Vendre
des pages imprimées à couverture cartonnée au parc expo de porte de
Versaiiiilles, c'est aussi aller chercher la maîtresse de l'auteur et la
faire rentrer par "le sérail", en prenant soin de bien draguer deux ou
trois des mecs de la sécu Yougoslave.
Quand une
grande blonde maquillée et pimpante et une petite chataîgne au décolleté
plongeant font de grands yeux pitoyant à n'importe quel type en costard
: ça fonctionne.
Oui, je n'ai mesuré l'indécence
de ma tenue que lorsque, telle une petite fille, je croise un de mes
dessinateurs de BD préféré (mais si, le plus populaire sur le web) et
que celui ci me fixe longuement alors je me dis "oh pitaing, il lit mon
blog ? C'pas vrai ? Il m'a pas reconnuuuuuue ?".
Parce
qu'en fait non, il m'a pas reconnue, il a juste vu derrière la dentelle
de mon corsage mes attributs qui ont profité aimablement des 5 kilos
pris à me sentir désespérément seule à San Francisco sur Seine. J'avais
pas pensé à ma prise de poids quand j'ai mis ce haut taille 40. Mea
maxima culpa. Mais merde... ce blogueur/dessinateur porte décidément
bien son nom...
Après ce tumulte dans ma naïveté
cérébrale, je file aux toilettes (me rafraîchir la chevelure - je
rappelle que je suis une princesse, je n'aurais rien d'autre à y faire),
c'est là que je croise Philippe Geluck (qui se lave les mains après
avoir fait son pissou, je tenais à le préciser pour mes nouveaux amis
les paparazzi avec qui ON PEUT, oui, ON PEUT avoir des conversations de
20 minutes passionnantes même s'ils sentent mauvais de dedans la
bouche.)
Sauf que les conversations avec les
paparazzi ça déclenche des alertes à la bombe, ne cherchez pas, ça doit
être une coutume Israelienne.
On le savait PUTAING
CONG SA MERE, qu'en invitant Israel on allait pas brouter dans les
alpages... mais de là à évacuer près de 10 000 personnes en une demie
heure, on s'est quand même pas préparé.
Chambardement
après l'annonce : les auteurs et la caisse d'abord, si ça avait été
bactériologique on serait mourru tous figés les mains pleines de
billets. Y'a pire. J'ai pas eu peur pour ma vie, seulement pour mes
cheveux qui allaient frisoter. Ca n'a pas manqué.
Celui
qui a fait la blague a commit un criiiime capillaire à mon égard, et
doit être jugé comme il se doit. De plus, il a bouleversé l'ordre
naturel des choses et depuis, mes vieils Arch Nemesis me rappellent, je
me souviens des dates d'anniversaire, et j'ai le courage d'offrir des
sablés aux journalistes de 2 mètres aux yeux d'opale du Petit Journal de
canal+ (comment je vous kiffe trop ! - sauf toi, le petit brun qui
bafouille cracra peuuuh).
Un jour de plus dans ma
Heights Life. A la fin du salon je vais être dans l'obligation de me
suicider, tellement je serais vide. D'énergie et d'occupation. Sauf si
je prends un abonnement au quotidien avec les cahiers du cinéma (clin
d'oeil lubrique)
Non je n'ai toujours pas rencontré l'amour, c'est pour après-demain, ou mercredi. J'sais pas.
XO XO.
Heights Païn Johnsy Johns, live from my bed, all alone with my courbatures.
Cadeau
Bonus : imaginez Jean-Louis Debré qui saute comme un cabri du stand
Fayard jusqu'au notre pour claquer la biz à Docteur Mamour Patrick
Pelloux sous l'oeil intrigué d'un des frères Bogdanov lui même fuyant le
périmètre où Laurence Boccolini sévit.
Je veux dire, après tout ça, on a la classe ou on l'a pas. Moi perso, ...là, je l'ai pas.
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