jeudi 24 février 2011

The breathing gets harder, even I know that

[Oh bah tant qu'on y est, je recycle aussi les vieilles photos, hein]

En relisant mes archives je me suis aperçue qu'à chaque brisage de coeur j'écrivais mieux. La différence est remarquable entre avant et après.

Je me demande donc si cet élan que j'ai eu à tomber amoureuse toutes les 20 secondes dans ma vie était en fait une volonté d'écrire mieux. Parce que l'important est là. Les deux sont liés pour moi. 

La plupart de mes amis actuels ne m'ont pas connu dans cette période joviale de ma vie où je m'enfermais dans le placard de ma chambre pour chouiner au téléphone à mon Gay-Friend "je suis encore tombée amoureuse". Pour eux je suis une fille très difficile. Exigeante. Voire castratrice.

Avoir retrouvé le fameux ami gay, il y a peu, m'a fait comprendre que j'étais profondément cassée.

Ma nature profonde de serial loveuse (même si le plus souvent unilatérale) s'est prise un 36 tonnes dans la face et ne s'en est jamais totalement remise - même si aujourd'hui elle marche, elle parle, elle vit.

Aujourd'hui, certes, je peux entrer dans un bar et aborder un garçon qui me plait, grâce à la force que j'ai puisé à almost mourir et revenir en flèche, mais jamais plus je ne ressens cette chose formidable qui me rendait addict.

J'aimais l'amour, malgré tout ce qu'il m'a fait subir. J'aimais le concept. Je l'aimais tellement que je l'employais à toutes les sauces, je le voyais partout.

Je l'ai perdu de vue, remplacé par une recherche absolue de (ré)confort et, dans ses côtés maléfiques, par une jalousie intrépide et bien souvent déplacée.

Je ne sais pas ce qui vaut mieux : un coeur qui ne bat plus, un coeur qui bat trop. 

Nobody move, Nobody get hurt.

Mais j'avais envie de dire, ce soir, que j'étais complétement d'accord avec Sarah Bareilles

Head under water
And they tell me to breathe easy for a while
The breathing gets harder, even I know that
Made room for me but it's too soon to see
If I'm happy in your hands

I'm unusually hard to hold on to

Blank stares at blank pages
No easy way to say this
You mean well, but you make this hard on me
I'm not gonna write you a love song
'cause you asked for it
'cause you need one, you see

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