lundi 26 juin 2006

Watcha : Heights complétement déconnectée de toutes ses stabilités passées...

Heights souriant lorsqu'elle est serrée dans la foule, moi l'agoraphobe, claustrophobe, j'aime pas mal ces gens qui m'oppressent.

Je ne regarde plus les gens qui se vautrent, s'embrassent et se mélangent avec le regard de dégout de l'année dernière.

J'accueille même agréablement les inconnus qui abordent, questionnent et quêtent.

Cette année je bois, j'apprécie et je sens ce festival comme un bon vin.

Première cette année, les backstage... ou du moins, le tour bus des Razorlight.

Après le concert, que j'ai plus ou moins suivi, pas forcément attirée par cette formation sous-vines, sous-subways, sous-groupe de minets qui font du rock avant d'avoir fini leur acné, je vois David s'extirper de la foule et me dire "ça y est, je suis zamoureux".

Un quart d'heure après nous cherchons passionnément powpy, perdue de vue.

Et d'apprendre après un nouveau quart d'heure que la belle est partie sur les traces de "Johnny" de Razorlight, qu'elle est devant le tourbus et qu'elle slapette en anglais.

Une énième fois je raboule le David désespérément frustré, on est devant les grilles et je fais "tiens c'est qui lui ?", au bout d'un certain temps, mon ami reconnait le-dit minot chanteur qui téléphone au bord des grilles, les groupies du tourbus devant vraisemblablement faire trop de bruit... David tremblote, moi je prends des photos en flash nuit ne donnant rien (pléonasme).

Seul bémol à une première soirée de déglingos : l'amour de ma vie, le tortionnaire de mon coeur, l'humanoïde indifferentus number ouane, celui que j'ai aimé inutilement et unilatéralement pendant deux longues années, celui qui m'a menée aux urgences par une soirée de printemps... celui là même passe et trépasse dans ma vie, s'étant pris un coup de vieux dans sa face angélique... ce drogué dont j'étais la junkie survole la foule et n'a aucune chance de me voir, trop haut, trop loin. Néanmoins pendant l'hallucinant concert de Katerine je ne peux m'empêcher de me servir de la foule pour me camoufler (rien de mieux) lorsqu'il passe et jette un coup d'œil furtif en notre direction...

Combien de temps vais-je fuir mes fantômes ?

Combien de temps vais-je jouer de tout et n'assumer rien ?

Je suis bien loin d'avoir grandi, mais j'ai appris.

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