mercredi 17 mars 2010

Death not hard to find


Si je vous dit que j'ai couru un sprint, à minuit passé, en talon, sans veste, à travers Paris pour un garçon à moustache, vous allez vous foutre de moi ? ...ouais... Je le savais. 

Alors on ne précisera pas qui est le fameux garçon à moustache hein. Ce serait retourner le couteau dans la plaie.

En ce moment j'essaie de penser aux cerisiers Japonais, à ceux qui m'attendent et à celui sous lequel j'ai grandi. 

Je crois que j'ai passé mon enfance à faire de la balançoire sous ce cerisier.

Cette affirmation est totalement erronée, bien sûr, quand on sait que je viens du 7-6, Normandie du Haut represent, purple rain toute l'année, etc...

Le stress me bouffe de l'intérieur, littéralement.
J'en veux à la terre entière, qui ne fait rien pour que je l'aime.

Vendredi c'est la fin de mes études, le cerisier a dû être abattu depuis longtemps, lorsqu'on a vendu la maison, vendredi c'est l'arrivée du Livre, la balançoire en bois remplacée par une flashy en plastique, vendredi soir je dors loin de Paris, parce que samedi... et même l'armature verte bouteille, rouillée aux entournures, sûrement démolie... oui, samedi soir je reposerai ma tête devant Phoenix, à Marseille.

Ca fait une ou deux fois que je les vois, ça dépend comment on compte. Y'a des gens qui passent à côté d'eux et les autres.

J'ai qu'une hâte, serrer le chat dans mes bras, ou celui d'une autre, peu importe.

Qu'ils emmagasinent le poison furieux et les évacuent comme une boule de poil.

Ils ont un sacré pouvoir.

Certes, moins qu'une balançoire...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Veuillez écrire un truc après le bip visuel : BIP