lundi 27 juin 2005

Festivaaaaaaal

Alors pour mieux vous faire un résumé (chose ô combien impossible) du premier festival rock auquel j'ai assisté (...) :
....

Tout commença sur le quai, à Rouen.

Tout le monde est arrivé, sept personnes dans notre groupe, six filles + un.

Il y avait déjà du djeunz qui squatté le numéro 15 où la NAVETTE devait s'arrêter toutes les demi  heures.

Sauf que le djeunz est pressé, et la NAVETTE désorganisée au possible.

Alors ça donne... de la bouillie de djeunz !

Première navette... ratée.

Deuxième navette... ratée.

Troisième navette, un bras en moins, mais je l'ai eu ! Ainsi qu'une autre fille du groupe, Sarah.

Les autres restent sur les quais et nous, on essaie de respirer le peu d'air qui passe à travers la vitre du haut... c'pas simple, avec un sac, un deuxième sac, et un troisième sac sur soi.

Et une voisine qui veut à tout prix voir le paysage alors que c'est moi, à côté de la vitre.

Sarah est devant, on se passe les portables pour avoir des news des autres.

Et puis on s'endort après trois heures sous 35°, la gueule contre la vitre sale et le mp3 dans les oreilles...

On arrive à la gare routière d'Evreux, rien de plus craignos, pour deux jeunes filles esseulées, on trouve une marche accueillante, et là on recommence à ATTENDRE.

Au bout de trois quart d'heures toute la troupe arrive... j'avais téléphoné à ma sœur avant (qui habite sur place) et elle me dit qu'il faut prendre une NAVETTE (le mot commence à sentir la moutarde, déjà).

On prend le bus, on s'entasse, les barres pour se tenir glissent de sueur, nous aussi.

Les rues d'Evreux sont bouchées, les festivaliers ont pris leur voiture, aussi.

La NAVETTE nous largue devant un collège qui n'est pas tout près... un kilométré de l'entrée...

Arrivés là-bas vu la queue, on fait les blondes qui savent pas qu'il y a une queue, et comme on est des filles, et qu'il y a presque que des garçons et ben ils nous laissent passer... et puis encore heureux... parce que d'abord euh... on s'apprête à affronter la plus grosse file d'attente de toute l'histoire des files d'attente du monde.

la file d'attente du CAMPING... ça fait peur. C'est le genre de file vicieuse où tu crois que ça va aller vite. Mais nan !

On reste plus d'une heure dedans, serrés, attaqués par des puces, par des autochtones, par des rugbymen qui font chauffer des merguez. Et qui se foutent de not' gueule. Salauds.

Je déteste le rugby maintenant.

Finalement on se fait enfiler le petit bracelet rôse dans le chalet en bois. (ô ça parait tout exotique d'un coup.)

et puis après on se fait fouiller par un grand black (de tout façon à chaque fois qu'on se fait fouiller, c'est toujours par un grand black... à croire qu'ils ont un sens inné du fouillage)

et là c'est le montage de tente...

Vu que celle qui va m'accueillir en son sein est assez protubérante, nous allons vers la seule place vaste disponible encore à cette heure avancée... mais les autres veulent se mettre absolument ensemble, alors pour éviter le premier cacanerveux de l'histoire du 22ème festival du rock dans tous ses états on se déporte plus loin et on dépasse sur l'allée... mais de toute façon on est rebelles.

Assoiffée et aussi vide d'énergie qu'une dent dévitalisée, je tente de persuader tout le monde de lever son cul pour aller sur le site même... au bout d'un quart d'heure la magie opère et tels des zombies nous marchons jusqu'à l'entrée...et là... vous avez devinez ? non pas de navette... mais... une file d'attente !

Et refouillage de sac.

Mais ça valait le coup... la preuve dans les autres rubriques.

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