jeudi 3 mars 2011

Love, Love, Love...

Si Paris est magique, Pigalle est sa baguette.

A Pigalle, le soir, il ne faut pas répondre quand un inconnu peu propre sur lui vous dit "Bonsoâr", mais ça, Hélo, elle y arrive pas. Trop polie. Elle répond. 

Et ce petit vieux de nous suivre en déclamant de la poésie qu'il improvise à une vitesse improbable pendant deux rues. 

Dans le métro qui m'a mené à Pigalle, un mendiant pas comme les autres.

Un mendiant de l'amour (couché Enrico).

Un homme à la voix fluette qui demandait l'attention de la gent féminine de la rame si quelqu'une serait intéressée. Après 7 mariages il a tout essayé, il est allé voir ailleurs, mais maintenant, il le promet, il sera le plus fidèle de tous les hommes. Ca fait 16 mois qu'il est célibataire, et il en a marre. 

(Avis aux amatrices, prenez la ligne 2, vous finirez par le trouver).

Dans le bar où nous finissons par arriver, après avoir semé le poète devant un des bars à hôtesses de la rue Massé, les garçons sont des stéréotypes, tous formés sur trois modèles, le blond cendré, le brun déstructuré et le châtain discret. 

Et puis, eux, les seuls deux spécimens qui sortent du lot, tellement que c'est eux qu'on est venues voir. 
En descendant vers la salle du concert on croise un brun déstructuré plus entamé que ses potes qui nous demande de la coke et nous propose 40€. 

Je me demande s'il va aller loin avec 40€, et puis je passe mon chemin.

Le concert est dominé par deux yeux bleus marine et un regard quasi insoutenable, et puis le sourire de son acolyte, bien connu maintenant, par moi, bientôt reconnu, par vous. Et ça, c'est certain.
C'était une soirée Fall in Love. Un mélange de semaine de l'hormone et de Fall in Live. Un truc inédit arrosé à la bière blanche.

Une sortie qui ne pouvait se terminer que romantiquement, quand, en remontant l'avenue Pigalle vers le métro du même nom, nous croisâmes des êtres typiques des rues de quartiers populaires : de la kaïra top qualité, bière cheap à la main, casquette et jogging. Poussés par une bouffée de testostérone, le chef de la bande, m'interpellera trois fois : 

"Hey lunettes, tu suces ?"

M-a-g-i-q-u-e



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