samedi 27 mars 2010

It's all about love

This is the day of doom
Spit your fire, I'll go down soon
But ain't you gonna tell me
What you want me to do
About wanting you
Oh, Baby

Comment s'est passé ce 22nd birthday-day
Bien sûr, il y a eu une robe de princesse, et un prince. Pas celui qu'on attendait. Un outsider dirons nous. Et bien sûr, il s'est transformé en vilain crapaud pas loin des 22 coups de minuit.

L'histoire en elle-même n'est pas intéressante. Juste un clin d'oeil de ma bonne étoile, cette présence à mes côtés. L'espoir en open-highway, pour le côté sentimental de ma vie (not disgusting yet).

Reprenons où nous avions laissé les choses. Midnight.

Je m'étonne du peu de retentissements de mon téléphone. Je m'étonne aussi de la qualité de ceux-ci.
Puis je ne m'étonne plus.

Les gens que j'aime le plus n'ont pas mon numéro de téléphone.
C'est plus sûr.

Si vous figurez dans mon répertoire c'est que vous êtes à portée de main. A portée de poing. 
Je suis un bélier têtu et entêté. Get behind me Satan.

Mon anniversaire est chaque année d'une importance capitale dans ma tête. Je n'y peux pas grand chose.

Il y a eu ce prince, cette robe, et une grenouille bleue qui s'est transformée en prince, une fois dissoute.

Il y a eu le méchant de l'histoire. Le grand vizir de l'absence et du "là où ça fait mal". 
Si ma mère me rappelle chaque jour début mars pour que je lui remémore quel jour exactement je suis née, c'est la première fois que son mari pousse le vice jusqu'à ne pas me le souhaiter.

Il y a eu cette nuit, où, juste avant de fermer les yeux, la goutte d'eau... la goutte en trop. Like a broken down ride at a carnival fair.

Puis ce matin où, sur un trottoir du 18ème, dans une autre robe, accablée par un an de plus, un vieil homme m'a croisée et dit "Bonjour, Princesse", je me suis retournée et j'ai lancé : "Comment vous savez ?"

Une princesse qui, à peine son d-day terminé, a peut-être participé au sauvetage de la vie d'un jeune garçon. Assez pour me remuer et me remettre les yeux en face des trous.

Assez pour me rappeler que j'étais lui, il y a 8 ans. 

Assez pour me dire que si j'ai réussi à obtenir tout ce que j'ai, c'est grâce à une droiture d'idées, à des valeurs immarcescibles, à l'amitié avant tout, à "ne pas faire à autrui ce que tu redoutes", à ne jamais évincer quelqu'un que j'aime pour m'assurer une meilleure place au soleil, à mon incurable ridiculous obsession with love.
Avoir ces idéaux est devenu tellement marginal que beaucoup passent leur temps, inutilement, à me tourner en ridicule de les avoir.

De ceux qui ne se pointent pas à la soirée la plus importante de ton année pour un prétexte, primordial à leurs yeux, worthless aux tiens... à ceux qui jouent les princes héros avant de déléguer le sale boulot, en passant par ceux qui se sont laissés brûler au jeu de l'égoïsme qui fait du bien et en deviennent une incarnation qu'ils auraient eux-mêmes détestés quelques temps auparavant... 

Mais ce sera ça ou rien. Et mieux vaut rien que leurs compromis. Leurs faiblesses. Et l'absolution qu'ils s'auto-donnent à coup de "pas grave".

J'aurais aimé dire "je t'aime", parce qu'un anniversaire c'est all about "I love you" mais personne ne me l'inspirait au moment M. 

Je suis en décalage avec mon entourage. Trop grand. Trop loin. Trop tard, sûrement.

Je pars. Sans somnifères et sans défenestration. Je pars à Tokyo. Avec moins de drame et plus de certitude.

Et j'aimerais que ce p'tit mec, perdu beaucoup plus loin qu'à deux stations de chez lui ,comprenne la différence un jour. 
Comme je l'ai fait tout récemment.
Le grand rouleau compresseur de Printemps aura lieu... ou pas.

Down on Main Street, I got friends waiting there. I don't need no drop off boys. I like the air.

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