vendredi 20 décembre 2013

I'm a heartless man at worst, babe, and a helpless one at best


 Bon. 2013. 


Tu as commencé avec plein de jeux de mots, car 2013 année de la.

Et tu n'as pas failli à cette destinée toute tracée. Loin de là.
Je rentre rarement dans des détails de ma vie intime sur ce blog – ce qui m'a d'ailleurs valu un "oh mais Johnson, tu as donc déjà vu le loup ?" de ma soeur aînée, cet été – mais force est de constater que ça a été une année hot cocotte.

Avec pour point culminant le Sziget du mois d'août, sous la canicule hongroise, avec ma stagiaire de l'hormone sous un bras et du vin pétillant badass sous l'autre. 

Mais pour être vraiment sincère, je dirais que ce qui a frappé ma libido de plein fouet se situe chronologiquement juste avant. En juillet. Sous le soleil un chouya moins frappant de Paris. Place de l'hôtel de ville.

Lui.


Ouais.

Donc c'est le coeur léger que je suis partie à la rencontre d'un autre monument de mon capital palpitations.


[D to the A to the M to the O to the N.]

C'est à peu près à ce moment là que j'ai perdu ma stagiaire de l'hormone. Je me suis retournée et : pouf, elle était partie.

 Je crois que 2013 était définitivement une année anglaise.


J'étais un peu blasée. Mais ça a duré trois secondes et demies. 
Saoule, je lui ai hurlé que je ferai pas de threesome avec elle et son nouveau toyboy, ahnonnonnon, je fais pas ça moi.

2013 a été l'année où toutes mes barrières morales sont tombées.


[Très exactement comme cela]


[Notamment grâce à lui]

Et où, souvent, je me suis prise la main dans le sac à faire des choses qu'une Heights-seize-ans-d'âge aurait condamné haut et fort avec son petit air dédaigneux. 

[Bon c'est grâce à la fée verte aussi]

[Ok. Surtout.]

Bref : 

Je suis revenue transformée. Transfigurée. Magnifiée. Dignifiée.

Ah non ça non.

Je suis restée sur un petit nuage jusqu'à rock en seine où j'ai retrouvé ce monsieur très élégant :

Et rencontré celui-ci, non moins élégant :


Ce qui m'amène logiquement à mon top concerts 2013, hophophop :
Blur (Sziget)
 Phoenix (Cigale)
 Woodkid (Sziget)
 Palma Violets (Fnac Live) 
Jake Bugg (Cigale) 
Babyshambles (Place de la république) 
Jagwar ma (Flèche d'or) 
Everything Everything (Sziget) 
Editors (Sziget) 
Temples (Rock en Seine)

Temples, c'est eux, et ils sont là en grande partie grâce à leurs cheveux.


Et enchaînons sur mon top 10 des chansons les plus écoutées cette année :

Invasion of the tribbles - Palma Violets 
Demon Dance - Surfer Blood 
The Weight - Editors 
Evil Eye - Franz Ferdinand 
Oblivion - Bastille 
Radiant - Everything Everything 
Shelter Song/Keep in the dark - Temples
 I love U - Woodkid 
The Real Thing - Phoenix
 Broken - Jake Bugg 
(et Simple pleasures sur le petit dernier)

Et ma shortlist des groupes à suivre en 2014 : 

Watchout : Money / Jagwar Ma / Skaters / Juveniles


Mais sortons à pieds joints de cette parenthèse et retrouvons le cours de ce récit, si vous le voulez bien.

Je suis rentrée dans ma petite vie, j'ai retrouvé le confort des mots d'un vieil ami.


 [Non pas lui.]

Un autre. 
Et je me suis demandé si. 
Pendant quelques semaines. Où j'ai senti qu'on était connectés. Parallèles. Complices. A finir les phrases de l'autre. 
Genre.

[Ouais.]

Mais il y a des gens qui, en devenant joli physiquement, deviennent tout moche dedans.



Et puis il y a eu cette fin d'année en mode : 





 

J'ai tout perdu, en quelques jours. 
J'ai appris que des gens pouvaient t'appuyer la tête sous l'eau encore plus fort s'ils percevaient les premiers signes de noyade. 

 

Ca a été moche. Et je n'ai pas toujours voulu saisir les mains tendues. Je ne les ai pas vues. Choisi de ne pas les voir. Ou alors elles n'étaient pas là.
Peu là.

Parce que 2013 m'a pris la seule personne que j'autorisais à me serrer dans ses bras.


Morte.



Et moi.

Et moi.

Et... moi

J'ai dû devenir moi.

Grâce à eux :

[Oh love. Oh love]

Mes amis. Les joyaux de ma couronne de princesse. Des gens à peine croyables. 
Des gens à qui je ne dis pas assez qu'ils sont des petites parties de mon âme.

Des gens qui ont patiemment attendu que mon coeur soit recousu. 
On dirait du Chantal Goya, mais sans eux, il y a pas de moi.

 [Instant émotion sponsorisé par Tom H., part-time Loki de son état.]

 J'étais à terre.
Je suis à terre.


A vrai dire, je vais forcément y rester encore un peu.

Mais, tant qu'il y a un peu de ça : 





...pour embellir la vie et recouvrir les plaies...

...peut-être que je n'aurai plus jamais à utiliser :


CA.


Ou peut-être que si. Mais alors seulement pour toi, là-bas.
Beware.

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