dimanche 2 septembre 2012

My sorry-ever-after [Part IX]



J'ai été positivement dévastée. Trainant mon vague à l'âme dans l'oreille de tous mes potes qui avaient tous la même réponse "mais vous allez vous réconciliiiier". 

Et chose fut faite à ma soirée de crémaillère, où je l'ai vaguement invité, et où il est arrivé, après tout le monde, faisant à moitié la gueule.

Il y avait L'Autre Fille, également, elle était devenue incontournable dans nos soirées - mais toujours pas officielle.

Il m'a attrapée par le bras, alors que je dansais. 

Il s'est excusé pour la première et dernière fois, puis nous nous sommes serrés dans les bras.

Je suis sortie de cet échange sincèrement ravie d'avoir retrouvé un ami
J'étais en bonne route pour ne plus rien ressentir de déplacé pour lui.
 
Puis L'Autre Fille est partie et il la raccompagnée. Il m'a dit qu'il remontait. Je l'ai laissé faire.

Une heure après alors qu'il n'avait toujours pas reparu, je suis descendue.

Elle était en pleurs, assise dans ma rue et il la consolait, comme il l'avait fait de nombreuses fois pour moi après m'avoir hurlé dessus.

Elle m'a vu et est partie, me montrant dans un geste et lui disant quelque chose comme "reste avec elle."

Je suis remontée. J'avais un ami. 

Je ne l'aimais pas. Je ne l'aimais plus.
Puis, après quelques danses, des mains inappropriées sous ma robe et une douche collective tout-habillés-tout-bourrés, il a décidé qu'il rentrait chez lui.

Je l'ai accompagné, pour lui dire au revoir.

Il m'a dit que c'était con, que j'allais avoir plein d'étages à remonter. Je lui ai dit "on se dit au revoir là alors ?". Il s'est arrêté au milieu de l'escalier. Quelques marches plus bas que moi. 

Il m'a regardée. Je l'ai regardé. Je lui ai dit "Au revoir.". Il m'a dit "Pas de bisou ?". 
Je ne sais pas trop ce qui m'a pris. Peut-être le fait que, pour la première fois, il était à ma hauteur.
Je l'ai embrassé sur les lèvres.

Je pensais très sincèrement qu'il allait me faire valser contre le mur.

Il m'a dit "encore ?"

Je l'ai à nouveau embrassé.

Il m'a dit "...encore ?"

J'ai arrêté de compter.

J'ai explosé de rire en comprenant que si je l'avais embrassé lors de notre première soirée je me serais évité 6 mois de torture. J'ai compris qu'il était effectivement un ami. 

Je suis remontée profiter de ma fête, puis, tout le monde s'est couché, dont deux personnes devant la porte, faute de place. 

J'étais dans mon lit, une personne à ma droite, personne à ma gauche. 

Je me suis endormie.

Quand je me suis réveillée, Le Bête était à ma droite.

Le mystère de comment il était arrivé là, complètement saoul, sans passer par la porte d'entrée reste - derrière "Quelle est, diantre, la vraie raison de ma rupture avec le Tinman ?" - le plus grand mystère de toute ma vie.

N'importe qui aurait pris ça pour un choix de sa part.
N'importe qui sauf moi.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Veuillez écrire un truc après le bip visuel : BIP