lundi 14 mai 2012

Come take in 8th street after dark



New York ne m'atteint pas, ou me tape sur les nerfs. Il y a, bien sûr, quelques rayons de soleil qui parsèment les journées, mais je ne suis pas émerveillée. Et j'ai besoin d'émerveillement. New York ne me fait pas l'effet de Prague ou même de Stockholm. New York est sale, bruyante, les gens y sont encore plus égocentrés, gueulards et tonitruants que dans le reste des US. 

Restent les moments magiques. Comme Wicked. Comme Rufus. Comme tomber sur des sculptures de Barry Flanagan presque par hasard, et ressortir sur une avenue où un tournage est entrain de se faire. Comme se retrouver dans la queue pour assister au Saturday night live quand on cherchait à monter sur le toit du Rockfeller center. Comme passer devant une fenêtre dans Greenwich village et interpeller un chat qui, à mon miaulement, a essayé d'ouvrir la fenêtre puis le cadenas qui la condamnait. 

Puis il y a ces moments de bad. Quand je me suis arrêtée devant ce disquaire de Bleecker Street en pensant "oh ça aurait fait le cadeau parfait pour lui.", et que, pour la première fois, la frustration m'a envahie. 

J'aime bien faire des cadeaux parfaits. 

Et puis il y a la semaine qui vient, où, seule, je vais devoir affronter beaucoup de choses. Un challenge excitant et plombant à la fois. 

Je vous parle de tout ça en détail (et en photos !) très bientôt.


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