dimanche 16 mars 2008

Just give me something to hold on...

 


Vendre des pages imprimées à couverture cartonnée au parc expo de porte de Versaiiiilles, c'est aussi aller chercher la maîtresse de l'auteur et la faire rentrer par "le sérail", en prenant soin de bien draguer deux ou trois des mecs de la sécu Yougoslave.
Quand une grande blonde maquillée et pimpante et une petite chataîgne au décolleté plongeant font de grands yeux pitoyant à n'importe quel type en costard : ça fonctionne.
Oui, je n'ai mesuré l'indécence de ma tenue que lorsque, telle une petite fille, je croise un de mes dessinateurs de BD préféré (mais si, le plus populaire sur le web) et que celui ci me fixe longuement alors je me dis "oh pitaing, il lit mon blog ? C'pas vrai ? Il m'a pas reconnuuuuuue ?".
Parce qu'en fait non, il m'a pas reconnue, il a juste vu derrière la dentelle de mon corsage mes attributs qui ont profité aimablement des 5 kilos pris à me sentir désespérément seule à San Francisco sur Seine. J'avais pas pensé à ma prise de poids quand j'ai mis ce haut taille 40. Mea maxima culpa. Mais merde... ce blogueur/dessinateur porte décidément bien son nom...
Après ce tumulte dans ma naïveté cérébrale, je file aux toilettes (me rafraîchir la chevelure - je rappelle que je suis une princesse, je n'aurais rien d'autre à y faire), c'est là que je croise Philippe Geluck (qui se lave les mains après avoir fait son pissou, je tenais à le préciser pour mes nouveaux amis les paparazzi avec qui ON PEUT, oui, ON PEUT avoir des conversations de 20 minutes passionnantes même s'ils sentent mauvais de dedans la bouche.)
Sauf que les conversations avec les paparazzi ça déclenche des alertes à la bombe, ne cherchez pas, ça doit être une coutume Israelienne.
On le savait PUTAING CONG SA MERE, qu'en invitant Israel on allait pas brouter dans les alpages... mais de là à évacuer près de 10 000 personnes en une demie heure, on s'est quand même pas préparé.
Chambardement après l'annonce : les auteurs et la caisse d'abord, si ça avait été bactériologique on serait mourru tous figés les mains pleines de billets. Y'a pire. J'ai pas eu peur pour ma vie, seulement pour mes cheveux qui allaient frisoter. Ca n'a pas manqué.
Celui qui a fait la blague a commit un criiiime capillaire à mon égard, et doit être jugé comme il se doit. De plus, il a bouleversé l'ordre naturel des choses et depuis, mes vieils Arch Nemesis me rappellent, je me souviens des dates d'anniversaire, et j'ai le courage d'offrir des sablés aux journalistes de 2 mètres aux yeux d'opale du Petit Journal de canal+ (comment je vous kiffe trop ! - sauf toi, le petit brun qui bafouille cracra peuuuh).
Un jour de plus dans ma Heights Life. A la fin du salon je vais être dans l'obligation de me suicider, tellement je serais vide. D'énergie et d'occupation. Sauf si je prends un abonnement au quotidien avec les cahiers du cinéma (clin d'oeil lubrique)
Non je n'ai toujours pas rencontré l'amour, c'est pour après-demain, ou mercredi. J'sais pas. 
XO XO.
Heights Païn Johnsy Johns, live from my bed, all alone with my courbatures.
Cadeau Bonus : imaginez Jean-Louis Debré qui saute comme un cabri du stand Fayard jusqu'au notre pour claquer la biz à Docteur Mamour Patrick Pelloux sous l'oeil intrigué d'un des frères Bogdanov lui même fuyant le périmètre où Laurence Boccolini sévit.
Je veux dire, après tout ça, on a la classe ou on l'a pas. Moi perso, ...là, je l'ai pas. 

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