vendredi 14 septembre 2007

Cimetière, cerise confite & autres complications


[Note à quatre mains]

14/09/07 vers 11h, Fashion Powpy et Princess Heightsy arrivent en limousine métro sur les lieux du drame.

Journée rituelle pour la seconde qui a décidé, cette année, de la partager avec la première. Et vice versa. Ou pas.

Bref, c'était père Lachaise party, avec DJ zébra Carl Barât (oui j'ai un problème évident avec la ressemblance troublante d'Oscar Wilde et de Carlito).

Après une demi heure de parade devant nos fans exaltés, nous avançons dans une allée pleine de personnes inconnues qui s'adressent toutes à nous en des termes familiers, nous tenant à peu près ce langage :

"Jim ?"

"Jim Morrison ? Morrison ?"

Interloquées que nous fûmes, et cela surtout après la troisième personne rencontrée, Powpy Powpette ma compagne de couette déclara :

"La prochaine fois que quelqu'un dit "Jim" je lui réponds "non, moi c'est Charlotte""

Peut-être était-ce la rose que je tenais solennellement, ou bien notre jeune âge et notre wock&woll attitioude (voir photo ci-dessus), mais 90% du touriste de la 16ème division nous poussait vers le tombeau surpeuplé du Roi Lézard.

Après tant d'émotion nous nous décidions à mettre un peu de patriotisme dans nos vies et d'aller saluer La Fontaine et Molière, mais, comme à mon habitude, je passai trois fois devant leurs tombes en regardant tour à tour le ciel, le sol, et la mauvaise rive, si bien que nous dûmes rebrousser chemin un certain nombre de fois.

Alphonse Daudet nous fut révélé par un couple de vieilles femmes très serviables*

13h30 sonnant, la faim tiraillait nos divines entrailles nous nous dirigeâmes vers le tombeau majestueux d'Oscar Wilde (parce qu'Arbeit Macht Frei n'est séduisant qu'en tant que chanson des Libertines, et que les mémoriaux de la Shoah devenaient pesants). Oscar n'avait pas changé plus que ça, en fait je l'ai même reconnu d'assez loin. Nous déjeunâmes donc presque tranquillement sous l'oeil de son sphynx, nous moquant allègrement des pouffes à collant qui lui bavaient dessus munies de leurs lèvres de rouge criard badigeonnées**.

(preuve :
)

Le chemin vers le columbarium fût quant à lui semé d'embûches, en effet, un oiseau indélicat jeta avec désinvolture et à l'encontre de Powpy sa nourriture chipée très certainement sur une table de restaurant. (Nous attendons les résultats de la police scientifique mais il semblerait qu'il s'agirait de cerise confite). A peine remise du choc, nous devions rencontrer une mamie très sociable qui nous annoncera (encore) la mort de Jacques Martin, nous confiant que "ça fait mal quand même" -auquel nous avons répondu "oui, il paraît que la mort ça fait mal un peu, surtout vers le début".

...

...

*accent Kazakh* J'rigole !

(preuve du rigolage :
)

Par contre, on va appeler Jacques Pradel, parce que ça nous inquiéte mais on a toujours pas retrouvé la tombe de Sarah Bernhardt, si vous l'avez croisée n'hésitez pas à nous transmettre vos témoignages (nous fournissons mosaïque, cryptage de voix et perruques).

Et demain, nous allons tester pour vous un autre type de morts vivants : Armand et ses amis lors de sa pendaison de crémaillère.

Heights 'nd Powpass'

*Phrase que Powpy trouvait nécessaire de préciser. Je me désengage sur ce point.

** "Well they're just narcissists
Well wouldn't it be nice to be Dorian Gray
Just for a day?
Such narcissists
what's so great to be Dorian Gray
Every day?" auraient dit les Libertines.

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