mardi 1 juin 2010

Left Behind

Soirées - sorties - verres - restos.

Et puis hier, une retrouvaille entre potes sous forme de plus-ou-moins bilan, et de "oh j'ai croisé machine elle m'a dit que vous étiez en froid", et de "et t'as des nouvelles de machin" "Non, on est en froid", et "Qu'est-ce qu'il devient bidule ?" "On est très très en froid." "Y'a une gradation dans le froid ? " "Y'a de tempéré à glacial, j'crois bien".

C'est bizarre comme on peut se couper des gens et en découvrir d'autres, juste derrière, à qui on faisait pas gaffe. Je suis armée socialement de gens proches qui correspondent souvent aux gens avec qui je suis partie en vacances.

Ce qui prouve un point crucial dont je suis persuadée depuis des lustres : une fois que tu es partie en vacances avec quelqu'un, il peut plus trop arriver grand chose à votre amitié. C'est pourquoi ça a tant clashé avec mes high school buddies quand ils faisaient les cold feet à s'envoler avec moi far from France.

C'est LE test ultime. Souvent, un projet avorté où il était question de vacances c'est la porte ouverte à la dégringolade amicale.

Ma vie sociale est un avant-goût de celle qui m'attend dans le monde où je veux bosser à base de gossip incéssants par mail, de convoitise bien cachée lors des déj' avec les collègues, de traitage de pute arriviste (un label spécifique à mon master 2 qui est une sorte de prix putassier mais qui parfois se confond avec son appelation première).

Et puis y'a les hot chocolate. Forcément. Qui sont garçons. Ce qui pose problème. Surtout quand le côté "potes" de cette espèce n'a de cesse de me rappeler tout ce qui me gène dans les relations garçons/filles. 
Ils ont les mêmes principes que moi dans le fond, mais sont tellement grossiers dans la manière de le formuler que je me sens très loin de leur idéologie. Le "elle couche le premier soir, c'est une pute" qui entre en conflit avec "respecte toi", leurs "elle m'aime, elle est pathétique" qui affrontent mon "ne mens jamais sur tes sentiments". Et ce n'est que le top de la liste... mais j'essaye de les comprendre... j'essaye...

Heureusement, il y a une sorte de little bouddha qui a l'air au-dessus de ça, qui ouvre quand les yeux quand je lui parle et que j'ai l'air d'étonner à chaque fois que j'ouvre la bouche.

Ticket gagnant ?


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