vendredi 15 janvier 2010

Janus


Parlons schizophrénie.

Parlons Mr Nobody.

Parlons Leto, Jared Leto.


Il faut savoir que dans mon appartement, comme dans tous les appartements que j'ai pu avoir, il existe un mur où se retrouvent des tirages (A4) des photos de garçons esthétiquement appréciables.

C'est une source d'inspiration quotidienne sans laquelle je ne pourrais pas avancer aussi bien.

Si on me demandait, à l'aveuglette, de citer les noms de tous ces artistes / modèles / œuvres d'art je ne citerai pas Jared Leto, comme ça, du premier coup.
Et pourtant...

Et pourtant il est présent trois fois. La première : à l'ombre d'un éléphant, caché dans des herbes hautes, seul un oeil dépasse vraiment et le rend reconnaissable (concept reprit sur l'affiche de Mr Nobody).



Son autre présence est double : le même portrait de lui, l'un en profil gauche, l'autre en profil droit, et les deux se regardent.

Tout cela est très cohérent.

La première est à l'image de sa carrière : qui se souvient de lui ailleurs que dans Angela 15 ans et Requiem for a dream ? Pas grand monde. Not so many people l'ont repéré dans son rôle pourtant marquant dans Fight Club, ou encore dans American Psycho. Peu de gens ont vu Lord of War. Et si le film est une pourriture sans nom, l'interprétation par Leto d'Héphaistion l'amant d'Alexandre le Grand reste une des moins ratées.




La seconde c'est, comme il l'avoue lui-même : le fait de ne pas choisir. De faire musique et cinéma. D'être une icône sexuelle pour des adolescentes en furie ET un type après qui tout le monde courre à Sundance.


Si j'ai eu du mal avec son image médiatique de gros fêtard se tapant toutes les party girls en plastoc, j'en trouve toutes les raisons dans une de ses meilleures chansons : Modern Myth (30 seconds to Mars, son groupe).

J'avoue avoir un peu fait partie de la Mars Army (leur street team), lorsque j'étais une goth à défaut d'être émo. C'était passionnant. Et le Jared musicien n'a vraiment rien à voir avec le Jared acteur, et désormais, je n'aurais qu'un conseil à lui donner : joue, joue, joue. Tourne, tourne, tourne.

C'est un garçon dont on sait très peu de chose, à part qu'il est fondamentalement bon acteur, beau, et qu'il possède une voix à tomber par terre - bon, et il sait écrire, pour ne rien gâcher.

Pour avoir été dans la même situation que lui, je ne crois pas une seule seconde à cet attifage de corbeau, à ces lentilles, à ces couleurs et coupes improbables de cheveux (personne n'a d'aussi beau cheveux que Jared Leto, regardez un peu en gros plan, on dirait une pub l'Oréal à lui tout seul), à ces chaînes et ces habits hideux.

Je crois aux références cinématographique de ses clips, à ses choix d'artiste, je crois qu'il est l'éditeur de sa carrière, et que tout le monde (surtout l'oeil du cyclone : L.A) n'y voit que du feu.


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