samedi 19 décembre 2009

That was quite a show

Outre mes aventures télévisuelles, mes aventures tout court, (oh la bonneuh blague), et un semblant de vie sociale, il y a eu…

…la neige.

On pourrait m’écraser avec un tractopelle, ce n’est pas grave : il neige.
Et quand il neige je fais des trucs bizarres, genre attendre 20 minutes un bus alors quand j’aurais pu prendre le métro, venir à l’avance à mon boulot, par -8, et attendre comme une palourde, acheter un sandwich à manger dehors, venir toujours à l’avance à une réunion qui avait été reculée pour moi. Bref.

Il neige.

Et puis surtout, il a neigé sur La Sorbonne.

Et avoir cours dans cette mini-bibliothèque maxi-classe, pile en face de la chapelle, ça nous a permis d’avoir un paysage magique pendant mon cours préféré.
Et puis mon prof préféré – l’éditeur de bogosses, mon modèle, mon maître – et son décolleté de salope, dans un pull qui mériterait qu’on lui consacre une note entière. Et je suis sincère.

« Nous » c’est la classe de princesses dans laquelle je cohabite (oui à ce niveau là de fusion temporelle on est quasi roomies) qui avons fêté dignement le fait que l’on soit… des Princesses.

J’ai d’ailleurs créé un groupe facebook à cet effet qui compte près de 70 princesses
C’est un brin une obsession.

Une sorte de motto qui fait qu’on peut tout assumer dans la vie.

Et ça fait longtemps que j’ai pas fait de connerie difficile à assumer d’ailleurs.

Il y a eu le réveil après la fête, un gros moment de calme et d’apaisement à regarder la neige tomber sur les toits de Paris, à essayer de raccrocher les uns aux autres les bribes de la soirée.

Puis un moment assez magique, où, même pas transie de froid dans ma robe de princesse Naf Naf (la rouge à bustier avec jupon en tulle et ceinture souple), sur mes salomé aux talons de 8 centimètres, les vendeurs du marché de château rouge m’ont tous pris pour une folle. Mais cet accoutrement incongru, par -5 à 9h du matin, a donné le sourire à beaucoup de gens – un peu plus tard, affalée dans mon lit à moi cette fois, je cuve les 75cl d’Absolut et je maudis la bouteille de vin blanc avec qui j’ai terminé la soirée.

Mon esprit virevolte et mon cœur remonte, je comprends pourquoi, je réalise que je n’ai quasi rien mangé depuis 48heures.

Je pense au Père-Lachaise, où j’aurais dû être au moment des premières neiges, je pense à mon Watchmen (merci O. de m’avoir soufflé ce surnom, c’est fort pratique), je pense qu’il faudrait que j’organise mon réveillon, mes réveillons.

Et puis je pense à ces 17 pages de « Ligne 3 », qui se sont alignées les unes après les autres sans que je ne m’en aperçoive, sans accouchement difficile.
Je pense à cet autre qui m’a inspiré.

Je pense que je finirai forcément avec un écrivain.
Et comme je pense trop, j’enfile un jean, des baskets et mon seul et unique pull de la terre.

Bye Bye princess.

Dernière journée avant les vacances… qui se finira en grelottant devant puis dans un bar proche de la Sorbonne, autour d’une nouvelle tradition (qui, comme toutes les nouvelles traditions, ne perdurera sûrement pas) : la bière-potatoes de Nowel.

Avec des nouvelles têtes, connues d’à peine quelques mois, qui savent ce qu’il y a à savoir sur moi, et qui, pour l’instant, n’ont rien à me reprocher, et qui, de toute façon, ne pourront pas se débarrasser de moi avant avril prochain.







1 commentaire:

Veuillez écrire un truc après le bip visuel : BIP