mardi 11 mai 2010

No one's dying

Parfois tu signes pour une chose précise et tu te retrouves avec totalement l'inverse dans les mains.

Genre, tu pars au Japon et tu manges jamais autant Italien que là-bas. Pareil.

Ou alors, tu deviens part-time lectrice pour une maison d'édition en roue libre qui a la folle idée de faire de l'imaginaire et tu finis par lire des manuscrits de médecine.

Tu sais pas ce qui s'est passé entre le point de départ et la situation actuelle, mais c'est arrivé.

C'est le théorème de la fin de relation amoureuse. Le moment où tu regardes la personne qui centralisait ta vie et où tu n'as qu'une phrase en tête : "comment on a fait pour en arriver là ?".

J'ai toujours eu cette curiosité du processus. C'est pour ça que l'édition c'est pas totalement innocent.

En ce moment, pour des travaux tiers (je "tiers" beaucoup, voire énormément, jusqu'à empiler 3 boulots différents et un mariage à organiser, hey) j'essaye de capter ce putain de processus du rêve.

Essayer d'influer sur mon subconscient en le nourrissant de diverses façons avant de m'endormir. Histoire de verser dans le rêve créatif (celui qui inspira Kubla Khan, pourquoi pas, ce serait sympa) et de virer une bonne fois pour toute ce putain d'incube récurrent. Non, malheureusement ce n'était pas : 


Je ne sais pas quel processus je dois remercier, car mes rêves depuis une semaine sont une galerie de mes famouscrush.  
En gros j'ai passé un peu beaucoup de temps avec Russell Brand, Paolo Nutini, Chris Corner, Ty Waterloo, Robert Francis et un autre un peu honteux.... un Damien, mais pas un Rice... So... 
Ca irait si ça se stoppait là. Je pourrais ouvrir les paris avec moi-même tous les soirs et être winneuse tous les matins (quand on est juge et parti...). But no.

Cette nuit. Ceeeettte nuiiiit. J'ai rêvé du Watchmen. Ouais. Lui. La petite chose frêle dont je vous parle depuis hum... octobre ? (et là, y'en a UNE qui sait de qui je parle et qui tombe en pâmoison devant tant de pouvoir entre ses mains)(tu as le monopole, profites en, paraît que c'est illégal)(et là y'en a une cinquantaine qui font "et merde, j'vais devoir me retaper les archives" : just don't, j'en parle sur l'ancien blog, mostly, et il est sous clef, en vous remerciant).

Bon en vrai, il est pas si frêle, et pour les retardataires, si j'ai programmé mon voyage au Japon en avril, c'était pour pouvoir l'oublier si je n'arrivais pas à obtenir ses faveurs... 
Il se trouve que je l'ai tant et si bien oublié que c'est mon inconscient qui me le rebalance.

Et je capte pas bien le message. Il est aussi inaccessible que les autres de la liste ? J'avais pigé. Et, franchement, plus encore (parce que mon petit scarabée de juin, il est pas siiiii difficile à attraper), parce qu'il est beaucoup moins famous.

J'étais vraiment très heureuse de le retrouver, comme rassurée.
Si le Watchmen apaise mon esprit en ébullition, est-ce qu'il a une place désignée dans ma vie ? Surtout que bon, il ne m'a clairement jamais fait de mal... et je n'ai visiblement pas fait tous les efforts nécessaires. 


Et si cette nuit je rêve de Maïté, j'étudierai le processus du suicide, encore un peu.

'Night

1 commentaire:

  1. Tu devrais lire le dernier tome des Notes de Boulet (si ce n'est pas déjà fait) dans lequel il aborde ce sujet de rêves créatifs.

    Je cherchais tellement le clin d'oeil que je me suis arrêtée de lire pendant 5minutes pour trouver de quel Damien tu parlais..!

    Anyway, I'm powerful but I'm just like a grave.

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