lundi 31 décembre 2018

I hope I really might be sane



Il n'y a pas eu que du mauvais cette année. Si on creuse bien, on peut trouver de quoi sourire. 

J'ai eu 30 ans :


Je crois que mon année n'a réellement commencé que devant la maison où ont été tournés les extérieurs de Being Human US, à Montréal. 
S'en sont suivis trois mois de bonheur. Du fou rire incontrôlable le matin où, en pleine gueule de bois, je me suis souvenue avoir pécho mon premier québécois aux soirées à jouer au Président avec ma bande d'expatriés préférés. 


Du premier raccoon sauvage à Sheldon, le pitigroschat du cat café où j'avais mes habitudes, qui est venu me rendre visite alors que j'étais aux toilettes.


De la première bière artisanale aux cuites phénoménales à force de jouer aux dés (et de gagner)

Du champagne à Québec au festival de la poutine à Ottawa.

De Hanni El Khatib sur le Plateau à Justin Timberlake au centre Bell. 
















Et puis il y a eu le retour à Paris, et là, ce fut le drame.
Tout d'abord parce que j'y ai trouvé ça : 


J'ai rien contre les fast-food, mais on n'invoque pas les citations d'Oscar le Grand en vain, bande de burritos périmés.

Le retour au travail,  n'a, en soi, pas été problématique, mais cet été, il m'a plongée dans les affres de la dépression pour cause de négociation en mode "je cours très vite dans un mur de King's Cross en espérant arriver à Poudlard"



 [Nan je déconne, dans mon job, y a pas de congés maladie, parce que y a pas de congés.]




J'ai quand même retrouvé les copines, qui se sont dévouées pour garder ma grosse chatte malgré la première canicule et pour ça :


J'ai retrouvé ma ville, toujours aussi magique :




 Et parfois random...


  ...Mais toujours pleine de surprises !


Une ville qui donne quand même un peu trop d'ordres : 



[Non.]

Mais qui a vachement d'humour...


Enfin, dans la limite du raisonnable, quoi. 


Cet été fut l'occasion de retrouver Londres, mon amour, ma ville de coeur, de comédies musicales, de fabulous cimetières et de bières, et cette fois, j'y étais en famille (oui, volontairement) et ça s'est extra-giga-méga bien passé. #unexpected










Also, on a gôgné :



 Puis l'automne est arrivé :

 

 J'ai eu un second Master 2 (avec mention). 


...fait deux retours en Normandie...




 Qui furent l'occasion de faire un gros tri dans mes affaires d'avant :




 

D'ailleurs, il serait temps que la France fasse un tri, elle-aussi. On se paye quand même pas trois canicules par été pour que les membres de la Manif pour tous survivent.



Puis l'hiver, au tout début duquel il y eut une rencontre professionnelle majeure et tout plein de rebondissements dans ma vie pro. Spoiler alert : 2019 sera placée sous le signe du burn-out.  Mais, hey, 2019, année de la meuf ! donc je serai enfin correctement payée. 

2018 se clôt sur l'officialisation de mon diagnostic : trouble de la personnalité borderline, me voici de retour sous anti-dépresseurs, en espérant ne pas faire de réaction allergique cette fois (sur moi, ça a eu effet de me transformer tranquillement mais sûrement en crapaud : 1/10, would no recommend.)

[Et souvenez vous que fumer tue !]


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