jeudi 11 août 2011

Look at the stars, look how they shine for you

Voilà ce qui m'attendait ce premier soir à Prague.


Une bonne surprise à l'auberge de jeunesse, malgré les 5 étages à grimper pour attendre notre antre, propre, spacieuse, deux salles de bains, une terrasse et une cuisine équipée, tout ça pour 15€ la nuit dans une chambre occupée seulement par nous deux, superposément. Un goût de paradis.

Le tirage de pile ou face pour savoir qui dort en haut/qui dort en bas à l'aide d'une pièce de 50 couronnes Tchèques fut légendaire puisqu'elle avait deux faces.

Apprendre à défoncer la porte d'entrée après avoir passer la carte magnétique, se demander si c'est bien Eros Ramazzoti qu'on entend dans le hall (oui, nous habitons au dessus d'une pizzeria férue de musique pop italienne, nous l'apprendrons tous les matins en quittant le nid et en improvisant un blind test du mauvais goût rital).

Découvrir nos amis les poissons de la boutique de massage thaïs d'à côté :
[A force de passer 4 fois devant par jour on en reviendra vite]

Même si C. est très très tentée par les kiosques de viande frite que nous croisons elle ne succombera jamais au fameux burger d'escalope panée ou à la saucisse géante et au chou bouilli dans du pain à hot-dogs. Je suis sûre qu'elle est toute pleine de regrets culinaires, mais bon, c'est son choix.

Parce qu'à Prague il faut pas être des tapettes de l'estomac, la bouffe est faite pour éponger les litres de bière ingurgités.

Ce premier soir, peu familières encore du "tu divises par 100 et tu multiplies par 4 et là t'as le prix en euros" nous étions toutes dubitatives devant les prix qu'affichaient les restos autour de la place Venceslas (équivalent champs-élysiens de Prague), c'est à dire qu'apparemment nous pouvions manger pour une dizaine d'euros entrée, plat, dessert, boisson, service (oui, à Prague, tu payes l'eau, le couvert, le pain, la nappe, l'air que tu respires dans un restau, mais tu le payes pas cher, souvent 30K, càd 1,20€).

C. commence alors à imiter mes "céboooow" et nous comprenons que nous allons passer l'ensemble du séjour à regarder en l'air dans la ville la plus pavée du monde. Séjour casse-gueule, notamment parce que je n'ai que des talons et des tongs, parce que mes pieds ont toujours vécu dangereusement. 

Parce que dès que tu lèves le nez, tu vois des choses magnifiques à chaque numéro de rue, sans déconner, des trucs genre ça :
[Et là, je me suis VRAIMENT sentie welcomed]

Le lendemain, les choses sérieuses commençaient. La quête existentielle d'un supermarché pernicieux. Le déchiffrage de deux cartes de la même ville indiquant des destinations fort fort différentes. Le retrouvage de mes souvenirs de l'été 98. Les restaus. Les bières. Les vannes récurrentes. La chasse aux bôgoss pour le Blog de l'hormone (article sur l'hormone à Prague à lire ici, d'ailleurs). Les américains pas classe et leurs douches nocturnes. Les vols de jus d'orange. Les vieux qui font peur, et plein d'autres choses passionnantes.

But, hey, tomorrow is another day, yeah ?


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