lundi 25 octobre 2010

All Saints

C'est la saison des cimetières, alors vous allez en bouffer en photo d'illustration de mes notes à venir, c'est écrit, c'est la loi. 

L'automne pour les amateurs de pierres tombales, c'est un peu comme Nowel pour tout commerçant. C'est l'euphorie grandiose. La fête de la feuille morte. La glissade party généralisée. Les vieux et les jeunes united. The All-saints power (pas le groupe, le jour)(les Take That reviennent mais c'est pas une raison pour que tous les girls/boysband trépassés les suivent dans la zombiefication)

Qu'est-ce que je fous dans ces cimetières à la fin ? Vous me posez cette question souvent (sauf sur formspring, bizarrement...) et bien déjà, au lieu de chercher des coins à champignon, je cherche des coins à chat. 
J'ai pas mal de chats intérimaires ou de chats-friends-with-benefits si vous préférez, que je ne vois que lorsque j'ai un gros manque d'affection, mais bon, faut pouvoir les trouver les bestioles.

Hier, à Montmartre, à peine deux pas et pouf, deux yeux perçants m'interpellent et je trouve ce chat touffu dans un buisson : 

(si, c'est un chat, je le maintiens)

Tout comme ceci est un corbeau :
Tout comme ceci n'est pas une... hum.
Et puis, vous savez, le jeu de l'annuaire, quand vous étiez gosse, à chercher les noms à la con que vos voisins pouvaient avoir ? Et bien dans un cimetière, vous avez la même chose sur des hectares et des hectares, et en plus en plein air.

Par exemple, sauras-tu trouver à quel jeu de mot à la con à base de Rockstar bien aimée de moi ai-je pensé devant cette tombe ?



Parfois, on tombe juste sur des trucs qui devraient pas être là, qui t'attrapent l'oeil et te font sourire pour rien :


Et à un moment, une vieille dame anglaise t'interpellera et te demandera : 

"Sorry Miss, do you know where is Staïndowl ?"
Alors que tu restes comme une moule sur ton rocher à la dévisager en souriant comme une dinde, tu réfléchis deux secondes et tu t'apprêtes à répondre :
"oh. Stendahl, yes. It's because it's not his real name, it's Henri Beyle, and he's just behind that tree, that's why nobody sees him"
mais une vieille (française cette fois) t'interromps et se jette sur l'anglaise pour lui demander 
"Jean-Claude Brialy ?"
"Staïndowl ?"
"JEAN-CLAUDEUH BRIALY"
"Sorry I don't speak French. Where is Staïndowl ?"
"Oui. Mais et Jean-Claude Brialy ?"

A ce moment là j'ai fui par le premier escalier de secours (c'est pourquoi Montmartre est plus facile pour fuir que le Père-Lachaise), pour tomber quelques mètres après sur la tombe de Jean Ledrut, compositeur du Procès d'Orson Welles, je souris et repense à mon bac L, avant de grimper encore plus haut.



Et de tomber sur THE coin à chats. Dont voilà mon préféré. Parce que si je décide, un jour, de passer en CDI avec un félin autre part que chez mes parents, ce sera un chat noir qui s'appellera Marlowe. Kitty Marlowwe.

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