vendredi 25 février 2011

No need to skimp, no need to save

Avant d'habiter à Paris, je n'avais pas un sac à main de chaque couleurs (violet, gris, marron, rouge, vert, noir) pour accorder à mes chaussures (violettes, grises, marrons, rouges, vertes, noires) et aux vêtements qui étouffent mon placard.

Avant d'habiter à Paris, chaque visite y était précieuse, l'air différent, le ciel plus haut, les étoiles... non pas d'étoiles. 

Cet air c'est mon air, je baigne dedans. Ses rues sont mes rues. Son arbre est mon arbre. 

J'y connais deux trois personnes fréquentables, même.

If I can make it there, I'll make it anywhere

J'ai besoin de refaire confiance à Paris. Même si rues pavées et talons hauts sont aussi contradictoires que mes humeurs changeantes.

J'ai envie d'avoir une longue discussion avec cette ville, qu'elle m'explique deux ou trois trucs sur la vie, elle qui a vu passer tant de monde.

Si on continue par là, j'aimerais bien faire un crochet par chez l'ami Oscar, really soon. En lui écrivant je trouve toujours la réponse de la question du moment. Et ça fait tellement longtemps que ce ne serait même pas abuser, non, ça serait un juste retour des choses.
Oh fuck, j'ai oublié sa rose.

Je veux que la bande-son de ma vie puisse être interprétée par les Kooks, qu'elle soit aussi genuine, naturelle, qu'elle coule de source. Je veux que des astres recommencent à tournouiller dans mon système solaire. Je veux partager mon arrondissement, mon cimetière, me retrouver un chat, trouver un garçon, même si c'est pas le bon, me tromper, essayer de pas le tromper, peut-être apprendre deux ou trois trucs par la même occasion, ce n'est pas parce que les études sont finies que mon cerveau oui. 

Je veux resserrer les rangs.
Que Paris et moi fassions face.

A nous deux maintenant !


jeudi 24 février 2011

The breathing gets harder, even I know that

[Oh bah tant qu'on y est, je recycle aussi les vieilles photos, hein]

En relisant mes archives je me suis aperçue qu'à chaque brisage de coeur j'écrivais mieux. La différence est remarquable entre avant et après.

Je me demande donc si cet élan que j'ai eu à tomber amoureuse toutes les 20 secondes dans ma vie était en fait une volonté d'écrire mieux. Parce que l'important est là. Les deux sont liés pour moi. 

La plupart de mes amis actuels ne m'ont pas connu dans cette période joviale de ma vie où je m'enfermais dans le placard de ma chambre pour chouiner au téléphone à mon Gay-Friend "je suis encore tombée amoureuse". Pour eux je suis une fille très difficile. Exigeante. Voire castratrice.

Avoir retrouvé le fameux ami gay, il y a peu, m'a fait comprendre que j'étais profondément cassée.

Ma nature profonde de serial loveuse (même si le plus souvent unilatérale) s'est prise un 36 tonnes dans la face et ne s'en est jamais totalement remise - même si aujourd'hui elle marche, elle parle, elle vit.

Aujourd'hui, certes, je peux entrer dans un bar et aborder un garçon qui me plait, grâce à la force que j'ai puisé à almost mourir et revenir en flèche, mais jamais plus je ne ressens cette chose formidable qui me rendait addict.

J'aimais l'amour, malgré tout ce qu'il m'a fait subir. J'aimais le concept. Je l'aimais tellement que je l'employais à toutes les sauces, je le voyais partout.

Je l'ai perdu de vue, remplacé par une recherche absolue de (ré)confort et, dans ses côtés maléfiques, par une jalousie intrépide et bien souvent déplacée.

Je ne sais pas ce qui vaut mieux : un coeur qui ne bat plus, un coeur qui bat trop. 

Nobody move, Nobody get hurt.

Mais j'avais envie de dire, ce soir, que j'étais complétement d'accord avec Sarah Bareilles

Head under water
And they tell me to breathe easy for a while
The breathing gets harder, even I know that
Made room for me but it's too soon to see
If I'm happy in your hands

I'm unusually hard to hold on to

Blank stares at blank pages
No easy way to say this
You mean well, but you make this hard on me
I'm not gonna write you a love song
'cause you asked for it
'cause you need one, you see

mercredi 23 février 2011

Dream on


Je dors une nuit sur deux, je mange un repas sur trois, je me remets aux jeux vidéos, je grogne dès qu'on aborde la question épineuse du travail et mon occupation journalière est de relire mon adolescence pour l'archiver.

(Vous avez vraiment des goûts douteux ma fanbase, j'écrivais vraiment n'importe quoi n'importe quand)

Donc non, on ne peut pas dire que j'aille bien.

Limite, accrochez vous, je suis presque en passe de me dire que je trouverai un copain avant un boulot.
Ouais. 

Sachant qu'il y a 15 jours je chouinais à mon gay friend des trucs sur mon futur de vieille fille qui pourrira dans son 20m² sans même un seul chat, ça vous donne une idée de l'état du marché du travail à l'heure actuelle.

Je suis désespérée. 

Gimme a job !

A côté de ça, l'imaginaire repart, dans ma tête, pour l'instant, loin de tout traitement de texte (déconnez pas, je vais pas tuer ma superbe suite de 6 mois sans rien produire de potable). Si je m'y remets, je reprendrai ce que le grand conseiller au culte Heightsien m'a conseillé dans un mail, long time ago.

Bonus track post Semaine de l'hormone : Ben Barnes n'est pas qu'une paire de fesses c'est aussi un jeune homme brillant, lettré, éloquent, et éminemment British. 




lundi 21 février 2011

Old School

Hey people, 

L'inspiration n'étant pas avec moi ces temps ci, je suis entrain de rapatrier certaines archives de mes blogs précédents.

Certain(e)s d'entre vous, lecteurs antédiluviens, me demandent régulièrement telle ou telle note, qui sont sous clef à l'heure actuelle aux anciennes adresses. Je reposte donc ici les plus populaires et celles que je juge les meilleures, je fais un boulot d'édition avec mes propres notes, en gros. 
A part des corrections ortho ou typographiques, je ne change rien (je supprime parfois des passages qui n'ont rien à voir avec le schmilblick).

Pour les curieux qui voudraient revivre mon année de terminale, vous trouverez ces notes en suivant le calendrier en bas à droite, elles datent toutes de 2005 jusque là. J'ai donc pas mal de boulot, et lorsque j'aurais fini, je considérerai la possibilité d'examiner le très vieux blog, le premier, l'antique et de faire la même chose avec 2003/2004.

Good Week to you all,

HSJ

samedi 19 février 2011

[Semaine de l'hormone #7] My own private dictator

Aujourd’hui, pour sa soirée de clôture, la semaine de l’hormone (qui a, bizarrement, fait faire des bons à mes courbes Google Analytics)(comme quoi)(c’est très étonnant) accueille quelqu’un que je suis depuis un bail maintenant.
Pour continuer dans le trendy, j’ai décidé de surfer sur un sujet d’actualité : les dictateurs.
Et celui-là, mesdames, je ne pense pas qu’on le virerait de si tôt si jamais il prenait le pouvoir. 

Here comes :



Franco !

 [Francisco Franco y Bahamonde, mort, entre 1 mètre et 2, militaire sanguinaire à ses heures]




Ah non pardon, JAMES EDWARD FRANCO !

 [James Edward Franco, donc, 32 ans, 1m78, multitalentueux à ses heures]


Ce sosie de James Dean s’est fait connaître en l’interprétant, DeNiro, impressionné l’a fait immédiatement caster pour lui donner la réplique dans son film Père&Flic


Il peut être Brun, Blond, Gay, Straight, Gentil, Méchant, dans un soap opéra ou un film d’auteur : James cartonne dans tout ce qu’il fait. 

Brun :
Blond :



Gay :



Straight :



[Ah non, pardon, au temps pour moi]


Jeune :



Adulte :



Freak :



Geek :

 Dehors :



Dedans :





Dans General Hospital :




Il a récemment repris des études dans la célèbre université américaine de Yale (doctorat d'anglais, s'il vous plait) s’est lancé dans la peinture & l’écriture et vient d'ouvrir un compte Twitter ET Facebook




Toujours sur un nouveau projet, il est actuellement nommé dans la catégorie meilleur acteur aux Oscars 2011  (Oscars qu'il présentera en compagnie d'Anne Hathaway) pour le film de Danny Boyle 127 heures

 

Film que je n’irai jamais voir, parce que même dans un film, je n’aime pas voir James souffrir, déjà en Harry Osbourn j’avais envie de le serrer contre moi très fort et de dire « la, la, c’est pas grave, t’es beaucoup plus sexy que Spidey, et ton papa il était un peu tout pourri anyway ».


Et pour finir en beauté, cette fois, soyons fous, souhaitons nous bonne nuit autour d’une piscine (mais une piscine Gucci) :




 [ooops... Cette malédiction de la photo finale à poil sur un lit... A croire que je ne peux lutter]


J’attends avec impatience vos idées pour la prochaine semaine, vos critiques even, les choses à améliorer, des concepts ultra capillotractés et tout ce qui vous passe par la tête !


vendredi 18 février 2011

[Semaine de l'hormone #6] V.F

La semaine de l'hormone a été universelle et polyglotte cette année : un mexicain, un anglais, un suédois, un mi-colombien mi-australien & un américain, continuons donc ce tour de monde avec...

Un Canadien.

Non, pas Jon Lajoie, même si...

Non. Lui :

[Marc-André Grondin, 26 ans, 1m80, gay icon à ses heures]

Un acteur donc. Découvert dans C.R.A.Z.Y, petit bijoux indé Québécois, il a depuis reçu le César du meilleur espoir masculin et perdu son accent (à ma grande tristesse).



Une des particularité de ce membre de la bogossphère est qu'il parle Français, d'où mon indice d'hier.

Enfin presque, il parle Québécois, quoi :





La scène qui l'a fait entrer dans ma sphère à moi, par la porte d'entrée "BFF gay" est celle-ci (ne faites pas ça à la maison, les enfants) :



Et ce qui l'a fait rester est cette capacité à se réinventer capillairement :





[Et j'en passe]

Il plaira à votre Mamie grâce à ses faux-airs de Jésus Christ et ses signes ostensibles d'appartenance religieuse :

Il plaira à votre grand frère grâce à ses passe-temps d'ado attardé :

Il plaira à votre maman en raison de son goût prononcé pour l'art :


A votre petite soeur pour son côté Tatoo-bad boy :
Il s'agit donc de notre gendre idéal de la semaine aussi.

[Personnellement je le vois très bien entre Tata Mireille et Grand-Oncle Gontran lors de la communion de la petite dernière]

Ce qui ne nous empêchera pas de finir sur une note un peu plus grivoise, mais cette fois en plein air, s'il vous plaît :

jeudi 17 février 2011

[Semaine de l'hormone #5] My dirty little secret

Some days ago, un ami m'a suggéré que si j'étais célibataire c'était peut-être parce que j'aimais un peu trop le type "rockstar".

Il avait clairement choppé le train en marche et ignorait mon amour nouveau pour les boy next door, ces garçons sans prétention et sans prétentieux parmi lesquels je trouverai un jour celui qui me trouvera. Si si, c'est très clair.

Comme toute règle a son exception, la semaine de l'hormone accueille aujourd'hui la dernière rockstar à mon tableau de chasse, dénichée en avril dernier au Japon, un genou en compote, seule en compagnie de Sid (dirty little netbook of mine) alors que Cécile faisait admirablement les courses. Quand elle est enfin rentrée, elle m'a retrouvée catatonique, en mode gloussement hystériques entrecoupés de déglutition épileptique.

J'avais découvert Tyson Ritter, frontman de The All-American Rejects.


[Tyson Ritter, 27 ans, 1m93 , famewhore à ses heures]

Tyson & I n'avons pas accroché seulement parce qu'il s'agit du quasi sosie de Cillian "Kiki" Murphy :

[Etonnant, non ?]

Mais aussi parce que nous venons tous les deux d'un bled paumé et c'est ce qui a fait de nous des êtres exceptionnels, enfin, à peu près :

"Stillwater was actually perfect for us.It pretty much screams unexcitement. The only thing you can do here is drink beer, have sex or write music."

 Stillwater [Oklahoma] était l'endroit rêvé. Criant d'ennui. La seule chose qu'on pouvait faire là bas était boire de la bière, faire du sexe ou écrire de la musique.

Après la bière :

Après le sexe :


Après avoir écrit de la musique :


Moi, perso, j'ai grandi en normandie du Haut, dans un village qui criait l'ennui aussi mais qui nous poussait plus à nous barricader qu'à faire quoi que ce soit de productif, du coup j'ai ouvert un blog, & here I am.

Tyson a été mannequin, et si vous ne comprenez pas pourquoi, voici :






Maintenant, pour vous rendre compte du charme du bonhomme, autant le voir en action, voici une sélection de clips des AAR, en commençant par mon préféré (puisque narratif, j'aime les histoires, mettez en partout partout) :


[Comme diraient les Robins : Ange ou Démon ? Es-tu mon aaaange ou mon déééémon ?]

Reprenons, ici, un clip qui peut rendre épileptiques ceux qui ne le sont pas déjà : Move along, écrite après la rupture de Ty d'avec la mannequin Kim Smith, relation très médiatisée qu'il reprend à son compte en inscrivant le prénom de son ex sur le bracelet d'un cadavre à la morgue. Sympa.



Car le Ty est un garçon sans grande pudeur et vous pouvez trouver sa vie complète en très sale qualité sur youtube, de ses conseils à sa soeur de 13 ans qui devraient être classés X à sa rupture avec Kim.

Dernier clip que je vous prescrirais, celui de Dirty Little secret petite trouvaille clipesque qui va bien :




Alors oui, à partir de là vous pouvez tirer des conclusions qui s'imposent même à moi, je crains aimer les garçons aux yeux bleus et à l'air psychopathe :


[Yeux bleus]

[Air psychopathe]

Mais mais mais, il doit être schizo au fond car IL PEUT avoir l'air doux comme un agneau :


Celui-ci a au moins le mérite de faire un truc qui tient la route, et pour vous le prouver écoutez la chanson écrite exprès pour la B.O du Alice de Burton :

The All American Rejects – The Poison


 Et pour conclure cette fois-ci et être originale, pas de lit, mais un canapé rouge :