mardi 15 juin 2010

Dyo mio

[We want the world and we want it now]

When you're strange a le mérite de rappeler que Jim a les yeux bleus.

Comme le curieux réflexe, en sortant de la séance, le soleil dans le dos - un soleil presque Barcelonais sur Tolbiac - de vouloir courir dans sa dernière antre connue à ce jour. De vouloir en discuter avec lui, le principal intéressé.

Comme un instant de déjà vu au moment où ses fans en furie, qu'on croirait prêtes à l'éviscérer, se contentent de caresser une des boucles retombant sur sa nuque.

Comme ce regard que je connais trop bien, des gens derrière lui. S'il est dans la lumière, l'important, vraiment, c'est d'être dans sa lumière.

Je fais, au fond, un peu mon Jim à l'envers. Parcourant Paris d'ombre en ombres en cherchant à faire ce qui me porte vraiment : écrire.

Music is your only friend until the end. Je l'avais compris toute seule, comme une grande, le front appuyé sur une vitre normande, attendant que la pluie arrête de tomber.

Jim n'a jamais attendu. Il l'a provoquée, l'a arrêtée, en a fait ce qu'il a voulu, a même fui dans le désert. En animal blessé.

La seule chose que je regrette dans ce film : l'allumette. Franchement. Même moi j'aurais pas commis ça.

For the music is your special friend
Dance on fire as it intends
music is your only friend until the end,
until the end, until the end

Cancel my subscription to the resurrection,

Send my credentials to the house of detention,
I got some friends inside

The face in the mirror won't stop

The girl in the window won't drop
A feast of friends alive she cried,
Waiting for me outside

Before I sink into the big sleep

I want to hear
I want to hear the scream of the butterfly

Come back, baby, back into my arms


When the Music's over 

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