jeudi 3 janvier 2008

Monster


Cher tous,
Je n'ai pas la tête à vous en ce moment,
ce que vous pouvez dire passe à travers moi, j'y pose mon regard mais mon esprit se retracte, j'attends un frelon. Une bête qui me piquera et me redonnera au choix, le goût de vivre ou de...
Sinon, Lucifer est en pleine crise d'adolescence. Il se carapate à la nuit tombée pour regarder les jeux d'amours dont une castration impitoyable l'a écarté. Il miaule désespérement à la lune devant ses concitoyens chatoyant et éventre des poubelles, pour le plaisir de l'anarchie.
Vous savez quoi, cher tous, cette année comme prévu dans les astres, de vieux visages m'ont accueilli avec de nouveaux : "Alors comment va la parisienne ?". Ce que, vous le savez bien, je ne saurais être. C'est drôle comme les gens aiment à faire des rapprochements, des assimilations et à simplifier les choses. J'aimerais que les grands événements soient simples et les tous petits très détaillés. C'est ainsi que la vie est acide, appréciable et émoustillante.
What's that coming over the hill is it a monster ?
Je suis effarée de me rendre compte que le seul texto de nouvelle année reçu dans la nuit du premier émanait d'une ancienne connaissance que j'écarte de mon existence depuis maintenant deux ans. Et tout aussi effarée de recevoir une carte provenant d'une illustre inconnue, elle est belle cette carte, mais je ne voterais vraisemblablement pas pour l'inconnue.
Et sinon, à quoi passe-je mes journées ?
A être malade, de cette maladie qui a fait rire tout le monde le soir du 31...
Mais aussi de cette maladie qui ne s'arrachera jamais vraiment de mon coeur, si seulement cela pouvait être de la mélancolie, je serais déjà une poétesse reconnue.
Mais c'est bien plus destructeur et bloquant.
Pour une fois depuis bien longtemps, je viens de vous dire quelque chose, cher tous, et maintenant,
j'attends.

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