mardi 18 mai 2010

Still my broken limbs you choose to mend

[Long time no see]

Ca devient de plus en plus difficile à cacher.
Le soir, parfois, j'en arrive à ne plus pouvoir toucher un clavier.
A la cantine, saisir l'assiette qu'on me tend est un défi.
Regarder trop longtemps quelque chose, et ce sont les yeux qui s'y mettent.
C'est chiant, forcément.

Alors je sais ce qu'il va me dire Mr Diagnostic en 3 minutes chrono. C'est le stress.

Hum.

Beg to differ. J'ai rarement été aussi calme. Et c'est souvent pire quand je m'endors.

J'aimerais que ça soit aussi agréable que quand Louis sussurait "J'en tremble".

Mais ça ne l'est pas.

Alors je cherche. Qu'est-ce qui pourrait bien me stresser à mon insue ?

La disparition spontannée du Modigliacat ?
A vrai dire, je ne m'en fais pas trop pour lui. Où qu'il aille, il saura se débrouiller.

La lettre au Watchmen ?
Je n'en attends - vraiment - rien. Ca faisait juste partie de ces choses que l'on doit faire. Pour avancer.

Mon nouveau boulot ? Idyllique.
Mes amis du moment ? Présents et bienveillants.
Ma famille ? Loin et tranquille.

Je voudrais pouvoir entrer en dialogue avec mon corps et lui demander ce qui se passe pour qu'il se mette dans un état pareil ? Pourquoi quand tout va enfin bien il faut que ce soit lui qui déraille ?

Lui et moi on n'a jamais été très copains. Et je pensais justement que ça allait mieux entre nous... comme quoi, les problèmes profonds ne se résolvent jamais vraiment.

The mountains stare at the face of the sun



The sky smiles down on everyone


We all wonder what we could've done


We end up passing one by one


One by one


One.by.one

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