mardi 22 mai 2012

Stormyweather

J'ai profité d'un orage pour skyper la famiglia, et j'ai eu droit à deux réactions de tout le monde : la première, un "comment ça va ?" avec trémolo dans la voix, la deuxième : "mais euh, tu vas... tu vas revenir ?".

La première est due au fait que l'autoroute de l'info est parvenue jusqu'à ma famille, que mon blog fait le tour des maisonnées et revient toujours aux oreilles du premier cercle de l'enfer aka mes parents et mes soeurs. Ils sont tous restés plus ou moins à l'épisode cachetons + vodka (à cause d'un garçon)(rappelons le si nécessaire), d'il y a 8 ans déjà. Du coup, me voyant partir, le coeur en miettes pour NYC, quasi seule, ils ont sûrement pensé qu'ils ne me reverraient plus jamais.

Heureusement, Mémé, qui est la seule à avoir dépassé cet épisode (à ce moment là, elle avait autre chose à faire qu'à se soucier de moi, elle avait son propre deuil) m'a dit "oh je m'en fais pas, t'as pas les deux pieds dans le même sabot, tu sais te débrouiller."

Et ouais, j'ai su me débrouiller. Mais je comprends mieux l'expression "jungle urbaine". L'humidité et la température, déjà, et puis les rues, les rues à l'infini, et le béton, partout. 

Je reproche à NY ce que mes amis normands reprochent à Paris, donc la réponse est non. Je ne vais pas rester. Et, à moins d'un cataclysme énorme qui ferait qu'on me proposerait le job de mes rêves ici, je ne vais pas habiter ici. Il me reste Londres, comme option, dans le monde de l'édition, et je compte bien exploiter cette branche l'année qui vient. 

Vous avez remarqué que je parle de l'avenir ?

Ca, c'est parce que j'ai découvert une rue de la soif à Lower East Side où les pintes sont à 3$, et ça, ça a beaucoup aidé. 

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