j'ai pas eu la possibilité ou qu'ils n'en ont pas émit l'envie.
Mais y'a plus grand monde qui traîne dans ces reliefs accidentés que sont mes notes depuis juillet, mais hey... le monde qui y traîne est grand.
Quand je rencontre mes lecteurs/potes du web en vré, je me fais toujours la réflexion qu'ils ne sont pas tous si grands que je les imagine à travers leurs mots, et que par conséquent je ne suis pas si petite que ça et qu'il faut que j'arrête mon complexe d'infériorité irréelle.
Tout cela pour dire que Zzye n'est pas très grande, mais encore moins petite, et que ça fait plaisir de rencontrer des gens qu'on connaît surtout quand ça se passe aussi facilement...
Je veux dire, pas trop de blabla futile pour remplir l'espace, une reconnaissance quasi-directe et pas de "mais alors comment que je dois t'appeler"...
Ca se passe toujours mieux quand je vois pour la première fois une fille plutôt qu'un garçon. Avec un garçon y'a toujours ce trouble (cet espoir ?) que ça se finisse maybe par un rapprochement corporel.
Ce qui est totalement con, vu que je suis blanche et pure comme l'agneau qui vient de naître (mais surtout blanche quoi). Et j'ai un témoin de plus pour approuver.
Quant aux autres des Virtual gens qui se sont bousculés aujourd'hui (putain vous êtes relous à venir le même jour... vous pouvez pas vous mettre d'accord sur le forum "how to meet Heights . com ????" c'est trop demander ? hum ?) Ces "autres" m'ont fait des sourires, francs & gênés, des petits signes presques pas visibles, des références poussées sur Jim/Les cimetières/Liverpool/leviolet quand je n'avais aucun moyen de les reconnaître... et puis franchement me couvrir de photos de Carl, vous vous êtes donnés le mot ou quoi ?
Vu que je passe mes journées avec Pé., journaliste à Paris Match (alors que je préférerais les passer avec les petits mecs des cahiers du cinéma ou alors ce bôgoss en adidas élimées de la soirée d'inauguration, journaliste politique à Canal + -han mais comment je kiffe décidemment les journalistes de la quatre -), c'est PAS TRES DISCRET de me filer des portraits de mon amant secret. Mais bon, je vous pardonne.
Car je suis grande (mais quand même plus petite que Zzye*).
*qui m'a quand même fait rire en boucle toute la journée sans le savoir avec sa définition de comment on me reconnaît : "ouais je me suis dit que *ça* ressemblait pas mal aux photos" )
...A demain vous autres (?)

vendredi 14 mars 2008

Overbookée


Chéri-amour-bébé-beau ténébreux-toiquiestmien-choupinou-PrinceDeMoi :
Attention. Attention. Attention. Mon gloupinou ne passe pas demain. Je répète. Ne passe pas demaing.
Mes parents (et ma soeur)(oui celle là ) seront là.
Et tu comprends, s'ils te voient, toi, dans toute ta toutitude, ils vont savoir tout de suite... Alors, beau toi, retiens la nuit. Et come Back manche-di.
Parenthèse refermée.
En plus pour commencer notre relation d'amour inconditionnelle, le salon du livre, c'pas top. Je suis affairée, échevelée et énamourée.
Hier de M. (roaaaaaaaar)
Demain de J.
Ca dépend de quel auteur on me donne entre les mains.
Allez fais pas ta jalouse, t'as eu d'autres occasions que t'as piteusement loupé. Et puis ça se tombe, tu le sais même pas que t'es amoureux de moi.
Sur le stand, on ne vend pas tellement, mais qu'est ce qu'on boit.
Deux fois que je rentre complètement rétamée dans mon très vieil appartement-la-bohèmeuh.
Les livres, c'est ma life.
Et traîner avec des attachées de presse langues de putes, des boss tyraniques, des clientes féminines à moustache...
les mains au cul, les verres gratuits, le fantôme de Marc Levy, sortir un couteau sous le nez de Shimon Peres, lire Paris Match d'une main et Libé de l'autre, attendre un député modem comme le messie, acheter un dvd de Beigbeder (pour les cours, je le jure, ça me fait presque mal aux fesses de dépenser un billet là dedans), manger chez Paul à s'en dégoûter, prendre l'argent dans la caisse, avoir mal partout, attendre le sosie de Jeff Buckley en sachant très bien qu'il aura pas les cou*lles, la bretonne, les paranoiaques (qui s'approchent pas ah ah vous êtes drôles à me regarder de loins, je vous kiffe).
J'ai pris la grosse tête. Je bois trop. Je prends vraiment trop de lipides et de somnifères.
Je vous aime.
Heights Johns L42.

mercredi 12 mars 2008

Broken Hearted Detective



my back it hurts again
it aches like history
cottonmouth and all lit up
your smiling back at me, but...
Salut les copains. Première journée de front sur le Far Far Away Book Saloon.
Comme je le supputte, tout le Heightsy-Glory-Club est réunit pour savoir si "I DIT IT" ?
La réponse est : j'ai kiffé ma race.
Et comme à chaque fois que je passe la journée à quatre patte dans des positions impossibles, ça a commencé très mal.
Je me suis perdue à peu près trois quarts d'heure, alors que je n'avais qu'une demie-heure d'avance que j'avais déjà bien entamée en partant dans le sens inverse en sortant du métro (ouais bon hein les combines de raccourci de mon boss ne tiennent en compte la capacité zéro qu'a mon cerveau à me diriger convenablement).
Après avoir pleuré ma mère dans l'allée R, je me souviens que je suis censée pas être loin d'un éditeur que j'aperçois très haut dans le ciel du parc expo (grâce à un abat-jour à 5000 euros), et en fait je suis dans l'allée L.
C'est tout rouge, c'est chatoyant, mais aussitôt, pour me punir d'être en bas de l'échelle sociale des ouvriers du livre, moi la technicienne, la bacplussdeux, la stagiaire-éponge-serpillère-multifonction, et ben, on m'envoie en "mission sympa"... ben voyons...
"Alors tu ressors et tu nous trouves en dix minutes trois cafés et des chouquettes, et tu rapportes ça avec tes deux mains et une facturette."
Ouais genre.
Mais il en faut plus pour m'abattre et HeightsyGold s'en sortira comme par miracle, et blâmera le vent à 110km heure et le tramway fou nommé pas-désir-du-tout lorsqu'on lui demandera pourquoi ils sont tièdes tes cafééés ?
Hey lover why the gun?
Hold on I'm almost there
It's too late you've killed the trust
Don't act so unaware
Mais je suis fière de notre stand, même si j'ai trié des livres de gaudriole grasse et des choses assez malsaines (dont un contenant les photos de plusieurs étapes de décomposition d'un cadavre, yummy), j'ai quand même déniché UN Wilde (ignominieusement mis en page mais passons), et un beau-livre sur le Wavre qu'il est bieng "Le Havre : un art de vivre ET FUCK LES PARISIENS" un truc dans le genre.
Finally, Boss de moi nous a offert une bière et c'était à la cool au milieu de notre stand propret, rougeoyant et soooo homy.
Demain soir je reçois quelques potes, Shimon Peres & Zzye entre autres.
Et je croiserai très sûrement mon maître. Pour ceux qui savent qui je désigne par cette appellation très inhabituelle dans mon langage de Very Emanciped Girl. (Oui VEG, comme Végétarienne, et je HAIS tous les gens qui se sentent obligés de mettre des animaux morts dans tous les sandwich du monde).
Why are you so destructive?
Do you realize what you've done?
you can't bring it back to life now
What are you running from?
La question qui reste en suspend est... et toi ? Seras-tu là ?

I don't like the way it feels... I just want you to be... real.