dimanche 17 octobre 2010

They made me do it


Nous sommes en octobre, c’est donc l’heure de Donnie Darko.

« T’es bizarre.
_ Je suis désolé.
_ Non, c’était un compliment. »

Peut-on vraiment être pris au sérieux lorsqu’on s’appelle Donald – même pas Don, ni Draper – et aussi Donnie.

Donnie Darko sort de son bus scolaire comme d’un corbillard. Préfigurant ainsi une mort certaine – puisque, après tout, c’est l’apocalypse – puisque, après tout, c’est un type avec un masque de lapin à la Barry Flanagan qui le dit. Frank, le lapin.

Sam écrit des histoires de licorne.

Et puis il y a Gretchen :
« Chouette, j’ai des problèmes émotionnels moi aussi. Quel genre de problèmes émotionnels ?
_ Il a poignardé ma mère quatre fois dans la poitrine.
_ Ah… »

La peur et l’amour. Si la peur et l’amour sont un segment, alors l’éternité n’existe pas. L’existence est limitée. Intrinsèquement.

Est-ce que le docteur connaît quelque chose aux voyages dans le temps ?
 There’s no such thing as a coincidence

« Elle baise pas la schtroumphette » y compris à Middlesex. Et c’est pas la peine d’attendre une lettre, la vieille, elle viendra jamais.

Graham Greene & The destructors se bat contre Bush Senior, ou serait-ce Dukakis ?
Frank, met pas ta patte sur le miroir, c’est pas toi qui fait les vitres.

Patrick Swayze lui, sera toujours Patrick Swayze, dans tous ses films. Et pourtant, je l’estime bon acteur, même s’il n’arrive pas à faire oublier qu’il est Patrick Swayze. Même lorsqu’il est l’antéchrist.

« La quête de Dieu est absurde si tout le monde meurt seul. »
« J’ai pas envie d’être seul. »
« Je ne me rappelle pas avoir jamais entendu parler d’un lapin. » « Une hallucination consciente. »
« Et les médicaments, nous sommes pour. »

« Frank recherchait toujours l’amour au mauvais endroit. »
Mais qu’un garçon vous court après et c’est le meilleur moment pour un premier baiser.

Let’s party, it’s Halloween.

« Pourquoi portes-tu ce déguisement de lapin ridicule ?
_ Pourquoi portes-tu ce déguisement d’homme ridicule ? 
_ Enlève-le. »

C’est le feu, en fait, qui révèle la vérité.

Et si j’avais dormi tout le film ? Non. Parce que je l’ai vue, moi, la citrouille en forme de Lapin-Flanagan-Frank.

« J’imagine qu’il y a des gens qui naissent avec la tragédie dans le sang. »

Et qu’à la fin, il faut simplement rentrer chez soi.

Mad World

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