lundi 1 novembre 2010

It's alright to be me

[Ceci n'est pas une goutte de sang, juste une coccinelle]

Deux soirées de fin du monde plus tard, me voilà, l'estomac un peu malmené et la cuite en bandoulière, ce qui m'aide à arborer mon non-sourire de parisienne beaucoup plus facilement.

Je suis officiellement sur le marché (de l'emploi, mais pas que) et pour fêter ça j'ai alterné au champagne, à la margarita, à la bière et au rosé (sponsor officiel de ma vie) les adieux, les au revoir, les "bienvenue dans ma vie". 

Mon cahier fétiche couvert de mots en violet des gens des 6 derniers mois de ma vie. Tout ça m'ayant rendue un peu émo, j'ai donc commencé à distribuer des textos d'amour et des coups de fils à 5h du mat' aux gens que j'aime. Ouais. On m'aurait fait ça, j'aurais assassiné la personne. Mais j'ai des amis patients, et même des ex-proches très en besoin d'écoute que j'ai pu dépanner, avec mes conneries.

J'ai du confondre Halloween et la st Valentin. 

Tout le monde est dans un grand mercato des relations autour de moi, comme d'habitude je regarde tout le monde monter dans les chaloupes depuis le pont du Titanic, et j'ai même pas assez de talent pour me joindre à l'orchestre.

Mais ils me demandent tous des conseils sur le seul sujet que je maitrise un tant soit peu : comment quitter les gens. Je suis une sorte d'assistante sociale hype pour amis passablement alcoolisés ou en pleins remous existentiels. Entre nous : ça paye pas des masses mais ça donne parfois l'impression d'être pas si inutile que ça.

Premier article Fall in Live* soit demain tard soit après-demain tôt, et je suis complétement open pour qui aura une idée sur comment combler mes jours de novembre, maintenant que les soirées sont prises !


*Si vous avez oublié le principe, vous pouvez aller, par hasard, chez Klervi, qui vous l'explique avec dextérité et magnificence.

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