samedi 23 janvier 2010

Broken Arrow

Cette semaine, comme promis, j'ai fait mon grand come-back à la Flèche d'Or.

 Un petit retour tout discret, mon ordi sous le bras, les yeux grand ouverts sur ce qu'ils avaient fait à MA salle.

La salle emblématique de toute ma première année à Paris.
A l'époque Clodoaldienne (le correcteur orthographique me suggère clitoridienne, je trouve son humour légèrement déplacé, non ?), je me tapais tout de même 1h30 de transports pour rejoindre la rue de Bagnolet à peu près une à deux fois par semaines.

J'y ai découvert au moins trois groupes parmi ceux que j'écoute le plus actuellement, et y ait beaucoup écrit.
Un club où je n'ai jamais dragué, où je n'ai jamais été bourrée.
Un lieu où j'ai traîné tous mes meilleurs potes de l'époque avec une solennité presque christique. Du genre : conceeeerts gratuiiiiiits anciiienne gaaare à côtéééé père-lachaaaaaaaaise.

Comme quoi y'a pas de hasard dans la vie, me voilà logeant à 300 mètres de l'enseigne lorsqu'ils décident de la fermer. Védémeuh un peu.

Et puis, à la rentrée, j'entends que ça réouvre. Mais j'ose pas trop. Y'a trop de souvenirs. Trop de choses gravées dans les murs (au propre comme au figuré...).

Et en effet, la nouvelle formule n'a plus rien de ce qui me faisait remuer ciel et terre pour y attirer tout plein de gens, elle est sympathique, certes, mais autant je me sentais vraiment gamine échouée dans la capitale qui squattait un canapé gratos, autant ça m'est enlevé par le prix d'entrée, les éclairages chicos et l'équipement refait à neuf (sans parler de la peinture dans les toilettes : BLASPHEME !). C'est un endroit qui correspond à la nouvelle moi... sauf que...sauf que... j'avais bien envie de revoir l'ancienne au-dessus des rails.

Quelques questions à lui poser. Quelques conseils à lui demander. Et ne surtout pas les suivre.

[Mais j'y retournerai, bien sûr que j'y retournerai]



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