jeudi 17 juillet 2014

Happy endings, no, they never bored me



Je pense beaucoup trop à mon petit nombril. Que dis-je. "A mon petit cul" serait plus approprié. Mais il est loin d'être petit. Donc on va en rester au nombril, si vous le voulez bien.

Alors c'est vrai que j'ai des circonstances atténuantes : j'allume la télé/lesinternets/mon smartphone et j'ouvre les yeux gros comme des soucoupes en secouant la tête de droite à gauche. Donc vos culs à vous m'effarent un peu. C'est trop loin, trop flou, trop overthetop en ce moment pour que je puisse accrocher mon wagon. 
Pardon.

Ce qui m'indigne hautement, et qui m'étonne fort de moi-même, c'est que je ne vous fasse pas 8 articles à la gloire des Libertines reformés.
A peine ai-je glissé que j'avais mon billet - à bon entendeur - pour leur date française. 
En fait, je n'y crois pas. J'ai une grosse envie de crier "FAKE" dès que leurs embrassades s'affichent dans ma timeline. 

Je ne comprends pas pourquoi je ne m'en soucie pas plus alors que c'est ça l'important. C'est eux qui ont été là pour moi tout au long de ma vie, pas d'éventuels futurs mecs de moi. Alors pourquoi passe-je tant de temps à me demander ce qui cloche chez moi pour qu'on me claque autant de portes au nez ? 
Mon rêve est réel. Les Libertines sont reformés. Je vais les voir. Carl et Pete parlent de nouvel album. Hallelujah.

Je m'inquiète de ne plus ressentir le bonheur qu'ils m'ont procuré pendant tant d'années. 

Et puis je me souviens que l'année dernière, à la même date, un petit blond entrait dans mon existence.
Chilli. 
Soleil de ma vie. 

Celui qui m'a fait me rouler d'aise sur mon lit pendant les longues soirées de l'été passé. Celui qui s'envoler les cœurs sur tumblr dès que je m'y connecte.

Malgré une actualité des plus menues, jamais je ne l'ai perdu de vue. Je n'en suis plus à consulter son FB tous les trois clics, fort heureusement, mais il est toujours dans un coin de ma tête.
Et il ne faut jamais abandonner les choses auxquelles ont pense au moins une fois tous les jours.

On m'a tapé sur les doigts bien trop souvent parce que j'avais la tête dans les nuages, des réponses bien trop originales à des problèmes pourtant très terre à terre, je crois que j'ai fini par intégrer ces remarques. 

Je crois que j'ai fini par me dire : l'important c'est les vrais gens. Faut en rencontrer.
Tout le monde le fait...
Pourquoi pas moi ?
Les fantasmes eux, ne font aucun bleu à l'égo et n'apportent que du bon. 
Etait-ce si compliqué de me croire quand je disais que les gens me rejetaient d'office systématiquement et que mieux valait ne pas trop aller vers eux ? Que ça ne me mènerait, moi, à rien ?
Etait-ce si inimaginable de me laisser flotter sur mon nuage, hors d'atteinte ?

J'espère juste que ce n'est pas trop tard, et que je pourrai à nouveau monter là-haut. 

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