lundi 11 avril 2011

Forget

Quand on travaille à plein temps dans un bureau, les week-end prennent des airs de vacances.

C'est ce que je me suis dit, entre deux balades au Père-Lachaise, assise dans un bar de la rue du Repos. 
Le temps d'un coca-citron-glace, se retrouver hors du monde, à deux, parler de rien. De garçons. De la hauteur du bar et de si je pourrais éventuellement y tenir debout. 

Pas de chat dans le cimetière - trop de monde, trop chaud - mais une rose, à mi-chemin entre le retard et l'avance, sur la tombe d'Oscar. Je répète mes flâneries mais je change de partenaire. L'été, je préfère y être accompagnée. L'hiver, seule. 


Je repère d'autres détails, je me dis que je ne les verrai jamais tous. 

Je ne pense plus à ma semaine en deux temps, mi-affreuse tout le jour, mi-apaisante une fois que je retrouvai ma coloc' d'un temps. 

Les mauvaises nouvelles en pagaille, je n'y ai presque pas pensé, alors que j'ai passé mes heures de boulot à fixer un écran en me concentrant pour que rien ne déborde. Ni colère, ni peine. Parce que je suis malade et que j'aime pas.

Une semaine qui s'est terminée sur un anniversaire improvisé, une soirée m'ayant permis de réaliser que plus que jamais, les filles forment le noyau dur de ma vie, que je peux compter sur elle, alors que je passe mon temps à penser à des garçons girouettes, filant plus vite que le vent et n'ayant aucun sens du give-back.

Des cadeaux en pagaille - UN PONEY. ENFIN. 

Des cadeaux qui prouvent que mes amis me connaissent mieux que ma famille, mes goûts, mes vices, etc.


Une soirée réussie, pour une fois. Avec une retrouvaille qui fait particulièrement du bien. Du genre qu'on a besoin de faire pour voir à quel point on a évolué.

Un dimanche soir calme où le blues ne m'atteint pas. La fatigue vient toute seule. Je dors. Je dors sans attendre des heures. Sans entendre chaque voisin encore éveillé. 

Deux résolutions, enfin : celle de dire (encore) plus souvent Fuck You, et celles de me remettre à écrire, parce que rien d'autre n'importe, dans ma vie principalement.


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