Première réelle journée à Tokyo, parsemée de choses inracontables à ses parents.
On a commencé par un pique-nique sous les cerisiers (Hanami) sorte de célébration du temps qui passe par le moyen le plus naturel et antique qui soit : le bourrage de gueule.
Comme première immersion dans la société japonaise j’ai vu pas mal de petits vieux mettant 10 plombes à se mettre debout, cherchant à quatre pattes leurs chaussures perdues pour finalement tituber jusqu’aux toilettes (il y a plein de toilettes aux Japons, les toilettes sont à la Turque quand elles ne sont pas chauffantes et à jets, ça doit d’ailleurs être le seul truc à la Turque du pays).
On m’a prévenu : ils ne parlent pas souvent aux étrangers. Sauf qu’un petit vieux nous approche et commence à nous questionner. Je reste sans réponse avec un grand sourire du genre « qu’est-ce qui se passe ? », il demande les âges et vérifie si on est mariées (entre 25 et 30 ans sinon t’as raté ta vie) et trouve que je suis « la plus intéressante » parce que je ne parle pas un mot de Japonais (on est toutes Alien ici, C. et ses deux collocs’ d’une vingtaine d’années aussi). En gros parce que je serai une bonne femme qui fermerait sa gueule. Le même monsieur reviendra après la fin de son orgie de bière nous apporter de la nourriture non consommée, de quoi remplir le frigo pour une semaine… il m’offre de la sèche râpée : comme quoi le mec m’a cernée de suite.
Puis direction Shinjuku qui serait le mélange entre un quartier d’affaires tel que La Défense et un quartier chaud comme Pigalle. Avec ses Host, des prostitués mâles en chaussures pointues, choucroutés de cheveux incommensurables qui attendent sans aucune discrétion des clientes avec qui passer la soirée.
Visite de la tour de la mairie, arrêt 230 mètres plus haut, débouchage d’oreilles et vue imprenable sur tout Tokyo, c’est beau mais nuageux, on ne voit donc pas la mer mais le superbe immeuble « fashion school », et des piscines, et des courts de tennis, et j’achète des cartes postales parce que j’ai une famille très « carte postale ».
Visite d’un magasin de jeux vidéos inédits en France (il me semble) un jeu de tam-tam, un jeu avec la vraie épée de Link dans Zelda et beaucoup d’attrapes peluches avec des lots en tout genre.
Un magasin que de violons, un autre avec seulement des machines à coudre, tous sur la même avenue cotoyant les mcdo et autres uniqlo. Je ne suis pas trop perdue. Ca rappelle quand même beaucoup la frontière entre le quartier des affaires et le chinatown de San Francisco.
Sur la forme, parce que sur le fond, c’est très fou.
Mangeage de Sushis (au soja, à l’omelette) et Makis (concombre) devant tapis roulant et rentrage pour cause de Jet Lag still présent.
Et dodo.
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