jeudi 22 novembre 2007

Behind Blue Eyes - End of the Week.




[Pour saisir tout le génie de cette note il faut allégrement cliquer sur les liens violets, merci]

La salle de réunion du Q.G est encore dans la pénombre. Tous les membres sont arrivés à l'exception de deux.

En bout de table, Heights Slapette "bogossophile" Johnson vérifie sa montre. Aujourd'hui est un jour particulier pour le Blue Eyes Clan. Peut-être qu'à l'issue des discussions il aura changé de visage à tout jamais.

Des tensions ont déjà fait leur apparition depuis l'intronisation du 5ème membre. Powpy Popovitch aimant à maltraiter les animaux. Sugar "Blondie" Milie ayant également été prise en flagrant délit d'étouffage du dit membre.

Heureusement, HSJ en maîtresse de cérémonie a réussit à organiser le plan de table pour qu'une telle anomalie ne se produise plus à l'avenir.

Enfin, Mister Armand "gaypride" Pissou arrive, le 5ème membre le suivant de près.
"Hey les Blue-eyed-girl, y'a un irlandais en stagnation dans la waiting room , j'appelle le service de sécurité ?"

"Oh Armand Vittorio del pissotto, tu veux sûrement parler de notre ordre du jour ?"
Tandis que la caméra de surveillance diffuse l'image du jeune homme, Powpy s'insinue :
"Il y a l'oeil bleu, il faut lui reconnaître ça." 

Sugar se range donc à l'avis général :

"Il rentre donc dans les statuts juridiques de notre association, nous pouvons donc examiner son cas. Surtout qu'il a l'air de s'impatienter. "
Heights reprend la parole :
"J'ai peur qu'il se déshydrate si on ne prend pas une décision rapidement."
Armand la coupe :
"Oui mais est-il réellement motivé ? Parce que c'est pas la foire fouille le Blue Eyes Clan tout de même."
Powpy Popovitch louchant sur l'écran de contrôle confirme que le jeune homme a l'air prêt à tout. Heights confirme.
Sugar acquiesce dans un sourire béat : "Oui, il m'a même offert des pistils"
Le reste du blue eyes clan en choeur : "des pistils ?"
Powpy Popovitch reprend toute seule "ça m'étonne pas, il m'a toujours foutu un peu la trouille."
Heights s'affole tout d'un coup "Oh non, on avait oublié d'éteindre le micro vers la waiting room, il a tout entendu et du coup il est triste... je vais être obligée de le consoler sexuellement."
Armand l'arrête d'un geste virilement éprouvant : "No Way Heightsy Nympho Johnson, on vote d'abord, on consomme après. Moi je vote contre. Je préfère que les hommes restent en soumission numérique. C'est mon choix et l'assume. Je suis lesbienne et j'en suis fière. Mi-pute Mi-soumise. Touche pas à mon corps. Fouette moi avec des ronces. Vive les AX bicolores."

Si les membres du B.E.C applaudissent leur confrère après ce monologue très inspiré, la réaction du postulant est des plus contraires.

Affolées, la gente féminine crie à l'unisson "nous on vote pour Cillian come backkkkk !"
En fait, le monsieur faisait une blague, il n'avait aucunement l'intention de se carapater et décide donc de rire très fort.
Armand Pissou calme les esprits en déclarant :

"S'il répond à mon énigme, il pourra faire partie du clan."
L'acteur tend l'oreille : c'est sa dernière chance de pouvoir approcher physiquement HSJ, il joue ici sa vie. 

Pissou continue :

"Je suis plus puissant que Dieu.
Je suis plus méchant que le diable.
Le pauvre en possède.
Le riche en manque.
Et si vous me mangez, vous mourrez.
Qui suis-je?"

"Patrice Laffont !" s'exclame Heights, un brin moqueuse tandis que l'intéressé semble déboussolé.

"Oh non moi j'aurais dit un danseur de Tecktonik, parce que la Tecktonik c'est plus puissant que dieu et si on en mange on meure et..." Powpy se tait car la moitié de ses camarades ont déjà sortit des objets contondants de sous la table.

Sugar, après mûre réflexion déclare : "c'est l'homme ! Le matin il est à quatre pattes, le midi sur deux pattes et le soir sur trois ! J'ai bon ? C'est ça ?"

Devant la consternation affichée par les autres membres, elle décide de checker si Kiki est plus avancé. Apparement il se débat dans des turpitudes intérieures.
 
Puis il décide que, comme c'est la mode, il se met en grève, puisque c'est ça et que d'abord c'est pas du jeu et que personne ne l'aime et qu'il va le dire à sa daronne. 

Heights décide alors de le carresser dans le sens du poil, de lui dire ô combien il était bonnasse dans Sunshine, ô combien il était émouvant dans Le vent se lève, ô combien il était... dans Breakfast on pluto ... et là sous le coup du souvenir cuisant, elle se tait. 

Rien n'y fait. Kiki détourne la tête, jamais on a traité un artiste comme lui de la sorte. Il s'enfuit dans la première Berline qu'il croise

Heights est bouleversée, elle se roule sur la table de désespoir et arrache ses divins cheveux par poignées. Powpy s'interpose : "Non pas ses cheveux ! Il faut qu'on fasse quelque chose."

C'est alors que Sugarmili a une idée digne d'Archiméde : "Un concours de grimaces !"

Cillian décide alors de faire demi-tour et se plie aux nouvelles régles du jury. 

Son numéro est très convaincant. N°5 en fait pipi sur Armand.
Il est décidé à l'unanimité que si Kiki est trop connu pour intégrer une société aussi secréte que le Blue Eyes Clan, il en fera partie en tant que membre d'honneur, honorifique et honoré (régulièrement honoré!).

jeudi 15 novembre 2007

Ouverture de la chasse


De la semaine du bôgoss, pardon, erreur de titre, ça arrive même aux meilleurs.

Alors de ce vendredi à l'autre vendredi, vous allez avoir de quoi tenir un siège, croyez en une fille qui est célibataire depuis 1 an et 2 mois.

De la photo, de la video, de la chanson, de la humour.

Ca va être hot, ça va être chocolate, ça va être hot chocolate.

Allez, arrêtez de vous agripper à mes jambes, oui je vais lâcher quelques noms des charmants amis de moi qui me rejoindront sur ce blog tout au long de la semaine.

Vous avez William Eugene Beckett, du groupe The Academy is, jeune Chicagoien s'habillant au rayon layette.

Mais aussi : Cillian Murphy ou "the human work of art", il amènera ses yeux et on verra s'il est digne d'entrer dans le Blue Eyes Clan.

Et puis, Matthew Gray Gubler, Nerd de son état, acteur-artiste délicieusement cinglé.

Pour les autres, je ne dis rien, ils ne m'ont pas encore rappelée. Ou alors j'ai pas décroché, j'avais piscine.

Et bien sûr, la bande son qui va avec. Que du collector.

N'essayez pas de fuir, j'ai condamné les issues de secours.

lundi 22 octobre 2007

I am such a coward, I could win an award

...ou 7 minutes au paradis avec Heights Slapette Johnson.

Les plus intimes d'entre vous (filles) me demandent souvent "mékesstaten ?", les plus intimes d'entre vous (garçons) me demandent souvent "tapaunecopinecélib' ?" mais ça, c'est une autre histoire.

Qu'est-ce que j'attends ?

J'attends d'être sûre que l'autre est ok, et... j'attends d'être sûre que JE suis ok. Ce qui prend plus de temps.

Pour éclaircir le pourquoi de mon célibat pluzoumoinchoizi d'un an, j'ai tenté de vulgariser en imaginant un speed-dating.

On rigole, mais on ne se moque pas (publiquement).

Imaginez donc : intérieur nuit, une table pour deux et deux à une table. Déjà pour ne pas que je m'enfuis, il faut que le garçon soit blond, il faut ensuite que le garçon ait des baskets (ou toute autre chose unisexe aux pieds), il faut que le garçon soit un garçon (parce que j'en ai marre d'avoir des propositions féminines), et il faut que le garçon lise des livres, ou du moins n'y soit pas allergique (non pas la peine de me mentir, j'ai un sixième sens pour savoir ça, déformation pro).

Ensuite, s'il me demande comment je m'appelle, il s'en prend une, donc on va partir de l'idée que j'ai un post it sur moi qui indique "dieu" "celui qui lit est un con" ou toute autre chose susceptible de lui faire passer cette odieuse question.

"T'écoutes quoi comme musique ?"

"Carl. Jim. Rufus. Chris. Principalement."

"ah. Et tu lis quoi ?"

"Oscar. Stephan. Dan -mais celui qu'écrit bien-, Henri, Victor et Jean."

"T'as un problème avec les prénoms non ?"

"Ca dépend, si ton prénom commence par un A. je crains que ce soit finit entre nous mais sinon non."

"Et tu fais quoi comme sport ?"

"Je range ma chambre. J'ai le goût du risque."

"Et tu as un hobby ?"

"Je dessine."

"Ouah, cool, avec quoi ? Fusain ?"

"Paint."

"..."

"..."

"Et tu as un animal de compagnie ?"

"Lucifer. Mais sinon un bambou."

"Et t'aimes quoi dans la vie en général ?"

"Rien... et les vampires."

"Mais tu fais des études ?"

"Oui. Je vais devenir serpillère dans une maison d'édition et dans 20 ans je gagnerais 2000€ par mois et je serais encore plus détestée dans ma vie professionnelle que dans ma vie privée."

"Parce que t'as pas d'amis ?"

"Si. Une blonde, une artiste et un Armand Pissou."

"Wo. Mais tu t'en sors quand même bien vu ton handicap."

"Je suis pas handicapée, je marche comme un fucking bébé !"

"Et tu cuisines au moins ?"

"Non. C'est à peine si je mange."

"Et tu veux des enfants ?"

"Nan ça va j't'ai dit que j'avais pas faim."

"Bon ça fait 7 minutes euh... tu me donnes ton numéro quand même ?"

"Nan. Je supporte pas qu'on m'appelle si on est ni blonde, ni artiste ni Armand Pissou [ou tout éditeur susceptible de me prendre en stage ou sur le salon du livre, oui toi là, je t'aime, je te veux]"

"Mais on t'a déjà dit que t'avais rien pour toi ?"

"Si...

J'aime le foot."

mercredi 19 septembre 2007

Crème Ail air



 [Violet Heightsy, Powpy Borrell & PolnaCéline Photo by Sugarmili]

 En fait le titre c'tait plus "Guacamole, Oignon, fumée de cigarette" mais comme ça puait un peu de la gueule comme jeu de mot alors j'a remplacé.

Ce que je me souviens de cette dernière nuit à Rouen, c'est la brûlure de cigarette profondément ancrée dans ma main, ce sont les chemins qui se séparent pour aller chacun vers une gare, c'est la brume du petit matin donnant des airs de ville fantôme à tout le quartier.

Je me sentais profondément bien et apaisée -malgré les quelques millilitres de cet alcool espagnol assassin dans mon estomac souffrant.

C'est alors qu'un connard m'a barré la route, pour me dire que j'étais bien jolie, pas une p'tite racaille qui slapette devant ses copains -ça, ça passe encore-, non, un vieux con avec des yeux libidineux. A 10h du mat', rue Jeanne d'Arc.

Je déteste de plus en plus les hommes. C'est effrayant.

Heureusement, le destin voulait que cette journée soit apaisante, et c'est à la gare routière que je retrouvais une connaissance pas vue depuis 4 ans.

G. à peine trois ans de plus que moi, qui m'annonce qu'elle a eu une deuxième petite fille, et moi, au lieu de me dire "crabeurk", je m'aperçois qu'elle est rayonnante, plus sûr d'elle, et très courageuse (puisque mère célibataire).

Je me suis sentie moins seule, voir ressurgir des gens de mon passé me fait toujours cet effet ; elle avait bô peut-être ne pas se souvenir de mon prénom mais elle se remémorait les cours de dessin qu'on avait passé ensemble.

Je ne sais toujours plus qui je suis, mais en cet instant, j'ai eu la preuve que j'avais existé.

vendredi 14 septembre 2007

Cimetière, cerise confite & autres complications


[Note à quatre mains]

14/09/07 vers 11h, Fashion Powpy et Princess Heightsy arrivent en limousine métro sur les lieux du drame.

Journée rituelle pour la seconde qui a décidé, cette année, de la partager avec la première. Et vice versa. Ou pas.

Bref, c'était père Lachaise party, avec DJ zébra Carl Barât (oui j'ai un problème évident avec la ressemblance troublante d'Oscar Wilde et de Carlito).

Après une demi heure de parade devant nos fans exaltés, nous avançons dans une allée pleine de personnes inconnues qui s'adressent toutes à nous en des termes familiers, nous tenant à peu près ce langage :

"Jim ?"

"Jim Morrison ? Morrison ?"

Interloquées que nous fûmes, et cela surtout après la troisième personne rencontrée, Powpy Powpette ma compagne de couette déclara :

"La prochaine fois que quelqu'un dit "Jim" je lui réponds "non, moi c'est Charlotte""

Peut-être était-ce la rose que je tenais solennellement, ou bien notre jeune âge et notre wock&woll attitioude (voir photo ci-dessus), mais 90% du touriste de la 16ème division nous poussait vers le tombeau surpeuplé du Roi Lézard.

Après tant d'émotion nous nous décidions à mettre un peu de patriotisme dans nos vies et d'aller saluer La Fontaine et Molière, mais, comme à mon habitude, je passai trois fois devant leurs tombes en regardant tour à tour le ciel, le sol, et la mauvaise rive, si bien que nous dûmes rebrousser chemin un certain nombre de fois.

Alphonse Daudet nous fut révélé par un couple de vieilles femmes très serviables*

13h30 sonnant, la faim tiraillait nos divines entrailles nous nous dirigeâmes vers le tombeau majestueux d'Oscar Wilde (parce qu'Arbeit Macht Frei n'est séduisant qu'en tant que chanson des Libertines, et que les mémoriaux de la Shoah devenaient pesants). Oscar n'avait pas changé plus que ça, en fait je l'ai même reconnu d'assez loin. Nous déjeunâmes donc presque tranquillement sous l'oeil de son sphynx, nous moquant allègrement des pouffes à collant qui lui bavaient dessus munies de leurs lèvres de rouge criard badigeonnées**.

(preuve :
)

Le chemin vers le columbarium fût quant à lui semé d'embûches, en effet, un oiseau indélicat jeta avec désinvolture et à l'encontre de Powpy sa nourriture chipée très certainement sur une table de restaurant. (Nous attendons les résultats de la police scientifique mais il semblerait qu'il s'agirait de cerise confite). A peine remise du choc, nous devions rencontrer une mamie très sociable qui nous annoncera (encore) la mort de Jacques Martin, nous confiant que "ça fait mal quand même" -auquel nous avons répondu "oui, il paraît que la mort ça fait mal un peu, surtout vers le début".

...

...

*accent Kazakh* J'rigole !

(preuve du rigolage :
)

Par contre, on va appeler Jacques Pradel, parce que ça nous inquiéte mais on a toujours pas retrouvé la tombe de Sarah Bernhardt, si vous l'avez croisée n'hésitez pas à nous transmettre vos témoignages (nous fournissons mosaïque, cryptage de voix et perruques).

Et demain, nous allons tester pour vous un autre type de morts vivants : Armand et ses amis lors de sa pendaison de crémaillère.

Heights 'nd Powpass'

*Phrase que Powpy trouvait nécessaire de préciser. Je me désengage sur ce point.

** "Well they're just narcissists
Well wouldn't it be nice to be Dorian Gray
Just for a day?
Such narcissists
what's so great to be Dorian Gray
Every day?" auraient dit les Libertines.