vendredi 23 avril 2010

Truth be told I miss you...

...truth be told I'm lying...

Je ne suis pas quelqu'un qui manque. Je crois même qu'on ne m'a jamais dit "I miss you".

Je ne suis pas de ces gens qui ont le rôle principal, de ceux autour desquels on gravite. Ca fait quelques mois que des inconnus m'abordent en me disant que j'emets des ondes très négatives.

Pendant longtemps j'ai cru que c'était purement physique, maintenant je comprends que ça vient seulement de l'intérieur.

Pourtant le dragon n'a jamais été aussi enfoui sous les cendres que right now.

Je suis calme et whatever.
Lorsqu'un obstacle s'oppose je suis plutôt moving on que what's wrong with a little destruction ?

Pourtant il se réveille.
Devant des pouffes anglaises en mini-jupe se croyant les reines du monde, par exemple.

Il est bien là, tout le temps, prêt à se réveiller et ceux qui me côtoient le voient à mes yeux qui changent de couleur et se plissent, à mes lèvres qui se retroussent et mes crocs qui grandissent... ou presque.

Il m'impose une rancune inamovible, sentencieuse, qui ne revient jamais en arrière.

Le dragon condamne à vie et, comme il n'est pas très catholique, ne sait pas pardonner.

C'est pour ça que quand on me fait du mal je pense plus rapidement à "my god, il va faire comment pour vivre sans moi" qu'à "mais aieuh". J'ai une vision au long terme car je me connais bien, et je suis assez irrémédiable. Sans concession.

C'est pour ça que me faire du mal est assez dangereux, on ne sait jamais quand le piège va se refermer, si c'est après la première faute, même légère, ou au bout de plusieurs années d'abus, mais un jour, il fait "clac" et rompt tout.

Le marteau de ma justice intérieure s'abbat et plus rien n'est jamais comme avant.
Quand je ne fais plus confiance à quelqu'un la vie est dure pour lui à mes côtés.

Pourtant.

Quelques fois, quelques uns reviennent, certains dramatiquement, bourrés comme des coins, à la porte de mon appart', d'autres plus subtilement. Ce sont toujours des garçons.

Je n'ai jamais laissé quelqu'un revenir, jamais totalement. Au plus, j'entrebaille la porte. Je daigne donner de mes nouvelles, sourire une fois par an. Blaguer, parfois.

Mais la place en or dans mon coeur qui est si facilement acquise, devient une chaise musicale maudite où on finit toujours le cul dans le vide.

Je n'y peux pas grand chose,

Alors messieurs, si vous retentez votre chance, acceptez ce que j'ai à vous donner, c'est peu, mais vous n'aurez jamais plus rien d'autre.

Now you'll never see, what you've done to me



You can take back your memories they're no good to me


And here's all your lies,


You can look me in the eyes


With that sad sad look that you wear so well

http://www.youtube.com/watch?v=fqE6GC2ndHQ

(Hope it gives you hell :) )

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