vendredi 30 avril 2010

We're not in Tokyo anymore*

*J'arrêterai les références au Magicien d'Oz, un jour. Sûrement. Peut-être. 
Mais c'est pas QUE ma faute.

Et ça c'est tout rien qu'à Osaka hein. Entre la gare centrale et Fukushima. Donc bon.

Alors oui, c'est plus tellement le Kansas puisque je suis retournée à Paris, aujourd'hui par le premier train (13h34, very early indeed). 

J'ai passé mon voyage comme la nouvelle adepte de la contemplation que je suis devenue : bouche ouverte devant le paysage qui passe. J'écoutais des chansons tellement vieilles (piquées à mes parents... that's why) qu'elles me freezaient sur place. Plus moyen d'aligner des mots sur le traitement de texte. 

Le plus bizarre dans ce retour à Paris ? 

L'anonymat.

Plus personne pour me sauter dessus et me prendre en photo, ici. 
Personne pour s'incruster à côté de moi en me souriant pour espérer me voir faire le V de la victoire en posant.
Pas de petit vieux me demandant si je suis mariée (bon ça, je m'en passe en fait).

Et le problème, c'est pas tant l'anonymat, c'est le manque de synchronisation géopolitique de cette situation.

Le Japon c'est chouette, tout le monde m'y aime sauf que les garçons sont pas franchement mon genre (qui rappelons le, consiste à tomber amoureuse des gens qui ne m'aiment pas une clarté d'yeux certaine et une blondeur excessive).

Paris c'est chouette, c'est plein de vraiment très jolis garçons, et je me suis pris le printemps en pleine gueule en un voyage sur la ligne 3, mais personne ne m'y aime. I'm not so pop-u-l-aaaar**
Personne ne veut mon autographe, personne ne veut me poser des questions en anglais à la chaine. 
Personne ne me courre après.

**(They were POPULAR!
Please!
It's all about popular.
It's not about aptitude,
It's the way you're viewed,
So it's very shrewd to be,
Very very popular
like ME!)

Va falloir faire avec les voisins chiants, les trottoirs sales, les caissiers malpolis, la poste incapablement lente, les caca de chiens, et les restaurants chers, l'absence de toilettes (sales)...

En gros vous inversez ça et vous obtenez tout ce qu'il y a de plus convenient au Japon, tout ce que j'aurais bien importé (ça et beeeing pop-u-l-aaaar... well, maybe, "just for one day") si je n'avais pas été limitée à 20kg de bagages.

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