samedi 27 mars 2010

Midnight Train

Minuit s’affiche, des awouhouhouuuu s’échappent des haut-parleurs. La fenêtre est ouverte sur une nuit que j’ai traversée.

Mercredi de Corentin Celton à la porte de la Villette, où le coucher de soleil me donne des envies de plongeons dans la fontaine aux lions.

J’ai des bleus plein les bras, ça me rappelle l’époque où.

Je cache les bras derrière mon dos. Tout le monde s’est toujours demandé pourquoi je pose toujours comme ça.

Jeudi soir les coupures accompagnent les bleus.

Je n’ai jamais trouvé d’intérêt au tailladage, j’ai toujours trouvé ça complètement con comme appel au secours et surtout dénué de toute subtilité. Du genre : regardez, je vais mal.

Alors ces coupures me font bizarre. La peau est gonflée au niveau des veines, et ce n’est pas la faute d’un chat. Juste de cartons. De livres. De gens un peu pressés dans une foule de pique-assiettes.

Retour à Jeudi nuit, Robert Francis se calme, la nuit s’enfonce. Je me demande combien de fois encore je m’endormirai la nuit du 26 mars dans les bras de Alf l’Extra-terrestre.

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