jeudi 3 décembre 2009

Revelation

J'ai toujours bien aimé partir en courant.
C'est plus dramatique.
C'est plus remarquable, et souvent, c'est plus remarqué.

Voila. J'aime bien claquer les portes et jouer les filles pressées (alors que bon, hein, ma vie n'est pas aussi remplie qu'elle le sera ou qu'elle l'a été, et c'est pas si mal comme ça).

Ce soir je suis partie en courant, sortant du métro château rouge et bravant une rue Poulet étonnement calme, rejoignant une artère plus animée et ses posters de stars africaines aux sourcils terrifiants.

Je me presse, me bute à un premier interphone, reçoit les clefs par le balcon, monte les escaliers, ouvre la porte avec les clefs et là...

...plus de fille pressée. Plus de drama-queen. Seulement un sapin, une crèche "pas finie" mais quand même, des bougies, de la musique classique (Tchaikov !), et un sapin (l'ai-je précisé ?).

Et puis des jolies personnes, dehors comme dedans. Des personnes à qui on a envie d'offrir un album jeunesse de l'école des loisirs avec leur prénom, comme à Otto dans la belle personne.
Grande preuve d'amour s'il en est.

Je dis ça un peu parce que j'ai passé deux heures à écouter la directrice de collection des dites éditions et qu'elle a sorti la phrase du jour : "Ceux qui aiment vraiment les vampires n'aiment pas Twilight". Merci Geneviève. Tout droit dans mon mémoire.

Ou alors la phrase du jour était-elle le conseil de cet auteur, seulement deux ans de plus que moi, et plus proche de Rimbaud que je ne le serai jamais (au moins pour les cheveux).
Qui nous a martelé de ne pas oublier l'intention de l'auteur qui a osé poster son texte, même s'il s'agit de la plus grande bouse du monde. Mais c'était quand même un peu mieux dit. Je crois. Je sais pas... j'ai beau avoir une mémoire auditive ce sont mes yeux qui étaient comme subjugués...

Ce conseil est un concept que j'ai toujours gardé précieusement au fond de moi jusqu'ici lors de mes stages.

J'ai trouvé ma vocation aujourd'hui, je veux mêler mes deux passions : l'édition et les beaux garçons, et devenir éditrice de bôgoss.
C'est un critère comme un autre. Et ça veut pas dire que j'éditerai pas de moches. Seulement que je serai "spécialisée en".

Car le bôgoss n'a pas à être reclus exclusivement à la profession de mannequin, ou d'acteur Hollywoodien, ou de chanteur mort des Doors.

Oui à l'égalité des chances du bôgoss dans nos sociétés actuelles !

Ce sera tout (mais il s'est passé tellement plus...)

H.S.J

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