dimanche 8 avril 2012

Up

Ce moment où tu décides de ne prendre que ton tout petit ordinateur avec toi pour partir à New York. Parce que tu sais que le gros c'est trop de distraction. Que le petit ce sera mieux pour écrire. Ecrire partout. 

Que tu avais prévu de réfléchir et d'écrire et de draguer, à New York, anyway, et que du coup tu as beaucoup plus de temps pour écrire tout court. 

Puisque tu ne réfléchis plus. 

Tu vas te contenter de cocher quelques cases de plus sur ta liste des rêves à vivre. Des endroits foulés. Tu vas être cheesy parce que tu seras à New York au Printemps. Que ce pincement au coeur que tu ressens dans les pays très loin du tien, tu le ressentiras pour quelque chose et non plus à cause du vertige. 

Faire le point avant la fin du monde. Avant le début d'un été qui devra forcément être mémorable. 
24 ans. Les 100 ans du Titanic. Une augmentation/prolongation. 
Beaucoup trop de choses qui me persuadent que le monde tourne autour de moi, et, pourtant, j'ai rarement été plus muette.

J'en deviens agaçante en tête à tête, à ne rien dire. Je n'écris plus à personne, réponds à peine aux textos et ne viens plus ni ici ni ailleurs, plus tellement

Je suis toujours aussi paumée, et je reviendrai en pleurs un jour, et je repeindrai tout en noir, et vous serez aux premières loges, c'est la logique du temps qui passe - sauf s'il se stoppe. J'en viendrai à souhaiter cette fin du monde en décembre prochain, comme une mort de rockstar pour l'humanité. Partir dans un bang et au sommet de ma forme. Avant le reste. 

Je ne dis rien, en vérité, car je souhaite rester dans cette parenthèse hors du monde. Où rien ne m'atteint. Car, quand on réalise qu'on rêve, c'est souvent là que l'on se réveille. 

Je ne sais même pas si je viens de dire quelque chose. Un signe de vie, c'est déjà ça. Un hold on
Un BRB.

Cause I'll be right back. 

(at you)

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