mardi 8 février 2011

How would I know, why should I care ?

 [Modigliani's grave, not that long ago]

Les oiseaux se cachent pour mourir, sauf ceux de Rouen, qui se jettent pratiquement sur moi avec leur aile brisée, à moitié déchiquetée par un chat.

Comme moi et mes entailles de quatre centimètres sur le tibia droit, juste en dessous de ma cicatrice d'enfance. 

Avant, j'étais la reine des chats, la Tybalt au féminin, je t'apprivoisais un cougar en moins de 2 et je te faisais parler un mackerel tabby en trois quatre phrases.

Et puis il y a eu Peppy. Chat d'un ami d'enfance que j'ai connu tout petit (le chat, aussi). Il prenait sa douche avec moi (enfin lui derrière le rideau), il dormait dans mon pantalon de pyjama. Et ce week-end, il a essayé de me manger toute crue.

Deux fois.

Je suis passée du statut de Queen of cats à leur victime. La nuit d'après, une jeune minette se couchait sur mon visage et me mangeait les doigts. 

Voila, les chats sont passés de ce côté de la barrière. Ils ont rejoint les garçons, le travail & l'inspiration dans le camp des choses que j'aime par dessus tout mais qui me sont inaccessibles pour des raisons qui m'échappent un peu plus every day.

Alors les pierres restent seules immuables, incapables de m'échapper, à moi, à mon regard & à mon objectif. 

On ne veut de moi nulle part, mais, au moins, quand je hante les cimetières, on ne me refuse jamais l'entrée.

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