mercredi 14 septembre 2011

Innocence and arrogance intwined

[Personne ne m'enlèvera de l'idée qu'il s'agit d'une des meilleures chansons de ces 10 dernières années]

Il y a des moments dans la vie où tu sens ton inner attachée de presse te dire "ne répond pas à cette question" "fais profil bas" "reste enfermée chez toi le temps que ça passe". 

Je regrette le temps de radioblog, de la précarité internet, de la préciosité de toute sociabilité. Je regrette le temps où je n'appartenais pas au monde.

J'y faisais quelques apparitions, tout au plus, en retenant mon souffle jusqu'à pouvoir être seule et respirer enfin.

Maintenant que j'y suis je ne semble plus pouvoir en partir.

 Et quand je fais des conneries il faut assumer. Ou se retirer du monde à jamais. Je suis actuellement dans la période d'hésitation. Je ne fais pas de compromis, et, quand je trouve quelqu'un nocif je l'écarte, c'est donc naturel de m'écarter moi même quand je me trouve nocive. 

Et bien que je sois entourée de "meuh non, t'inquiète". Je suis assez clairvoyante pour savoir que je fais de la merde socialement en ce moment (et que mon traumatisme, ma maladie & mon awkwarditude innée ne sont pas des cartes "sortie de prison").

D'un point de vue extérieur on me dit que je ne devrais pas autant m'en vouloir. D'un point de vue intérieur je reste persuadée, qu'en général, les gens ne s'en veulent pas assez. 

Alors je m'inflige ma propre punition, parce qu'après tout, c'est moi qui vis avec moi-même, et je suis bien assez grande pour savoir quand j'ai fait une boulette (sauf quand je sors d'un blackout total et que je suis bien incapable de me sentir coupable pour un truc fait pendant une crise et dont je ne me souviens même pas)(mais c'est une plus vieille histoire). 

Quand on vise un comportement irréprochable il est trop difficile de se pardonner.

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