vendredi 28 mars 2014

The dreaming days where the mess was made


[Oui, bonjour à vous aussi, jeune homme.]
 

Nous sommes le 26 mars et je sors du bureau. Je choisis un autre ascenseur que celui par lequel je pensais descendre, et j'appuie sur le bouton. L'attente est longue, mais la personne qui m'attend, en bas, est en avance, le temps est équilibré. 

L'ascenseur arrive. Je monte. Il n'y a pas de miroir pour vérifier que je suis présentable. Le temps de penser ça, nous sommes à l'arrêt et un homme entre.

Je le salue cordialement et le reconnait en même temps.
Ce pourrait très bien être l'homme le plus important de ma vie d'ici quelques semaines.

Et lui me coule un regard par en-dessous, pour me dévisager, parce que moi, j'ai toujours le nez qui pointe vers le sol. 

"Je vous connais vous !"
Oh oui.

Je lui dis qui je suis avec un sourire enjôleur. 

Je suis ravie d'avoir réussi à me placer, dans cette cabine étriquée, à cette heure de la journée.

Je me dis que le timing était le bon. 
Que rien n'arrive par hasard.

Je me dis que c'était peut-être le meilleur moment de ma journée.

Mais en fait, non, puisque soyons honnête, le meilleur moment de ma journée, c'était ça :




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