mardi 12 janvier 2010

Agoraphile

J’aime retourner en pèlerinage dans les endroits où j’ai fait de jolies rencontres. Les toilettes de l’UGC Danton, à Odéon, par exemple.

J’y vais pour voir Agora.

Parce que j’ai vu l’affiche et que j’ai vu « Alexandrie », et ça m’a suffi.

Alors pour les non habitués du Heightsyverse, Alexandre le Grand est l’équivalent de Zeus dans mon panthéon personnel, et si je n’avais aucun amour propre j’avouerai avoir pleuré plus d’une fois sa mort (advenue il y a… 2300 ans et des poussières).

Pour ceux qui n’ont pas écouté en cours d’Histoire, Alexandre a fondé Alexandrie et y a placé le cœur de son pouvoir : le savoir. Dans la great bibliothèque. A sa mort, c’est le tout aussi great Ptolémée qui a géré le bordel sur place (mais oui, l’ancêtre de Cléopâtre).

Assise dans la salle Prestige – I kiffe that salle – sous une pelletée de nouveaux romans vampiriques – I kiffe les occasions à moins 50% de chez G*bert – je regarde à peine les bandes-annonces.

Quand tout à coup… une voix m’interpelle.
En ce moment je suis très attentive aux voix. A cause du Watchmen. Mais vous pouvez pas comprendre.
La voix m’interpelle donc. Je la reconnais, mais elle est hors champ ( !). Je n’arrive pas à remettre de nom dessus. Puis une mèche de cheveux apparaît, cachant à peine un œil bleu marine.

Luigi.

Louis Ronan-Choisy, que j’ai connu chanteur (D’apparence en apparence, La nuit m’attend), mais que j’ai toujours su artiste multitâche. Avec qui j’ai échangé des mails ma foi fort intéressants avant de le rencontrer au Havre, puis de lâchement l’abandonner à son troisième album (les goûts, les couleurs, souvent femme varie, la drogue cémal…). Les dernières nouvelles que j’avais de lui c’est qu’il adoooorait myspace, qu’il m’appelait « écharpe rouge » (joli non ? parce que maintenant faudrait m’appeler Purple Keffieh, moins glam’) et qu’il kiffait mon stylo feutre bleu.





[Lui, quoi]

Une cure de… cinéma (?) plus tard, le voici en première ligne dans un film d’Ozon (Ozooooooon). Ca me fait déjà bien plaisir, et ça attise énormément ma curiosité. Parce que le charisme, il l’a, mais aligné face à de tels acteurs, est-ce qu’il ne va pas se faire bouffer comme une ch’tite mouffette ?

Enfin bon, encore un qui, s’il s’invitait un jour chez moi (pour prendre le thé, woh !) tomberait sur son poster (volé à l’époque pour moi par mes deux meilleurs potes pendant que je lui tenais le crachoir).
Je me rends compte que je suis beaucoup trop paternaliste avec les artistes que j’ai côtoyés entre deux portes et j’essaye de figer mon attention sur le film qui, du coup, a commencé.

J’avais donc voulu voir pourquoi on s’en prenait une fois de plus à Alexandrou au cinéma (suivez mon regard et jetez la première pierre à Oliver Stone)(AH AH !).

Autant vous dire que je suis sur mes fesses, mais profond.

C’est un beau film, un bon film. Les acteurs sont tous, mais tous à tomber par terre. Et il y a longtemps que je n’ai pas fait ma fangirl à ce point.

Le petit Minghella : un Penn Badgley qui joue bien (si ! ça peut exister !), le Orestes ? euuuum je peux pas vous confier sur quelles notes sensibles il danse la gigue à l’intérieur de moi mais en tout cas… vous allez adorer l’évolution de son personnage.

OUI ! Une évolution de personnage, dans un film américain que dis-je, dans un PEPLUM américain !, et puis le petit chrétien Synesius à la coupe de cul pendant la première partie du film : regardez le bien, il va vous surprendre pendant la second half.

Et Rachel Weisz. Rachel Weisz et ses fesses. Que j’aime.

Je mets une option sur le fils qu’elle aura un jour avec Darren, un rejeton beau et doublement talentueux avec un peu de chance.

Je ne sais pas si je tiendrai l’attente du DVD avant de le revoir.



1 commentaire:

  1. Moi aussi, j'aime bien Louis. On le voit nu dans le film ?

    Marie

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