samedi 11 juin 2011

How the days are so long and the nights are a blur


Suffisait de demander pour que ma vie soit à nouveau à peu près un big big mess.

Je ne sais pas si c'est la mode des DSKades ou juste un passage obligé quand on est une fille pas trop difforme et qu'on bosse en entreprise mixte, mais, depuis à peu près mon premier jour, un collègue me dragouille. Lourdingue à la base, il ne savait pas qu'il s'attaquait à Ice-Queen Johnson, princess of the porc épic, socialement inapprochable depuis 1998. Et en plus, il ne me plaisait pas.
J'étais un peu naïve. Je pensais que ça passerait en lui disant d'arrêter avec ses surnoms débiles, en me décalant dès qu'il se collait, en l'évitant quand il passait dans une pièce... Il a non seulement continué mais commencé à critiquer mon boulot dès qu'une occasion se présentait (fin stratège, le gars, s'il espérait vraiment obtenir quoi que ce soit de moi). Ca ne s'est vraiment arrêté que lorsqu'il est parti en vacances, joie, allégresse, soulagement. J'avais même quasiment oublié ça quand il est revenu.

Passant dans mon open-space, il a voulu m'aborder de la même manière, me posant une question non-professionnelle à laquelle j'ai répondu par un grognement guttural propre à ma personne. Ceux qui me connaissent savent qu'à ce moment là il vaut mieux se coucher sur le sol et protéger ses oreilles passer son chemin. Il s'est barré sans demander son reste. La queue entre les jambes, et sa calvitie de trentenaire faisant sa crise 10 ans trop tôt baissée de honte.

Le lendemain, ma binôme, qui, avec deux mois d'ancienneté de plus et le même statut que moi ne peut pas être considérée comme ma chef, voulait avoir une discussion concernant mon comportement, car "quelqu'un" lui avait fait part de son inquiétude me concernant et du fait que je n'étais pas intégrée à l'équipe. Même si j'ai compris que pour être "intégrée" à l'équipe il fallait intégrer le lit du collègue en question, je n'ai rien dit. Je me suis défendu en prétextant que mon travail était irréprochable, que j'étais polie avec tout le monde, et sociable avec tous mes collaborateurs directs et qu'il n'était pas écrit sur mon contrat que je devais être pote avec l'organigramme entier.

Mon contrat se termine dans moins de 2 mois et je ne dirai rien, car il est en CDI, apprécié, et que ce serait sa parole contre la mienne. J'aurais d'ailleurs trop peur que ça ne choque personne si j'en parlais là-bas.

En attendant, je remercie celle de mes soeurs m'ayant offert cette lourde bague violette en forme de 8, qui, si on la retourne vers l'intérieur de la main, doit laisser une jolie marque après une gifle. 

Juste au cas où.


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